La justice de Dieu
[God’s Righteousness]
Compilation
La justice est l’essence même de Dieu. « Jésus-Christ, notre Dieu et notre Sauveur, car il est juste. »[1] « Dieu est un juste juge. »[2] « Car l’Eternel est un Dieu juste, un Dieu qui aime la justice. »[3] …
Dieu ne se trompe jamais. Il n’a jamais rendu une mauvaise décision, Il n’a jamais eu une mauvaise attitude, pris une mauvaise direction, jamais dit une mauvaise parole ou mal agi. Il n’est jamais en retard ni en avance, Il n’est jamais trop fort ou trop faible, trop rapide ou trop lent. Il est juste.
S’agissant de justice, Dieu est l’as des as. Et s’agissant de justice, nous ne savons même pas par où commencer. Cela explique notre difficulté.
Dieu qui est juste acceptera-t-Il de passer l’éternité avec ceux qui ne le sont pas ? Est-ce que Harvard accepterait un élève qui a quitté le lycée en troisième ? Si tel était le cas, ce serait un geste bienfaisant, mais ce ne serait pas juste. Si Dieu acceptait l’injuste, l’invitation n’en serait que plus charitable, mais serait-ce juste ? Aurait-Il raison d’ignorer nos péchés ? D’abaisser ses critères ? Non. Ce ne serait pas juste. Et si Dieu est bien quelque chose, Il est juste…
Pour emprunter l’analogie de Paul : « nous sommes pécheurs, tous autant que nous sommes, tous dans le même bateau qui prend l’eau. »[4] Alors que sommes-nous censés faire ?
C’était à la fois le plus beau et le plus terrible moment de tous les temps. Jésus se tenait devant le Juge suprême du ciel. Balayant d’une main toute la création, Il plaida : « Punis-moi pour leurs fautes. Tu vois ce meurtrier ? Applique-moi sa sentence. La femme adultère ? Je me chargerai de sa honte. Le bigot, le menteur, le voleur ? Fais-Moi ce que Tu leur ferais. Traite-Moi comme un pécheur. »
Et c’est ce que Dieu a fait. « Le Christ lui-même a souffert la mort pour les péchés, une fois pour toutes. Lui l’innocent, il est mort pour des coupables, afin de vous conduire à Dieu. »[5]
Oui, Dieu est l’essence même de la justice, et non, nous n’avons aucune justice, et oui, Dieu réclame justice. « Mais maintenant, il nous a été dévoilé comment être en règle avec Dieu. »[6]
David l’a exprimé ainsi : « il me conduit dans les sentiers de la justice. »[7]
Le chemin qui mène à la justice est un sentier étroit et tortueux qui mène au sommet d’une colline escarpée. Au sommet de la colline, il y a une croix. —Max Lucado[8]
Toujours bon, vrai, et juste
La justice de Dieu signifie que son être, c’est-à-dire sa nature et sa personnalité, est toujours juste – Il est bon, vrai, et juste ; Il est Lui-même le modèle ultime de ce qui est juste. En Lui, il n’y a aucune faute. Parce qu’Il est la justice par excellence, Il fait systématiquement et sans exception ce qui est bien. Il est l’intégrité même, la bonté, la droiture.
« L’Eternel est droit : il est mon rocher, on ne trouve en lui aucune injustice. »[9]« Il est comme un rocher, ses œuvres sont parfaites, tout ce qu’il fait est juste. Il est un Dieu fidèle qui ne commet pas d’injustice, c’est un Dieu juste et droit. »[10]
Parce que Dieu est juste par nature, Il est impartial et équitable dans toutes ses voies, y compris dans ses rapports avec l’humanité. Parce que Dieu est saint, Il n’y a pas de péché en Lui, et parce qu’Il est juste, Il est tenu de traiter les gens comme ils le méritent. Dieu récompense les hommes droits, ceux qui se comportent conformément à la volonté de Dieu, à sa Parole et à ses voies.[11] Pour la même raison, si quelqu’un pèche, il doit y avoir une punition.[12] S’il n’y avait ni rétribution ni châtiment, alors Dieu serait partial, et donc injuste – ce qu’Il ne peut pas être, car cela irait à l’encontre de sa nature et son essence.
La plupart d’entre nous ont du mal à accepter l’idée que les jugements de Dieu sur les pécheurs sont quelque chose de bon et d’équitable. Nous aimons concevoir Dieu comme le Dieu d’amour, et Il est indéniablement le Dieu d’amour. Il nous aime sans réserve, même lorsque nous péchons. Il aime même ceux qui pèchent avec arrogance. Parce que son amour est l’essence même de sa nature et de sa personnalité, Il nous aime intrinsèquement. Toutefois, Il n’aime pas nos péchés. Nos péchés nous séparent de Lui.
Parce qu’Il est suprêmement saint, Il ne peut accepter le péché ; et parce qu’Il est juste, le péché doit être puni ou expié. Toutefois, parce qu’Il nous aime, Il a fait en sorte que nos péchés soient expiés par la mort et la résurrection de Jésus, afin que nous n’ayons pas à être séparés de Lui et punis pour nos péchés.
