Choisir la vie

novembre 11, 2025

[Choosing Life]

Steve Hearts

Récemment je méditais sur Deutéronome 30.19, où Dieu dit : « Je prends aujourd’hui le ciel et la terre à témoins : je vous offre le choix entre la vie et la mort, entre la bénédiction et la malédiction. Choisissez donc la vie, afin que vous viviez, vous et vos descendants. »

Bien sûr, je sais que c’est une écriture de l’Ancien Testament et que lorsque Jésus est venu, Il a pris sur Lui la malédiction sur la croix à notre place. Paul dit en Galates 3.13 : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi en devenant malédiction pour nous, puisqu’il est écrit : Tout homme pendu au bois est maudit. »

Mais Jésus nous dit en Jean 10.10, « Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu'elles l'aient en abondance. » Il est important de comprendre que même si Jésus a mis fin à la domination de Satan par son œuvre achevée sur la croix, Satan, « le voleur », n’a pas encore été expulsé de notre monde. Il continue de rôder tel un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. (Cf. 1 Pierre 5.8.) De ce fait, nous avons toujours la liberté de choisir entre la vie abondante promise par Jésus et la mort et la destruction infligées par l’ennemi de notre âme.

Dans cet article, j’aimerais évoquer plusieurs exemples de ce que le choix entre la vie et la mort a signifié pour moi au fil des ans et ce que cela signifie aujourd’hui encore.

Je commencerai par le pouvoir de mes paroles. Proverbes 18.21 nous dit : « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue : vous aurez à vous rassasier des fruits que votre langue aura produits. » Je crois que cela signifie que suivant que je me sers de ma langue pour servir la vie ou servir la mort, pour édifier les gens ou les dénigrer, je finirai par récolter les fruits de mes choix, comme tout le monde. C’est un avertissement qui donne à réfléchir et qui me motive à demander à Dieu de m’aider à choisir de me servir de la langue pour en faire un instrument quotidien de vie, d’amour et d’encouragement.

Je suis loin d’avoir été irréprochable dans ce domaine, mais j’ai beaucoup appris de mes erreurs. Par exemple, en tant que musicien ayant eu à diriger des groupes de musique et de chant, j’ai appris à faire très attention à mes paroles, surtout lorsque j’adressais des critiques constructives à mes collègues. Bien que j’aie toujours eu de bonnes intentions en faisant ce genre de commentaires, et que mon intention était de motiver les gens à améliorer leur niveau de performance, j’étais parfois beaucoup trop abrupt dans ma façon de communiquer. J’ai souvent manqué de tact, et mes critiques constructives ont parfois été blessantes, ce qui a beaucoup découragé certaines personnes au point que, pendant un certain temps, elles n’ont plus voulu jouer avec moi. Heureusement, j’ai eu l’occasion de leur présenter mes excuses et de remédier à la situation, ce qui a restauré leur confiance et leur a donné envie de continuer. Mais la leçon sur l’impact de mes paroles est restée gravée en moi. Le Seigneur continue de m’apprendre chaque jour à dire la vérité avec amour. (Cf. Ephésiens 4.15.)

J’ai fait attention aussi à ne pas parler négativement des gens dans leur dos car cela revient à me servir de la langue en outil de destruction au lieu de donner la vie. C’est important aussi que je témoigne de la vérité des promesses de Dieu sur la vie plutôt que de me laisser aller à la négativité et au pessimisme. En Marc 11.24, Jésus dit : « C’est pourquoi je vous le déclare : tout ce que vous demandez dans vos prières, croyez que vous l’avez reçu et cela vous sera accordé. »

Choisir la vie c’est aussi décider de pardonner à ceux qui m’ont causé du tort au lieu de garder de la rancune envers eux. Ce n’est jamais facile, mais la Parole de Dieu nous commande de nous pardonner les uns les autres tout comme Dieu nous a pardonné en Christ. (Cf. Ephésiens 4.32.) L’autre voie, celle de la rancœur et du ressentiment, mène à la mort et à la destruction, et elle me souille et empoisonne les autres. (Cf. Hébreux 12.15.)

Choisir la vie peut également signifier vouloir persévérer dans des domaines où j’ai initialement échoué et où je n’ai pas été à la hauteur, au lieu de me résigner et de me dire que je ne vais jamais y arriver. Je crois qu’une partie de la vie riche et abondante que Jésus est venu nous donner réside dans notre capacité à réaliser pleinement notre potentiel et à devenir tout ce que Dieu nous a appelés à être. Les échecs occasionnels font partie du processus d’apprentissage et de croissance, mais si je me laisse décourager par les échecs cela m’empêchera d’atteindre cet objectif. Par la grâce de Dieu, j’apprends à accepter l’échec, à en tirer les enseignements et à progresser vers de nouvelles victoires.

Choisir la vie peut également signifier choisir de rester centré sur Jésus, sur ses promesses et sa fidélité, même lorsque les circonstances sont particulièrement sombres. Par exemple, hier j’ai appris avec une grande tristesse qu’une de mes amies avait succombé à un cancer. Sur le coup, j’ai ressenti une grande tristesse et un profond chagrin, mais au bout d’un moment, j’ai repris courage en m’appuyant sur le Seigneur comme le fit jadis le roi David. (Cf. 1 Samuel 30.6.) Après tout, je savais que mon amie était sauvée et qu’elle était désormais dans une bien meilleure situation que nous qui demeurons ici-bas. Donc, j’ai déplacé mon attention de la peine et de la perte que je ressentais dans mon âme vers la présence divine et la consolation du Saint-Esprit, et j’ai rapidement trouvé la paix et le réconfort dont j’avais besoin.

S’il est vrai que nous vivrons des expériences magnifiques et un amour parfait au ciel, je sais aussi que Jésus n’est pas venu pour nous donner la vie uniquement dans le monde à venir. Il a beaucoup de bonnes choses à nous offrir ici et maintenant. Paul nous dit : « Dieu peut vous combler de toutes ses grâces afin que vous possédiez toujours à tout point de vue de quoi satisfaire à tous vos besoins et que vous ayez encore en abondance pour toute œuvre bonne » (2 Corinthiens 9.8).