La démonstration des choses qu'on ne voit pas
[The Evidence of Things not Seen]
Compilation
Or la foi, c'est la ferme assurance des choses qu'on espère, la démonstration de celles qu'on ne voit pas. —Hébreux 11:1
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Il existe des indices qui établissent le caractère raisonnable de la foi en Dieu et en son existence ; toutefois, son existence ne peut être établie par une démonstration scientifique. La Bible enseigne que l’on doit croire que Dieu existe.[1] La croyance en l’existence de Dieu ne repose pas sur un mélange de foi et d’émotion. Les gens peuvent savoir que Dieu existe. Cette connaissance repose sur une révélation claire et certaine. D’un autre côté, la croyance en l’existence de Dieu est bien plus raisonnable que le refus de croire en Lui. Les athées prétendent que leur refus de croire en Dieu s’appuie sur une démarche scientifique et rationnelle. Pourtant, il est évident qu’ils ne sont ni rationnels ni scientifiques. Les athées n’ont jamais pu prouver mathématiquement, ni par une quelconque expérience scientifique, que Dieu n’existait pas. Le fait même que Dieu est un Esprit[2] rend cet angle d’attaque impossible.
Le fait de ne pas pouvoir prouver ou réfuter l’existence de Dieu par une expérience scientifique ne peut être qu’un argument contre la matérialité de Dieu, mais certainement pas contre son existence. Il n’y a rien dans le monde physique qui permette de réfuter l’existence d’un être spirituel. Pour être en mesure de réfuter l’existence de Dieu, il faudrait que ses contradicteurs soient présents partout et qu’ils puissent tout savoir. S’ils possédaient un tel pouvoir, ils prouveraient simplement qu’ils sont Dieu, puisqu’un tel pouvoir ne peut être qu’un attribut de la divinité.
La foi repose sur des évidences. Les gens peuvent savoir que Dieu existe, car tout l’indique. —W. D. Jeffcoat
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?
En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient depuis la création du monde, elles se comprennent par ce qu’Il a fait. Ils sont donc inexcusables. —Romans 1:20[3]
« La première question que l’on est en droit de se poser, écrivait G. W. F. Leibniz, est celle-ci : ‘Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien du tout ?’ » Il semble bien que cette question possède une profonde force existentielle, qui a été ressentie par certains des plus grands penseurs de l’humanité. Si l’on en croit Aristote, la philosophie commence par un émerveillement face au monde, et la question la plus profonde que l’homme puisse se poser concerne l’origine de l’univers.
Dans sa biographie de Ludwig Wittgenstein, Norman Malcolm raconte que Wittgenstein disait qu’il lui arrivait de faire une expérience particulière et que la meilleure façon de la décrire était de dire : « Il est tout simplement extraordinaire que quoi que ce soit puisse exister ! » De la même façon, un philosophe contemporain a fait la remarque suivante : « Mon esprit vacille sous l’impact de l’importance considérable que cette question revêt pour moi. C’est pour moi un objet d’émerveillement et de fascination que quoi que ce soit puisse exister. »—William Lane Craig
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Où étais-tu quand Je posai les fondations du monde ? Déclare-le, puisque ta science est si profonde!—Job 38:4[4]
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La science soutient que l’univers a eu un commencement et qu’une entité indépendante et extérieure à l’univers l’a créé. La croyance scientifique la plus répandue sur l’origine et l’expansion de l’univers, et la seconde loi de la thermodynamique (l’énergie a tendance à se disperser), soutient la notion de la création initiale de l’univers à partir de rien. Cela ressemble remarquablement à ce que nous dit Genèse 1:1! La probabilité qu’une chose soit créée à partir de rien est exactement nulle. L’être ne peut pas naître du non-être; c’est absolument impossible. Même un sceptique comme David Hume estimait que c’était une proposition absurde, une impossibilité métaphysique. » —Paul Copan
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Sir Isaac Newton possédait une réplique exacte de notre système solaire en miniature. Au centre du mécanisme, il y avait une grosse boule représentant le soleil, autour de laquelle tournaient des sphères plus petites fixées à des tiges de différentes longueurs. Elles représentaient Mercure, Vénus, la Terre, Mars et les autres planètes. Elles étaient toutes reliées à des rouages et des courroies qui les faisaient tourner en parfaite harmonie autour du « soleil ». Un jour, alors que Newton était en train d’étudier sa maquette, un de ses amis, qui ne croyait pas au récit biblique de la création, lui rendit visite.
