Marcher par la foi, non par la vue

 [Walking By Faith, Not Sight]

 Compilation

 En 2 Corinthiens 5:6–7, nous lisons : « Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et nous savons qu’en demeurant dans ce corps, nous demeurons loin du Seigneur, car nous marchons par la foi et non par la vue. »[1] D’autres versions de la Bible emploient le verbe vivre plutôt que marcher. Dans ce verset, « marcher » est une métaphore pour parler de la manière dont une personne mène sa vie. [NDT: En anglais, l’expression « all walks of life » – littéralement, « toutes les façons de marcher dans la vie » – signifie « tous les milieux/toutes les couches de la société ».]

L’apôtre Paul rappelle à ses lecteurs que les disciples du Christ ne doivent pas fonder leur vie sur des bases qui n’ont aucune importance éternelle. Au lieu de rechercher les choses de ce monde, un chrétien devrait se concentrer sur les réalités invisibles, comme Jésus et le ciel. Paul continue en disant : « Aussi, que nous restions dans ce corps ou que nous le quittions, notre ambition est de plaire au Seigneur. Car nous aurons tous à comparaître devant le tribunal du Christ, et chacun recevra ce qui lui revient selon les actes, bons ou mauvais, qu'il aura accomplis par son corps. »[2] Jésus nous a recommandé de nous amasser des richesses dans le ciel.[3] Il a promis de récompenser tous ceux qui font sa volonté[4] et de punir ceux qui Le rejettent.[5]

Marcher en étant guidé par la foi, c’est vivre à la lumière des conséquences éternelles. Marcher par la foi, c’est craindre Dieu plus que les hommes ; c’est obéir à la Bible même lorsqu’elle est en conflit avec des commandements humains ; c’est choisir la justice plutôt que le péché, quoi qu’il puisse en coûter ; c’est faire confiance à Dieu en toute circonstance ; et c’est avoir la conviction que Dieu récompense ceux qui Le cherchent, peu importe qui dit le contraire.[6]

Plutôt qu’aimer les choses qui font partie du monde[7], les chrétiens devraient vivre de manière à glorifier en Dieu dans tout ce qu’ils font.[8] Vivre de cette manière requiert d’avoir la foi parce que l’on ne peut pas voir, ni entendre ni toucher les choses spirituelles. Quand nous fondons notre vie sur la vérité de la Parole de Dieu, plutôt que sur la philosophie en vogue de notre époque, nous allons à l’encontre de nos penchants naturels. … Pour marcher par la foi, il faut que nous mettions notre cœur en harmonie avec le Saint-Esprit et la vérité de sa Parole.[9] Nous choisissons de vivre en accord avec ce que Dieu nous révèle, plutôt que de nous fier à notre entendement.[10]—Tiré de gotquestions.org[11]

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Avez-vous déjà essayé d’imaginer que vous étiez aveugle ? Je l’ai fait plusieurs fois, en marchant les yeux fermés, pour essayer de m’identifier aux personnes aveugles. Au bout de quelques pas, j’étais complètement déboussolé. C’est tellement anormal de marcher sans voir où nous allons...  

La Bible nous met au défi de « marcher par la foi, et non par la vue. » C’est une tâche qui est aussi contre nature que de marcher les yeux fermés. Mais plus nous avançons, plus notre marche devient agréable et plus nous sommes confiants de notre destination. Et en définitive, c’est bien de cela qu’il s’agit – « la foi, c'est la ferme assurance des choses qu'on espère. »[12] —Shane Scott[13]

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On a un exemple classique de la foi contre la vue avec la tentative de Pierre de marcher sur l’eau du Lac de Galilée. Une nuit, Pierre et ses compagnons se trouvaient dans un bateau malmené par la tempête. Ils étaient en grand danger et risquaient de sombrer quand, tout à coup, ils ont vu Jésus marcher vers eux, sur les vagues houleuses, et leur dire de ne pas avoir peur.

