juin 1, 2013

Aimer tout simplement parce que…

Compilation

Ne condamnez pas les autres, pour ne pas être vous–mêmes condamnés. Car vous serez condamnés vous–mêmes de la manière dont vous aurez condamné, et on vous appliquera la mesure dont vous vous serez servis pour mesurer les autres. —Jésus, Matthieu 7:1–2[1]

Eux, ils insistaient, répétant leur question. Alors Il se releva et leur dit : – Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ! – Jean 8:7[2]

Si quelqu’un entend ce que Je dis, mais ne le met pas en pratique, ce n’est pas Moi qui le jugerai ; car ce n’est pas pour juger le monde que Je suis venu, c’est pour le sauver. —Jésus, Jean 12:47[3]

Enfin, visez tous le même but, partagez vos peines, aimez–vous comme des frères et des sœurs, soyez bons, soyez humbles. Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure. Répondez au contraire par la bénédiction, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin de recevoir vous–mêmes la bénédiction. Car, celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux doit veiller sur sa langue pour ne faire aucun mal par ses paroles, et pour qu’aucun propos menteur ne passe sur ses lèvres. Qu’il fuie ce qui est mal et fasse le bien ; qu’il recherche la paix avec ténacité. —1 Pierre 3:8–11[4]

Il leur dit : – Vous savez que la Loi interdit à un Juif de fréquenter un étranger ou d’entrer chez lui. Mais Dieu m’a fait comprendre qu’il ne faut considérer aucun être humain comme souillé ou impur. —Actes 10:28[5]

Soyez simples, doux et patients, supportez–vous les uns les autres avec amour. —Éphésiens 4:2[6]

Juger les autres nous rend aveugles, tandis que l’amour nous illumine. Lorsque nous jugeons les autres, nous fermons les yeux sur notre culpabilité et refusons la grâce à laquelle les autres ont droit tout autant que nous. —Dietrich Bonhoeffer

La vraie réussite réside dans l’aptitude à vous mettre à la place des autres et à voir les choses selon leur point de vue. —Henry Ford

Quand vous jugez une personne, ce n’est pas elle que vous définissez, c’est vous. —Wayne Dyer

Lorsque vous jugez les gens, vous n’avez pas le temps de les aimer. —Mère Térésa

Un soir, [le pasteur] Rick est arrivé, l’air passablement abattu. Il venait d’assister à une réunion de pasteurs où l’un des orateurs avait déclaré que l’église avait perdu le contact avec les gens qui ne connaissaient pas Jésus. Rick nous confia que ça l’avait interpellé et nous demanda si nous pensions que nous devrions nous repentir et aimer les gens qui sont très différents de nous. Nous répondîmes tous par l’affirmative, mais sur le moment, je ne suis pas certain que nous nous rendions compte de ce que cela impliquait. Rick dit qu’à son avis, cela signifiait que nous devrions avoir un esprit missionnaire, que nous devrions intentionnellement nous lier d’amitié avec les gens qui sont différents de nous. Honnêtement, je n’étais pas emballé par ce discours. Je ne tenais pas à me lier d’amitié avec quelqu’un, uniquement pour l’amener dans mon église. Rick a expliqué que ce n’était pas ce qu’il avait voulu dire : il s’agissait d’aimer les gens pour la simple raison qu’ils existent. Les sans-abri, les jeunes au look « gothique », les homos, et les cinglés. Et là, ça m’a vraiment emballé. J’ai bien aimé l’idée d’aimer les gens pour ce qu’ils sont et non pas pour les amener à l’église …. C’est ainsi que chaque semaine, nous avons commencé à prier que Dieu nous apprenne à vivre dans un esprit missionnaire, et à repérer les gens qui avaient besoin d’être aimés. —Donald Miller[7]

Nous ne sommes pas obligés d’approuver sans réserve une personne pour pouvoir apprécier le bien qu’elle fait. Nous ne sommes pas obligés d’approuver leur mode de vie personnel ou leurs croyances, pour reconnaître et apprécier, ou même pour nous servir de quelque chose de beau, de bon ou de vrai qu’ils ont dit ou fait. Nous pouvons prendre ce qui est bon, nous pouvons l’apprécier et nous en servir tout en reconnaissant que nous n’approuvons absolument pas tout chez cette personne.

Nous acceptons toutes les choses bonnes, belles et inspirantes que beaucoup de gens font ou nous apportent, même si certains d’entre eux font des choses que nous désapprouvons et même s’ils ont commis des péchés très graves. Si nous devions porter un jugement sur la base de certains péchés que nous avons en horreur ou de comportements que nous ne pouvons approuver, nous n’accepterions pas les Psaumes, étant donné que David était un meurtrier.[8] Et nous condamnerions Moïse et son exemple de leadership, sans oublier les cinq premiers livres de la Bible, étant donné qu’il avait tué un homme dans un accès de colère.[9] Nous ne pourrions pas apprécier une bonne partie du Nouveau Testament du fait que Pierre avait renié Jésus, et que Paul, lorsqu’il s’appelait encore Saül, avait causé de terribles difficultés à l’église primitive.[10]