Emerveillé par cet appareil, l’homme regarda le savant actionner le dispositif qui faisait tourner les sphères sur leurs orbites, et s’exclama : « Mon Dieu, Newton ! Quelle merveille ! Qui a fait cela ? » Sans même lui accorder un regard, Sir Isaac répondit : « Personne. » « Comment ça, personne ? », répliqua son ami. « C’est exact ! Personne ne l’a créé ! Toutes ces sphères, ces rouages et ces courroies que vous voyez là se sont retrouvés ici sans qu’on puisse l’expliquer, et, par le plus grand des hasards, la chance a voulu qu’elles se mettent à tourner sur leur orbite en une parfaite synchronisation. »
L’athée comprit le message! Il était tout à fait ridicule de penser que la maquette était arrivée là par hasard. Mais c’était encore plus stupide d’accepter la théorie selon laquelle la création de la Terre et de notre vaste Univers serait le pur fruit du hasard. —Richard W. de Haan
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Lord Kelvin (1824–1907), l’inventeur britannique qui a donné son nom à l’échelle absolue de la température, est connu pour son travail sur le premier câble transatlantique et pour sa formulation de la seconde loi de la thermodynamique. Il déclara un jour : « Le commencement de la vie sur terre n’est certainement pas dû à un phénomène chimique ou électrique, ni à une formation moléculaire cristalline. Nous devons réfléchir au mystère et au miracle de la création des organismes vivants. »
Pour ma part, j’ai commencé à avoir la foi quand je me suis rendu compte qu’une Intelligence Suprême avait créé l’univers et l’homme. Je n’ai aucune difficulté à le croire, puisqu’il est incontestable que là où il y a un plan, il y a une intelligence. Un univers ordonné et en transformation témoigne de la vérité de la plus extraordinaire déclaration jamais prononcée : « Au commencement, Dieu… »—Dr. Arthur Compton (1892–1962, Lauréat du Prix Nobel de physique)
Les cieux déclarent la gloire de Dieu
Les cieux dont nous parle le psalmiste au premier verset du Psaume 19 ne sont pas uniquement les cieux atmosphériques ; Il s’agit également du soleil, de la lune, des étoiles, et des constellations. Tous ces corps célestes déclarent la gloire de Dieu ! Ils glorifient le Seigneur et montrent à quel point Dieu est grand et merveilleux ! Déclarer, c’est faire une proclamation ; autrement dit, les cieux font une proclamation. En fait c’est bien plus qu’une simple proclamation. Déclarer c’est proclamer solennellement et avec insistance.
Les cieux témoignent fidèlement de la gloire de Dieu, ils manifestent l’étendue de sa connaissance et la façon extraordinaire dont Il a tout organisé minutieusement, y compris l’atmosphère, les étoiles, la lune et le soleil.
En Romains 1, l’apôtre Paul dit que l’œuvre de Dieu, sa création, nous déclare que Dieu s’est manifesté clairement « par ses perfections invisibles depuis la création du monde. » Bien qu’Il soit invisible, et qu’on ne puisse pas Le voir pour l’instant, son existence est rendue manifeste par la création du monde. Si l’on observe la création physique, il est évident qu’il doit y avoir un Créateur. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient depuis la création du monde, elles se comprennent par ce qu’Il a fait. »[5]—en tout cas par nous quand nous acceptons de reconnaître Dieu.
Donc, si les gens ont l’esprit ouvert et qu’ils sont prêts à le reconnaître, toute la création de Dieu nous parle et nous dit que Dieu existe ! Quand on observe la magnifique création qui nous entoure, on sait qu’il y a un Dieu. C’est la meilleure preuve de son existence!
Toute sa création nous parle. La planète tout entière nous crie aux oreilles : « Il y a un Dieu d’amour qui vous a créés et qui a créé ce monde pour votre bon plaisir, et Il voudrait que vous L’aimiez ! » Donc, « ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont le son n’est point entendu. »[6] Leur voix est entendue partout, dans toutes les langues.
Partout où des paroles et une langue existent, partout où il y a des gens, ils devraient être capables d’entendre la déclaration et la langue de la création de Dieu, qui leur proclame que Dieu existe et qu’Il les aime ! S’ils voulaient bien ouvrir les yeux et les oreilles, ils verraient et entendraient la déclaration et la langue de la création de Dieu, et ils sauraient que Dieu existe. —David Brandt Berg
Publié sur Anchor le 13 septembre 2016. Traduit de l’anglais par Bruno Corticelli
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