mai 13, 2013
L’Éternel est mon berger. Je ne manquerai de rien.
Grâce à Lui, je me repose dans des prairies verdoyantes, et c’est Lui qui me conduit au bord des eaux calmes.
Il me rend des forces neuves et, pour l’honneur de Son nom, Il me mène pas à pas sur le droit chemin.
Si je devais traverser la vallée où règnent les ténèbres de la mort, je ne craindrais aucun mal, car Tu es auprès de moi : Ta houlette me conduit et Ton bâton me protège.
Pour moi, Tu dresses une table aux yeux de mes ennemis, Tu oins de parfums ma tête, Tu fais déborder ma coupe.
Oui, toute ma vie, Ta bonté et Ton amour m’accompagneront et je pourrai retourner au sanctuaire de l’Éternel tant que je vivrai. – David le psalmiste[1]
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Hudson Taylor disait un jour: « Le Seigneur est mon Berger ; le dimanche, le lundi, et tous les jours de la semaine. Il est mon Berger en janvier, et tous les autres mois de l’année. Il est mon Berger à la maison et Il l’est en Chine; Il est mon Berger en temps de paix comme en temps de guerre; dans l’abondance et dans l’indigence ! »
Une autre fois, il écrivait: « Tous les actes de Dieu sont imprégnés de bénédictions: Il est bon, Il fait le bien, et rien que le bien, continuellement. Le croyant qui a pris le Seigneur comme berger peut faire siennes ces paroles du psalmiste: « Oui, toute ma vie, Ta bonté et Ton amour m’accompagneront. » Ainsi, nous pouvons être certains que les jours d’adversité, comme les jours de prospérité, seront remplis de bienfaits. Le croyant n’a pas besoin d’attendre de comprendre la raison pour laquelle Dieu l’afflige pour en être convaincu ; il sait que toutes choses contribuent au bien de ceux qui aiment Dieu. »
C’est le berger qui a la responsabilité des brebis; et non l’inverse. Le pire dans tout cela, c’est que parfois nous pensons être à la fois le berger et la brebis, et nous croyons devoir à la fois guider et suivre. Quel bonheur de savoir qu’Il est responsable de nous, qu’Il marche devant nous, et que Sa bonté et Son amour nous accompagnent.
Ce texte d’inspiration sera peut-être lu par quelqu’un qui traverse une terrible épreuve et qui est à deux doigts de craquer. Ou par une personne qui s’interroge sur ce que le futur lui réserve. Il sait de quoi sont faits tous vos lendemains, et Il anticipe l’avenir à votre place. Oui, Il pense pour vous. Il vous aime, et Il prend soin de vous. Gardez cette belle promesse au fond de votre cœur : « Que Tes pensées, ô Dieu, me sont précieuses »—Mrs.Charles E. Cowman[2]
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Le berger oriental marchait toujours en tête de ses brebis. Il était toujours devant. Toute tentative d’attaque devait tenir compte de la présence du berger. Maintenant Dieu est devant, et Il est déjà dans le futur. C’est le futur qui fait peur aux hommes. Dieu y est déjà. Nos lendemains doivent passer devant Lui avant d’arriver sur nous. – F. B. Meyer
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Jésus était patient, aimant, doux, compatissant, et magnanime; Il n’avait de cesse de guider, de nourrir, d’encourager et de fortifier Ses petits agneaux. Il était le modèle par excellence d’amour, d’humilité et de mansuétude. Puisse Jésus nous aider à Lui ressembler. – David Brandt Berg[3]
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Les bergers palestiniens vous expliqueront à quoi leur sert leur houlette. On demanda un jour à l’un de ces bergers en quoi le bâton réconfortait les brebis. Ce gardien de troupeau expérimenté expliqua que, durant la journée, il portait toujours sa houlette en travers des épaules; pour les brebis qui l’apercevaient, elle était le signe de la présence du berger qui les guidait, et par conséquent c’était un instrument de réconfort. Par ailleurs, s’il venait à être surpris avec ses brebis par la tombée de la nuit sur la montagne, ou si une épaisse brume de montagne empêchait les brebis de voir sa houlette, il en frappait le sol à intervalles réguliers afin de les guider par le son plutôt que par la vue, ce qui rassurait les brebis en les assurant de la présence du berger. Si, par aventure, des bêtes sauvages voulaient s’attaquer à son troupeau, il faisait usage de son bâton pour protéger ses brebis et repousser les prédateurs. Il arrivait aussi que des agneaux tombent dans un ravin ou soient pris dans les ronces. Le berger se servait alors de la crosse de sa houlette pour secourir la brebis en danger. La personne qui porte le bâton est le chef ou le responsable du troupeau. Les brebis reconnaissent le berger à son bâton, et elles le suivent ; elles ne suivront pas un étranger ou quelqu’un qui tenterait de les détourner du droit chemin.
David ne l’ignorait pas et, en fait, dans ce psaume, il disait: « Il ne serait pas raisonnable de croire que Dieu a moins d’amour pour moi que je n’en avais pour mes brebis ! »
« Si je devais traverser la vallée où règnent les ténèbres de la mort, je ne craindrais aucun mal, car Tu es auprès de moi : Ta houlette me conduit et Ton bâton me protège. »[4]
Nous sommes à Toi.
