Souciez-vous des pauvres
Compilation
L'Esprit du Seigneur, l'Eternel, est sur moi, parce que l'Eternel m'a oint pour apporter de bonnes nouvelles aux débonnaires : Il m'a envoyé pour panser ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l'ouverture de la prison, … pour consoler tous ceux qui mènent deuil, pour mettre et donner à ceux de Sion qui mènent deuil l'ornement au lieu de la cendre, l'huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d'un esprit abattu.– Esaïe 61 :1-3[1].
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Nous avons été appelés par Dieu à aimer ce qui n’est pas aimable. C’est ce que Jésus a fait. Il s’est mêlé aux ivrognes et aux prostituées, aux publicains et aux pécheurs, sur les routes et dans les chemins, et Il les a contraints d’entrer[2]. Et c’est ce qu’Il nous a demandé de faire.
Les humbles et les faibles, ceux qui ont le cœur brisé, les gens du peuple, vont nous écouter avec plaisir.[3] Nous n’avons pas grand-chose matériellement et nous ne pourrons sans doute pas beaucoup les aider physiquement, mais nous pouvons certainement les aider spirituellement, ce qui est bien plus important – si important, en fait, qu’il n’y a pas de comparaison possible. Ainsi que Pierre le disait à l’infirme : « Je n'ai ni argent ni or, mais ce que j'ai, je te le donne: Au nom de Jésus Christ de Nazareth, lève-toi et marche. »[4]
Nous devrions aller partout où les gens nous recevront et écouteront notre message. Je crois que le Seigneur nous guide pour que nous nous occupions de ceux qui sont matériellement pauvres parce que ce sont ceux qui seront les plus réceptifs dans l’ensemble. Quand les gens sont dans la précarité ou dans l’incertitude et qu’ils craignent de perdre leur emploi et leur maison, ou qu’ils les ont déjà perdus, ils sont désespérés et remplis d’appréhension, et ils sont bien plus disposés à écouter les solutions de Dieu. Ceux qui sont à l’abri et sûrs d’eux ont davantage le sentiment de n’avoir besoin de rien. « Il a comblé de biens ceux qui sont affamés, et Il a renvoyé les riches les mains vides. »[5]
Vous souvenez-vous de l’histoire du Bon Samaritain ? Le Seigneur disait : « Tout ce que tu auras dépensé en plus, Je te le rembourserai Moi–même. »[6] Il a promis de subvenir à nos besoins et aux besoins de nos ministères si nous nous employons à sauver ceux que personne d’autre ne sauve. « Heureux celui qui se soucie du pauvre! Le jour du malheur, l'Eternel le délivre. L'Eternel le garde et lui conserve la vie. Il est heureux sur la terre, Et tu ne le livres pas au bon plaisir de ses ennemis. » « Celui qui a pitié du pauvre, prête à l’Eternel qui le lui revaudra. » Et « Celui qui donne aux pauvres ne sera pas dans le besoin. »[7]
C’est ainsi que nous avons commencé, en annonçant la Bonne Nouvelle à la lie de la société, aux gens que personne ne voulait approcher – les hippies ! Certains de leurs parents ne voulaient plus d’eux et les avaient chassés de la maison. Certains membres d’église ne voulaient même pas les accepter dans leurs églises. Certaines églises n’ont pas trouvé mieux pour interdire l’entrée de leur église aux hippies que de mettre des pancartes aux portails : « pieds-nus interdits. » Et c’était bien ciblé, puisque presque tous les hippies étaient pieds nus ou bien portaient des tongs ou des sandales.
J’étais inspiré par cette vision d’aller à la recherche des gens dont personne ne voulait – les paumés, les humbles, les laissés-pour-compte, les méprisés et les brisés – les exclus que personne ne cherchait et dont personne ne voulait, les indésirables dont personne ne se soucie.
Nous devons aimer les mal-aimés et les gens déplaisants. C’est ce que Jésus a fait ! Il est venu se mêler aux ivrognes et aux prostituées, aux publicains et aux pécheurs, sur les routes et sur les chemins, et Il les a contraints d’entrer ![8] Et c’est ce qu’Il nous a demandé de faire. – David Brandt Berg
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Le jeûne qui Me plaît est celui qui consiste à détacher les liens de la méchanceté, à délier les courroies de toute servitude, à mettre en liberté tous ceux que l’on opprime et à briser toute espèce de joug. C’est partager ton pain avec ceux qui ont faim, et offrir l’hospitalité aux pauvres sans abri, c’est donner des habits à celui qu’on voit nu, ne pas te détourner de ton prochain.
Alors, comme l'aurore, jaillira ta lumière, ton rétablissement s'opérera bien vite. Oui, alors la justice marchera devant toi, et la gloire de l'Eternel sera l'arrière–garde. Quand tu appelleras, l'Eternel répondra ; quand tu crieras à l'aide, Il dira : « Je suis là ! » … Si tu donnes ton pain à celui qui a faim et si tu pourvois aux besoins de l’opprimé, la lumière luira pour toi au milieu des ténèbres, et ton obscurité se changera pour toi en clarté de midi. – Esaïe 58:6-10[9]
Partager le cœur de Dieu.