Nous aurions très peu, voire pas du tout, de musique inspirée si nous commencions à disséquer la vie de ceux qui ont écrit ou produit chaque chanson. En fait, il n’y a pas grand-chose que nous pourrions apprécier ou dont nous pourrions profiter, vu que personne n’est parfait ! – Maria Fontaine[11]

Quiconque peut prier en disant « notre Père » reconnaît que tous les hommes sont frères et devrait ressentir les liens de fraternité qui unissent la race humaine. —Tryon Edwards

L’occasion de proclamer la fraternité des hommes se présente chaque fois que vous rencontrez un être humain. —Jane Wyman

Faites pour les autres tout ce que vous voudriez qu’ils fassent pour vous. —Jésus, Matthieu 7:12[12]

Ne faites donc rien par esprit de rivalité, ou par un vain désir de vous mettre en avant ; au contraire, par humilité, considérez les autres comme plus importants que vous–mêmes. —Philippiens 2:3[13]

Accueillez celui qui est mal affermi dans la foi, sans vous ériger en juges de ses opinions. Ainsi, l’un a la conviction qu’il peut manger de tout. L’autre, qui est mal affermi dans la foi, ne mange que des légumes. Que celui qui mange de tout ne méprise pas celui qui ne fait pas comme lui, et que celui qui ne mange pas de viande ne condamne pas celui qui en mange, car Dieu lui a fait bon accueil. Qui es–tu, toi, pour juger le serviteur d’un autre ? Qu’il tienne bon ou qu’il tombe, c’est l’affaire de son maître. Mais il tiendra bon car le Seigneur, son maître, a le pouvoir de le faire tenir. —Romains 14:1–4[14]

Mais honorez dans vos cœurs le Christ, comme votre Seigneur. Soyez toujours prêts à vous défendre face à tous ceux qui vous demandent de justifier l’espérance qui est en vous. Mais faites–le avec douceur et respect. —1 Pierre 3:15[15]

Les gens viennent à Jésus par des chemins différents. Parfois, ils tombent sur Jésus par hasard, ils trébuchent sur le mystère, ils croisent la Parole, ils se désaltèrent au rocher sans savoir de qui ou de quoi il s’agissait. C’est arrivé en Exode, et cela arrive aujourd’hui encore.

Nous ne devrions jamais décourager ou mépriser une rencontre authentique et sincère avec le Christ vivant ; c’est bien la dernière chose à faire. Il est le roc, et c’est Lui qui désaltère ceux qui ont soif, où qu’ils se trouvent.

Nous ne sommes pas menacés, ni surpris, ni offensés par cet état de choses.

Parfois les gens se servent de Son nom, parfois ils ne le font pas.

Certains ont tellement d’idées préconçues sur le nom de Jésus que lorsqu’ils se retrouvent en face du mystère présent dans toute la création – la grâce, la paix, l’amour, la guérison, l’approbation, le pardon – la dernière chose qu’ils sont enclins à faire c’est de l’appeler « Jésus ».

Et par ailleurs, aucun de nous n’a l’exclusivité de Jésus, et aucun de nous ne l’aura jamais.

Nous voyons que Jésus – même lorsqu’Il nous rappelle l’importance de Le suivre, de vivre comme Lui et de Lui faire confiance – élargit continuellement le champ et l’étendue de Sa mission salvatrice.

En Luc 9:50, Ses disciples voulaient empêcher un homme de guérir en Son nom, mais Il leur dit sèchement : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui n’est pas contre vous est pour vous. » Il complimente un centurion romain pour sa foi; une « pécheresse » gaspille un parfum très coûteux et Il appelle cela un acte de dévotion; et quand Il rencontre un percepteur haï de tous, Il souhaite dîner avec lui.

Peu importe quelles catégories ont été créées, quels partis pris flottent dans l’air, quelles suppositions et quelles étiquettes ont été lancées sans être vérifiées, Il n’en tient aucun compte ; Il les détruit et les défie tous.

Troisièmement, nous avons le devoir d’être extrêmement prudents et de nous garder de porter un jugement péremptoire, négatif et définitif, sur le destin éternel des gens. Comme le disait Jésus, Il « n’est pas venu pour juger le monde, mais pour le sauver. »[16] Nous pouvons prononcer le nom de Jésus, axer notre vie sur Lui, et Le célébrer comme le chemin, la vérité et la vie, tout en respectant le fait qu’Il est un vaste mystère, généreux et grandiose.

Après tout, le Ciel nous réserve beaucoup surprises. Ce monde est racheté, la tombe est vide, et une nouvelle création surgit en plein milieu de celle-ci. – Rob Bell[17]

Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux !

Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés !

Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre !

Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés !

Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde !

Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !

Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu !

Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, car le royaume des cieux est à eux !—Jésus, Matthieu 5:3–10[18]

Publié sur le site Anchor, le 30 avril 2013. Traduit de l’original anglais « Loving Just Because » par Bruno et Françoise Corticelli

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