Alors Pierre Lui dit : « Si c'est bien Toi, Seigneur, ordonne-moi de venir Te rejoindre sur l'eau. –Viens, lui dit Jésus. Aussitôt, Pierre descendit de la barque et se mit à marcher sur l'eau, en direction de Jésus. [Jusque-là, tout va bien !] Mais quand il remarqua combien le vent soufflait fort [voilà que la foi cède le pas à la vue !], il prit peur et, comme il commençait à s'enfoncer, il s'écria : –Au secours! Seigneur! Immédiatement, Jésus lui tendit la main et le saisit. –Ta foi est bien faible! lui dit-Il, pourquoi as-tu douté? »[14]

Un des plus gros obstacles à la foi, c’est que le monde qui nous entoure a l’air si réel, comme les eaux qui tourbillonnaient autour de Pierre. Nous, qui sommes faits de la poussière du sol, sommes naturellement liés au monde physique. Nous souffrons quand nous sommes malades. Nous subissons des intimidations ou des menaces de la part de voisins ou de parents. Quand nous perdons notre emploi, nous ressentons la dure réalité d’une lettre de licenciement et de l’accumulation des factures. Les problèmes familiaux sont bien réels. Les résultats d’examens médicaux sont réels. Tout comme les tentations et les faiblesses de la chair.

Quelle que soit la situation, de quelque côté que nous nous tournions, nous voyons, nous entendons, nous goûtons, nous sentons et ressentons la réalité physique. Nous en prenons connaissance par l’intermédiaire de nos sens. Mais il existe une autre dimension essentielle : celle de la foi …

Si notre esprit est principalement fixé sur le monde et les choses matérielles, il nous est très difficile d’exercer l’élément spirituel de la foi. Nous sombrons facilement dans les eaux du doute, comme c’est arrivé à Pierre. …

D’un autre côté, une des clés pour fortifier notre foi consiste à chasser le matériel de notre esprit pour nous concentrer sur le spirituel. Nous pouvons nous remplir l’esprit de compréhension spirituelle, en étudiant la Parole de Dieu et en permettant à l’Esprit de Dieu de travailler en nous. De plus, par des prières concentrées sur Dieu, notre esprit se fixera davantage sur la réalité de la présence de Dieu dans notre vie. —Auteur inconnu[15]

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Certains problèmes sont de courte durée, comme par exemple, une grippe ou une brouille temporaire avec un collègue de travail. D’autres peuvent durer beaucoup plus longtemps, comme une maladie chronique, un handicap ou une addiction, la perte d’un être cher ou une bataille continuelle avec une faiblesse personnelle, comme la colère ou les sautes d’humeur. Vous devrez peut-être vous débattre contre des difficultés de ce genre pendant des semaines, voire des mois ou même des années.

Parfois, les problèmes persistent même quand vous avez l’impression d’avoir fait tout votre possible : vous avez prié, vous avez lu la Parole de Dieu et vous l’avez appliquée, vous avez invoqué ses promesses et vous avez vraiment essayé de Lui faire confiance. Pourtant, vous ne voyez aucune réponse, et cela peut être très décourageant.

Dans ces cas-là, Dieu est peut-être en train de vous mettre à l’épreuve pour voir si vous allez continuer à Lui faire confiance, à Le croire et à Le remercier pour toutes les bénédictions qu’Il vous a déjà envoyées, même si, apparemment, Il n’exauce pas vos prières dans ce cas particulier. « Car nous vivons guidés par la foi, non par la vue. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »[16] Dieu aime voir la manifestation de la foi de ses enfants, et Il a promis de récompenser généreusement ceux qui endurent la mise à l’épreuve de leur foi.

Si Dieu cherche à faire éclore une certaine qualité dans votre vie, le processus prendra sans doute un certain temps. Les morceaux de charbon ne se transforment pas en diamants du jour au lendemain ; nos vies non plus.

Quand vous sentez que vous êtes au bout du rouleau, tenez bon encore un peu. La patience est souvent la clé qui ouvre la porte des bénédictions de Dieu, et parfois, nous devons tout simplement attendre sa réponse. Nous nous attendons peut-être à ce que Dieu résolve nos problèmes tout de suite, mais Il sait qu’il vaut mieux attendre un peu. Dieu intervient toujours au bon moment. « Tout ce qu'Il fait est magnifique. »[17] Faites-Lui confiance!

Avoir la foi, c’est croire. Avoir la foi, c’est faire confiance. La foi n’abandonne pas. La foi refuse de dire qu’une chose est impossible. La foi refuse que les circonstances ou l’adversité la privent de sa joie et de sa paix.

Si nous refusons de reconnaître la défaite, mais que nous nous accrochons à Dieu quoiqu’il advienne, si nous sommes déterminés à croire en ses promesses, même si nous ne voyons pas leur accomplissement immédiatement, nous finirons par être victorieux. Une telle foi ne peut être vaincue. Dieu viendra toujours à la rescousse.—Shannon Shayler

Publié sur Anchor le 30 juin 2016. Traduit de l’anglais par Bruno et Françoise Corticelli.

Publié dans: compilation, foi, persévérance, prière

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