Des vœux différents pour le nouvel an
[A Different Kind of New Year’s Wish]
Une compilation
Personne ne sait ce que l’avenir nous réserve. Nous sommes prompts à souhaiter une « bonne année » le 1er janvier, mais en fait nous avons très peu d’emprise sur la façon dont les choses se dérouleront. « Ne te vante pas de ce que tu feras demain », nous dit la Bible.[1] Durant l’année qui vient de s’écouler, partout dans le monde, les gens ont connu des moments très difficiles, et les vœux de bonheur et de réussite typiques du Nouvel An paraissent sonnent un peu creux.
C’est une bonne chose de programmer à l’avance et de jeter des bases solides dans notre vie personnelle et professionnelle, mais dès le départ nous savons que l’année sera pleine d’événements et de circonstances que nous n’avions pas prévus, et que notre capacité à les influencer sera limitée.
Toutefois, ce n’est pas forcément mauvais, si cela nous rappelle qu’au bout du compte, c’est entre les mains de Dieu que nous et nos proches serons le plus heureux et le plus en sécurité. Peut-être qu’au lieu de souhaiter les manifestations extérieures de bonheur aux êtres qui nous sont chers, devrions-nous leur souhaiter d’être connectés à la source de ces bénédictions, notre Père qui nous aime et a promis : « Je ne te laisserai pas : non, je ne t’abandonnerai jamais. »[2]
Que cette année nous apporte la prospérité ou l’adversité, la santé ou la maladie, l’amour ou le chagrin, nous avons l’assurance de l’amour de Dieu et de sa présence, de sa capacité à répondre à nos prières et de sa détermination à faire en sorte que tout contribue au bien de ses enfants et de ceux qui L’aiment.[3] Dieu n’oublie jamais ses promesses et Il ne se trouve jamais dans l’incapacité de les honorer. Comme Paul l’a souligné : « Toutes les promesses de Dieu ont été accomplies en Christ par un ‘Oui’ retentissant ! »[4]
Que Dieu vous bénisse de sa présence et de sa bienveillance tout au long de l’année qui vient de commencer.—Samuel Keating
*
Dès le matin, annonce-moi ta bienveillance,
Car c’est en toi que j’ai mis ma confiance !
Fais-moi connaître la voie que je dois suivre,
Car c’est vers toi que je me tourne !—Psaume 143:8
Une prière pour le nouvel an
En ce début d’année, je me souviens de cette chanson populaire des années 1970 : « Jour après jour, jour après jour, oh Seigneur, pour ces trois choses je prie : Te voir plus clairement, T’aimer plus tendrement, Te suivre de plus près, jour après jour ».[5]
Te voir plus clairement… La Bible nous dit que Dieu est Esprit.[6] Il est invisible, et pourtant nous pouvons Le voir—en Jésus, dans l’amour que les croyants ont entre eux, dans les merveilles du monde qu’Il a créé.[7]
T’aimer plus tendrement… « Présentons-nous devant Lui avec des prières de reconnaissance. »[8] Je peux montrer à Dieu mon amour en Le remerciant pour ses bienfaits. Le psaume 118.24 dit : « Voici le jour que l’Éternel a fait : qu’il soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie ! » J’essaierai d’avoir une attitude de gratitude chaque jour de cette nouvelle année.
Te suivre de plus près… C’est sans doute ce qui est le plus difficile ; mais si je me tourne vers Lui et que je L’aime, je ressentirai sa présence qui me guidera avec bienveillance là où Il souhaite me conduire. Et je pourrai entonner cette vieille chanson : « Mon Seigneur connaît le chemin à travers le désert, je n’ai qu’à Le suivre. Sa force est suffisante pour aujourd’hui, et je n’ai besoin de rien d’autre pour demain. Mon Seigneur connaît le chemin à travers le désert, je n’ai qu’à Le suivre ! »[9]
Enfin, et surtout, je Lui demande de me donner la paix de l’esprit. Jésus disait : « C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne. Je ne vous la donne pas à la manière du monde. Ne soyez pas inquiets, ne soyez pas effrayés. »[10] Et Paul nous livre le secret en précisant : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute circonstance demandez à Dieu dans la prière ce dont vous avez besoin, et faites-le avec un cœur reconnaissant. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l’on peut imaginer, gardera vos cœurs et vos pensées en communion avec Jésus-Christ. »[11].—Rosane Pereira
Parce que le monde a besoin d’un Sauveur
Noël … Jour de l’An… Des fêtes qui sont symboles d’amour, de joie, d’espoir et de réjouissance. C’est, pour beaucoup d’entre nous, la période de l’année que nous préférons. Malheureusement, avec toute cette frénésie, cette joie et ces réjouissances, nous avons tendance à oublier le triste sort de ceux qui nous entourent et peut-être même de ceux qui, parmi nous, redoutent de voir le jour se lever, sans parler de l’aube d’une nouvelle année. Tout ne va pas bien pour ceux qui pleurent la perte d’un être cher, ou qui luttent contre une maladie chronique, pour ceux qui ont du mal à rembourser leurs dettes, ou dont le mariage est en perdition.