Sois notre ami,
Sois le Gardien de nos pas;
Protège Ton troupeau, préserve-nous du péché,
Et viens nous secourir lorsque nous nous fourvoyons. – Dorothy A. Thrupp
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En étudiant le psaume 23, j’ai appris que la Vallée de l’Ombre de la Mort était une vraie vallée, située à l’extérieur de Jérusalem. C’est un terrain accidenté où les bergers regroupaient leurs troupeaux avant de les conduire dans des verts pâturages et vers des eaux limpides. Les brebis, bêtes comme elles sont, tombaient dans les fissures, les fossés et les buissons épineux, et les bergers devaient faire usage de leurs houlettes, ces grands bâtons qui ont une extrémité en forme de crochet, pour les secourir. Le berger avait également un bâton qu’il brandissait pour effrayer les bêtes sauvages et protéger les brebis au cours du voyage. Dans le psaume 23, David s’exclame: « Ta houlette me conduit et Ton bâton me protège. » (Verset 4 SEM), et lorsque je m’imagine en brebis, les yeux rivés sur Jésus qui tient une houlette pour me secourir et brandit une canne pour me défendre, j’avoue que ce passage me réchauffe le cœur. Car en définitive, je suis une brebis, et je n’ai pas une notion très précise de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas, mais je sais que Jésus viendra à la rescousse si je me trompe, et qu’Il me protègera de mes ennemis spirituels qui rôdent comme des lions à l’affût. – Donald Miller[5]
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Par la grâce de Dieu, l’oiseau dont l’aile fut brisée volera beaucoup plus haut qu’auparavant, et la brebis rétive, à laquelle il a fallu briser la patte, restera tellement longtemps dans le sein du berger que plus jamais elle ne s’égarera ! – David Brandt Berg
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On raconte l’histoire d’une dame qui passait ses vacances d’été en Suisse et qui, au cours d’une promenade, arriva devant une bergerie. Elle passa la tête par la porte et vit un berger assis là et, sur une botte de foin, une brebis qui semblait souffrir. Elle demanda au berger quel était le problème, et celui-ci répondit que la brebis avait eu la jambe brisée. Le berger expliqua qu’il avait dû lui-même lui casser la patte : la brebis était rétive, elle refusait de le suivre et d’obéir, et elle détournait souvent les autres brebis du bon chemin. Comme il avait une certaine expérience de ce genre de brebis, il avait dû se résigner à lui casser la patte. Le premier jour, lorsqu’il lui avait apporté à manger, elle avait essayé de le mordre. Il l’avait laissée tranquille pendant un jour ou deux, puis il était revenu la voir. Cette fois-là, non seulement, elle avait accepté la nourriture, mais elle lui avait léché la main et montré des signes d’affection et de soumission. Il expliqua que lorsqu’elle serait rétablie, elle serait l’exemple à suivre pour les autres brebis. La souffrance lui avait appris l’obéissance. Lorsque notre cœur est en proie au tourment, le Dieu d’amour cherche à nous donner cette bénédiction suprême qui a le pouvoir d’enrichir et de sublimer notre vie – la bénédiction d’une volonté humaine qui s’est soumise à la volonté de Dieu. La Bible assure aux enfants de Dieu que les afflictions leur sont bénéfiques, « afin de nous faire participer à Sa sainteté », et qu’elles « nous procurent un paisible fruit de justice. »—Keith L. Brooks
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C’est Dieu qui dicte les circonstances de la vie d’un homme; alors, comment l’homme pourrait-il comprendre où il va ? L’orgueil humain en prend un coup lorsqu’on dit que l’homme n’est pas capable de choisir sa propre voie et qu’il a besoin de direction divine, mais c’est tellement vrai !
Un guide expérimenté, qui avait passé de nombreuses années dans les jungles d’Afrique, disait un jour : « C’est très difficile de guider des personnes rétives. Elles ne font pas confiance au guide. Elles ne veulent en faire qu’à leur tête, et j’en ai vu plus d’une se mettre dans des situations dangereuses et être victimes d’accident grave parce qu’elles n’avaient pas daigné suivre le guide. »
Est-ce donc si étrange que le peuple de Dieu, le troupeau de Sa pâture, ait besoin d’un berger pour le guider !? – Virginia Brandt Berg[6]
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Mon Maître a encore plus envie de satisfaire vos désirs que vous de les admettre. Ne tolérez jamais des pensées de faiblesse à Son sujet. Lorsque vous Lui mettez une couronne sur la tête, vous Le couronnerez d’argent alors qu’Il mérite d’être couronné d’or. Mon Maître a des trésors de bonheur à vous accorder. Il veut vous faire reposer dans des verts pâturages et vous conduire à des eaux paisibles. Aucune musique n’égale le son de Sa flûte, quand Il est le Berger et que vous êtes la brebis allongée à Ses pieds. Son amour est à nul autre pareil, ni sur la terre ni dans le Ciel. Connaître le Christ et se fondre en Lui : Oh ! Quel délice, quelle joie ! C’est un festin de mets succulents et de vieux vins bien décantés. – Charles Spurgeon
Publié sur le site Anchor le 16 avril 2013. Traduit de l’original anglais « Like a Lamb » par Bruno et Françoise Corticelli
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[1]Psaume 23 SEM.
[2]Streams in the Desert, Volume 2 (Grand Rapids, MI: Zondervan, 1977).
[3]Fortifie-toi (Aurora Production, 2004).
[4] Psaume 23:4 SEM.
[5]Searching for God Knows What (Nashville, TN: Thomas Nelson, 2010).
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