L’assurance des choses qu’on espère
[Assurance of Things Hoped For]
Virginia Brandt Berg
La question est de savoir comment on peut savoir à partir de quand on n’a plus besoin de prier pour quelque chose. Peut-on vraiment savoir à quel moment on peut arrêter de demander à Dieu de nous exaucer, et où on peut commencer à Le remercier de nous avoir donné ce qu’on Lui a demandé ? Je crois que c’est possible de le savoir.
Relisons la définition que la Bible nous donne de la foi. « La foi est une façon de posséder ce qu’on espère, c’est être sûr de réalités qu’on ne voit pas. »[1] Donc, je crois que lorsque vous arrivez à ce moment crucial où vous avez l’assurance de posséder ce que vous espérez, vous n’avez pas besoin de le demander plus longtemps. C’est à ce moment-là que vous avez l’assurance. C’est ça l’expérience de la foi, et c’est par le truchement de cette foi que Dieu nous parle quand nous prions.
Maintenant, une question se pose : Comment peut-on obtenir de Dieu l’assurance qu’on a été entendu, la conviction intime qu’Il nous a répondu ? Si vous priez sincèrement pour une chose dont vous êtes certain qu’elle plairait à Dieu et que vous êtes inébranlable dans votre foi, vous en arriverez à la conviction que vous n’avez plus besoin de prier pour cela. Pourquoi ? Parce que vous avez l’assurance dans votre cœur, parce que vous savez que Dieu vous a entendu et que vous n’avez pas besoin de continuer à Lui demander encore et encore de vous exaucer. En fait, vous pourriez même sentir que vous ne pouvez plus prier pour cela, parce que, par la foi, vous avez reçu ce que vous Lui avez demandé.
Maintenant que vous avez médité les promesses de Dieu au point qu’est née dans votre cœur cette assurance de posséder les choses que vous espérez, vous venez humblement devant le Seigneur avec votre désir et vous entrez dans la foi qui voit la chose que vous avez demandée. Vous croyez, comme le dit la Parole de Dieu, que « celui qui demande reçoit. »[2] Vous croyez aussi en la promesse qui dit : « tout ce que vous demandez dans vos prières, croyez que vous l’avez reçu et cela vous sera accordé. »[3] Et vous croyez également 1 Jean 5.14 et 15 : « Et voici quelle assurance nous avons devant Dieu : si nous demandons quelque chose qui est conforme à sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, nous savons aussi que l’objet de nos demandes nous est acquis. »
Voyez-vous, la foi avec laquelle vous avez commencé à prier se fortifie de plus en plus, et la foi assurée vient vous empêcher de prier plus longtemps pour ce que vous désirez obtenir. Vous avez une telle assurance que Dieu votre Père vous a exaucé, que votre foi est vraiment devenue appropriation et possession. Mais rappelez-vous que la foi est un don de Dieu et qu’Il vous donne le pouvoir de recevoir, seulement si vous priez fidèlement et que vous lisez sa Parole bénie.
Trop souvent, nous demandons mais nous ne croyons pas Dieu, alors nous ne recevons pas ce que nous avons demandé. Une fois, j’avais demandé quelque chose à Dieu pendant très longtemps, et j’étais assise là à me demander ce qui ne collait pas. Dieu a parlé à mon cœur d’une petite voix très douce, mais très claire, en disant : « Eh bien, accepte ! Tu n’as qu’à l’accepter ! Pourquoi ne l’acceptes-tu pas ? »
Ce qu’il faut bien retenir ici, c’est que la Parole de Dieu est vraie. Vous devez y croire en dépit de tout ce que les gens pourront dire de contraire et des circonstances et des conditions qui vous entourent. Dieu est toujours fidèle, mais bien souvent, le Diable, qui est le père du mensonge, nous tente de croire et d’accepter nos impressions et de nous arrêter aux circonstances au lieu de croire la Parole de Dieu.
Nous avons cette leçon sur la guérison du fils d’un haut fonctionnaire qui avait appris que Jésus était venu de Judée en Galilée. Il s’en alla supplier Jésus de venir guérir son fils qui était mourant. Trop souvent, lorsque l’on fait une prière pour notre délivrance, nous ne voulons pas croire à la délivrance tant que nous ne ressentons pas une puissance surnaturelle ou une sensation extraordinaire. Parfois cela arrive, mais souvent il n’y a rien que nous puissions voir, ressentir ou entendre. Mais ce haut fonctionnaire ne demandait rien de tout cela. Dans son cas, il y avait urgence. Son fils était mourant, et il dit : « Viens vite avant que mon petit garçon ne meure. » Sa foi n’a pas hésité à présenter sa pétition avec sérieux et humilité, et le Seigneur l’a récompensé, en lui disant : « Va, rentre chez toi, ton fils est vivant. »[4]
Et ce haut fonctionnaire est rentré chez lui. Il n’avait pas d’autre possibilité que de croire la parole du Christ. Il ne pouvait pas voir immédiatement son fils pour vérifier si son état s’était amélioré ou non. Il n’y avait aucune confirmation visible, et il fallait qu’il croie que son fils avait été guéri, simplement parce que Jésus l’avait dit et que sa parole était la vérité. Oh, si seulement nous pouvions croire que le Christ a tenu ses promesses quand nous les invoquons en son nom, avant même que nous puissions voir une indication tangible qui confirmerait ce que nous avons cru.
Nous n’avons pas encore compris à quel point la foi est différente de la vue. Comme nous limitons Dieu en nous fiant seulement à nos cinq sens physiques ! Nous lisons que l’homme crut la parole que Jésus venait de lui dire et qu’il se mit en chemin pour rentrer chez lui. Il ne se fia pas à ce qu’il ressentait, ou à ce qu’il voyait, ou à ce qu’il entendait. Il crut simplement la parole du Seigneur. Je me demande si, à sa place, vous auriez douté de la délivrance du Seigneur jusqu’à ce que vous rencontriez le serviteur qui apportait la bonne nouvelle de la guérison du fils ?
Ne limitons pas Dieu en Lui demandant de voir ceci ou cela, ou qu’Il nous envoie un signe, une preuve surnaturelle. Croyons-le sur parole ! Fiez-vous à sa précieuse Parole ; elle ne vous décevra jamais. Vous pouvez faire confiance à la Parole et tenir ferme après avoir fait tout ce qui était possible, car Dieu est sur le trône. La prière change les choses, et elle changera les choses pour vous si seulement vous croyez.
Tiré de la transcription et de l’adaptation d’une émission de la série Meditation Moments. Publié sur Anchor le 3 décembre 2018. Traduit par Bruno Corticelli.
Lu par Marcel Minéo. Musique de Jonathan Helper
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