Dans un sens, on pourrait dire que la combinaison de la sainteté de Dieu, de sa droiture, et de sa justice condamne pleinement l’humanité. Tous les êtres humains sont des pécheurs, et cela offense la sainteté de Dieu – qui est sa nature intime. Parce qu’Il est juste et droit, Il doit donner à chacun ce qu’il mérite ; et ce que nous méritons tous, en tant que pécheurs, c’est d’être punis pour nos péchés. Puisque la sainteté de Dieu exige qu’Il soit séparé du péché, nous méritons, à cause de nos péchés, d’être séparés de Lui pour toujours. Certains penseurs Chrétiens pensent que c’est cela l’enfer – une séparation permanente de Dieu, une existence loin de Lui sans aucune conscience de sa présence, un abandon tel qu’Il est absent lorsque nous voulons communiquer avec Lui ou recevoir son aide. Certains conçoivent l’enfer comme une culmination et une continuation des choix que les gens ont fait pour éloigner ou expulser Dieu de leur existence dans la vie présente, et qui trouvent leur prolongement, avec une intensité accrue, dans l’au-delà.
La justice de Dieu peut paraître effrayante à bien des égards. Le fait de savoir que Dieu hait le péché, qu’Il ressent de l’indignation chaque jour, et que le péché doit être puni peut être terrifiant. D’un autre côté, c’est pour cela que le salut est si beau et si important. Dieu nous aime et Il a envoyé son Fils nous sauver de la punition que nous, pécheurs, méritions « L’amour consiste en ceci : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés ; il a envoyé son Fils qui s’est offert en sacrifice pour le pardon de nos péchés. »[13]
Jésus a souffert pour nous, Il a porté nos péchés sur la croix, il a été puni pour nos fautes. C’est cela la splendeur de l’amour de Dieu pour nous. Nous n’avons pas à vivre dans la crainte d’un jugement. Il a fait en sorte que nous soyons connectés à Lui, et que nous devenions ses enfants plutôt que d’être condamnés à être séparés de Lui. Nous avons cette merveilleuse assurance, et cela nous fait prendre conscience de l’importance de partager le salut en témoignant aux autres. —Peter Amsterdam
L’échange
Les dictionnaires définissent la justice comme « une qualité morale qui invite à respecter ce qui est juste et équitable. » Un tel principe est caractérisé par des critères reconnus de moralité, de justice, de vertu et de droiture. Le critère biblique de la justice humaine est la propre perfection de Dieu dans chacun de ses attributs, de ses attitudes, de ses comportements, et de ses paroles. C’est ainsi que les lois de Dieu, telles qu’elles figurent dans la Bible, décrivent à la fois sa propre personnalité et constituent le fil à plomb au moyen duquel Il évalue la justice humaine.
Le mot grec du Nouveau Testament traduit par « justice » décrit principalement un comportement vis à vis des autres, en particulier en ce qui concerne le respect des droits des personnes dans les affaires, dans les questions de droit, et pour commencer, dans la relation à Dieu. C’est l’opposé de la méchanceté, le comportement de celui qui, par un égoïsme flagrant, ne révère pas plus Dieu qu’il ne respecte les hommes. La Bible décrit une personne juste comme étant droite et intègre, qui rend des comptes à Dieu et a confiance en Lui.[14]
La mauvaise nouvelle c’est que l’homme ne peut pas atteindre la vraie et parfaite justice par lui-même ; la barre est tout simplement trop haute. La bonne nouvelle c’est que la vraie justice est possible pour l’homme, mais seulement par la purification du péché par Jésus-Christ et par l’intervention du Saint-Esprit. Nous n’avons aucun moyen de parvenir à la justice en nous-mêmes et par nous-mêmes. Mais les chrétiens possèdent la justice du Christ, parce que « Celui qui était innocent de tout péché, Dieu l’a condamné comme un pécheur à notre place pour que, dans l’union avec le Christ, nous soyons justes aux yeux de Dieu. »[15] C’est une vérité extraordinaire. Sur la croix, Jésus a échangé notre péché contre sa parfaite justice afin que nous puissions un jour nous tenir devant Dieu et qu’Il ne voie pas nos péchés, mais la sainte justice du Seigneur Jésus. —Extrait de gotquestions.org[16]
Publié sur Anchor le 9 avril 2019. Traduit de l’anglais par Jeff de Tahiti et Bruno Corticelli.
Lu par Marcel Minéo. Musique de Jonathan Helper
[1] 2 Pierre 1.1 PVV.
[2] Psaume 7.11 BDS.
[3] Psaume 11.7 BDS.
[4] Romains 3.19 traduction libre.
[5] 1 Pierre 3.18 BDS.
[6] Romains 3.21 PVV.
[7] Psaume 23.3 SEG21.
[8] Max Lucado, Traveling Light (2003).
[9] Psaume 92.15 BDS.
[10] Deutéronome 32.4 BDS.
[11] 1 Corinthiens 2.9 ; Matthieu 25.34.
[12] Romains 2.5–11.
[13] 1 Jean 4.10 BFC.
[14] Psaume 33.18–22.
[15] 2 Corinthiens 5.21 BDS.
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