L’une des déclarations les plus poignantes de toute la Bible se trouve en Genèse 6:6, où il est dit : « Alors l’Eternel fut peiné d’avoir créé l’homme sur la terre, et Il en eut le cœur très affligé. » Si nous ne sommes pas affligés de voir l’état du monde, nous sommes à mille lieues de comprendre ce que Dieu ressent.
Apprendre à connaître la vérité de Dieu est très différent de savoir ce qu’Il ressent. Apprendre à connaître sa vérité ne nous engage à rien et c’est relativement facile, mais partager son cœur exige de passer à l’action. La mission que nous a confiée Jésus-Christ est que nous allions dans tout le monde pour annoncer l’évangile, mais cela doit s’accompagner d’actes et de gestes de bonté, d’amour, de compassion, de justice et de miséricorde. Il ne s’agit pas de prouver aux gens que l’Evangile est vrai, mais que c’est la conséquence naturelle et inévitable de l’évangile à l’œuvre dans notre vie.
Nous vivons encore dans un monde d’injustice, de douleur et de souffrance, et nous pouvons en arriver à prêcher l’évangile aux gens sans vraiment aller à leur rencontre ou essayer de comprendre où ils en sont. Durant Son ministère, Jésus s’est fait l’ami des pauvres, Il a guéri des infirmes, a mangé avec les pécheurs, et a accueilli à bras ouvert tous ceux dont Il croisait la route. Sa mission était de faire ce qui plaisait à Son Père, à la fois en prêchant l’évangile et en aimant les gens. Nous ne pouvons évangéliser le monde sans nous soucier du sort des gens, car cela annule l’amour de Dieu en nous.
La réalité de nos vies spirituelles est mise en évidence par ce qui émane de nous en bienfaits et en bénédictions pour les autres. La véritable église de Jésus-Christ ne se manifeste pas principalement par des idées, la doctrine et la vérité, mais par l’essentielle manifestation de Dieu qui se répand dans nos foyers, nos communautés, notre voisinage, nos villes, et tout autour du monde. En tant que Chrétiens, nous sommes placés dans le monde pour devenir le sel et la lumière qui apportent l’amour de Dieu à un monde en souffrance. – Charles Price
Défendre les faibles
Défendez le faible, l’orphelin ; soyez justes à l’égard du pauvre et du malheureux, libérez le faible et le misérable, délivrez–les de la main des méchants. – Psaume 82 :3-4[10].
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De nos jours il est de bon ton de parler des pauvres. Malheureusement il n’est pas bien vu de parler avec eux. – Mère Teresa
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Beaucoup de célébrités sont connues pour leur engagement. Elles récoltent des fonds pour ceux qui souffrent du SIDA, organisent des concerts de rock pour aider les victimes de tremblements de terre ou d’inondations, ainsi que des téléthons pour lever des fonds et sensibiliser le public sur certaines maladies. Récolter de l’argent pour les causes désespérées est à la mode de nos jours.
Jésus avait Lui aussi un faible pour les pauvres et les nécessiteux. Mais Il a fait bien plus que d’organiser des concerts caritatifs ou récolter de l’argent. Il les a regardés droit dans les yeux, eux et leur souffrance. Il a touché le lépreux, guéri l’aveugle, Il a parlé avec la veuve, la femme adultère, et la Samaritaine au puits. Sa conduite était scandaleuse. C’était révolutionnaire.
Jésus appelle Ses disciples à suivre Son exemple, à aider les pauvres et défendre les faibles. Accepterez-vous d’adopter un orphelin ou de vous lier d’amitié avec un sans-abri ? Vous porterez-vous volontaires pour servir dans une soupe populaire, une banque alimentaire ou un refuge ? Récolter de l’argent aide la cause des pauvres, mais c’est seulement en ayant un contact personnel, quand nous les regardons dans les yeux et que nous les touchons, que nous aimons les déshérités de la façon dont Jésus les a aimés. Et ça, c’est révolutionnaire. – Auteur inconnu[11]
Publié en anglais sur Anchor le 7 juillet 2015. Traduit de l’original « Consider the Poor » par Jeff de Tahiti et Bruno Corticelli.
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[1] SEM
[2] Luc 14:23.
[3] Marc 12:37
[4] Actes 3:6.
[5] Luc 1:53 SEM.
[6] Luc 10:35.
[7] Psaume 41:1,2 SEG21. Proverbes 19:17, 28:27 SEM.
[8] Luc 14:23.
[9] SEM
[10] SEM
[11] Every Day with Jesus [Chaque jour avec Jésus] (Worthy Publishing, 2011).
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