À l’échelle du monde, c’est encore plus inquiétant. Il y a des guerres, des rumeurs et des menaces de guerre, des tremblements de terre, des tsunamis, des cyclones, de gigantesques feux de forêt, des épidémies, la sécheresse, la pauvreté, le réchauffement climatique, etc. Les belles promesses et les pitoyables efforts des messies géopolitiques, des magiciens de l’économie et des champions de la santé sont totalement disproportionnés au regard de l’ampleur de la crise.
En tant que simples mortels qui luttons pour régler des problèmes d’ordre cosmique par des moyens terrestres, nous avons tout intérêt à admettre haut et fort que nous avons besoin d’une aide bien plus importante que tout ce que nous sommes capables de créer de nos propres mains ou par notre intelligence. Nous avons besoin de l’aide du Créateur du cosmos qui a les moyens de remédier à cette catastrophe d’ampleur cosmique créée par l’homme.
L’apôtre Pierre, prenant la plume en plein milieu d’une sévère persécution, suggère à la jeune Église primitive, qui souffre sous la tyrannie d’un Néron dérangé, de rester séparée du monde et de révérer le Christ comme Seigneur, celui qui est né à Bethléem d’une vierge, l’enfant et le roi annoncé par les prophètes. ... L’antidote au désespoir et à la détresse, dit Pierre, est de reconnaître le Sauveur envoyé par Dieu, Jésus-Christ, et de L’adorer comme Seigneur. Le Fils de Dieu est devenu le Fils de l’Homme, en sorte que les fils et les filles des hommes puissent devenir fils et filles de Dieu.
Le Christ Jésus est celui qui ouvre la porte de l’espoir dans ce monde qui, sans Lui, serait sans espoir. Jésus-Christ est notre espoir entièrement suffisant. Il est l’espérance assez grande pour répondre à toute la souffrance et la mort, assez grande pour toute l’humanité et toute la création.
Peter pousse cette pensée plus loin. Si le Christ est vraiment Seigneur, ceux qui le suivent devraient être des agents d’espérance dans ce monde qui cherche désespérément l’espoir. ... Pouvons-nous présenter le Christ comme la lumière et la vie dans un monde de ténèbres ? Pouvons-nous multiplier l’espoir dans un monde qui a besoin d’un sauveur ? Le Christ est le don de l’espérance, et c’est en Lui que ces questions trouvent leur réponse. —Charles Premkumar Joseph[12]
Sa présence indéfectible
Le voici au seuil d’une nouvelle année,
Ses pages sont encore vierges.
Oh, mes pieds trembleraient
Si j’arpentais seul ses sentiers !
Mais j’ai entendu un murmure,
Je sais que je serai béni ;
« Ma présence ira avec toi,
Et je te donnerai du repos. »
Que m’apportera la nouvelle année ?
L’amour et le ravissement,
Ou la solitude et le malheur ?
Chut ! J’entends sa douce voix,
Je serai sûrement heureux ;
« Ma présence ira avec toi,
Et je te donnerai du repos. »
—Auteur inconnu
À l’assaut de la nouvelle année
Relever les défis de la nouvelle année est souvent comparé à l’ascension d’une montagne : bien que cela nécessite un effort considérable et potentiellement dangereux, de formidables récompenses attendent ceux qui relèvent le défi et n’abandonnent pas avant d’être parvenus au sommet.
Mais parfois, nous devenons trop sûrs de nous-mêmes et nous croyons pouvoir faire cavalier seul. Si nous sommes intelligents, nous admettrons que nous avons besoin de l’aide d’un guide de montagne, et bien sûr, il n’y a pas de meilleur guide que Jésus, que la Bible appelle le « Souverain Pasteur » de notre âme.[13] Il sait où se trouvent les verts pâturages, et les dangers. Si nous restons proches de Lui, Il nous aidera à atteindre nos objectifs pour l’année qui commence, à conquérir le sommet et à connaître la paix que nous procure sa présence.
Le début de l’année est un bon moment pour méditer sur les douze mois qui viennent de s’écouler, pour remercier Dieu des bénédictions qu’il nous a prodiguées et ouvrir notre cœur et notre esprit en préparation à ce qu’Il nous réserve pour l’année à venir.—Curtis Peter Van Gorder
*
« Car moi je connais les projets que j’ai conçus en votre faveur, déclare l’Éternel : ce sont des projets de paix et non de malheur, afin de vous assurer un avenir plein d’espérance. » Jérémie 29:11[14]
Publié sur Anchor le 29 décembre 2020. Traduit de l’original par Clotilde Marie.
Lu par Marcel Minéo. Musique de Jonathan Helper
[1] Proverbes 27.1.
[2] Hébreux 13.5.
[3] Romains 8.28.
[4] 2 Corinthiens 1.20
[5] Stephen Schwartz dans Godspell (1971).
[6] Jean 4.24.
[7] Colossiens 1.15; Romains 1.20.
[8] Psaume 95.2.
[9] Sidney E. Cox (1887–1975).
[10] Jean 14.27.
[11] Philippiens 4.6–7 BFC.
[13] 1 Pierre 5.4 S21.
[14] BDS.
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