Aimer est un verbe d’action

mars 11, 2013

Compilation

Aimer est un verbe d’action. L’amour c’est une énergie qui demande à être dépensée. —Bob Goff[1]

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Nous ne sommes pas obligés d’accomplir de grandes actions héroïques pour participer au processus de changement. Des petits actes, multipliés par des millions de personnes, peuvent transformer le monde. —Howard Zinn

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Ne croyez pas que, pour être authentique, l’amour doit obligatoirement se manifester d’une façon extraordinaire. Ce qu’il faut, c’est aimer sans se lasser. Soyez fidèles dans les petites choses parce que c’est en elles que réside votre force. —Mère Teresa

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Le service, c’est l’amour exprimé de façon visible. Si vous aimez vos amis, vous les servirez. Si vous aimez votre communauté, vous servirez votre communauté. Si vous aimez l’argent, vous servirez l’argent. Et si vous n’aimez que vous, vous ne servirez que vous-même, et vous n’aurez que vous. … Pourquoi n’essayez-vous pas plutôt d’aimer les autres et de servir les autres ? Avec un peu de chance, vous pourriez trouver ceux qui vont vous aimer et vous servir en retour. – Stephen Colbert[2]

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Avec l’amour, de simples actes familiers deviennent pleins de beauté. —Percy Bysshe Shelley

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Vous n’avez pas besoin d’être quelqu’un de formidable pour commencer, mais vous devez commencer pour devenir quelqu’un de formidable. —Zig Ziglar

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Nous ne pouvons pas tous faire de grandes choses, mais nous pouvons tous faire des petites choses avec un grand amour. —Mère Teresa

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L’habitude de remarquer la présence des autres est un aspect particulièrement négligé de l’art de la gratitude. Lorsque nous remarquons les autres et que nous exprimons notre gratitude, cela produit toujours d’importants bénéfices. En outre, le fait de remarquer les autres nous apprend à être plus sensibles à la diversité de la vie, à sa vitalité et à son intensité. —Michael McKinney

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Comme la plupart d’entre nous, vous pouvez espérer recevoir des marques d’amour et d’attention le jour de votre anniversaire et en d’autres occasions spéciales. Mais avouez que vous vous sentez particulièrement aimé lorsque, sans que vous vous y attendiez, quelqu’un vous manifeste de la tendresse et de l’amour, pour la simple raison que cette personne vous aime !

Pourquoi ne pas en faire autant pour les autres? Si vous prenez la peine d’y réfléchir, vous serez surpris de voir qu’il y a un tas de petites choses que vous pourriez faire, qui ne vous coûteront pas grand-chose et qui prendront très peu de votre temps. Voulez-vous transformer votre relation avec votre famille, vos amis, vos collègues? Devenez un maître dans l’art de rendre service en cinq minutes. – Shannon Shaylor[3]

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Que personne ne vienne à vous sans repartir plus heureux et meilleur. Soyez l’expression vivante de la douceur de Dieu : Sa douceur sur votre visage, Sa douceur dans vos yeux, Sa douceur dans votre sourire. – Mère Teresa

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Une fois, j’ai entendu un conseiller en développement personnel dire que l’on pouvait se regarder dans le miroir et se donner ce qu’il appelait de l’ « affirmation de soi positive », comme par exemple se dire qu’on est bon, qu’on est intelligent et doué. Franchement, je ne sais pas si ça marche. C’est possible. Mais je connais quelque chose qui fonctionne à tous les coups: c’est quand quelqu’un vous fait des compliments.

Les paroles d’encouragement produisent cet effet. Elles ont un immense pouvoir. Et lorsqu’elles sont dans la bouche des bonnes personnes, elles peuvent tout changer. Ce que j’ai découvert en suivant Jésus, c’est que la plupart du temps, chacun de nous est habilité à les prononcer. Et j’en suis arrivé à la conclusion que les paroles que les gens prononcent ont non seulement une longue durée de vie, mais qu’elles ont le pouvoir de façonner des vies. – Bob Goff[4]

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Lorsque vous avez vécu tout seul pendant des années, vous commencez à penser que le monde vous appartient. Vous commencez à penser que tout l’espace vous appartient et que tout le temps vous appartient.

Cela me rappelle le film Pour un garçon, dans lequel le personnage principal du roman de Nick Hornby, joué à l’écran par Hugh Grant, croit que la vie est une pièce de théâtre dont il est la vedette, et que tous les autres personnages ne jouent qu’un rôle mineur dans cette histoire dont il est le personnage central. C’est exactement comme ça que je me sentais. La vie était un film qui racontait mon histoire puisque que j’apparaissais dans toutes les scènes. En fait, j’étais le seul personnage figurant dans toutes les scènes. J’étais partout où j’allais. Si quelqu’un d’autre entrait en scène, cela m’énervait parce que l’intrus, ou les intrus, perturbaient le thème général de la pièce, c’est-à-dire mon petit confort et ma gloire personnels.

[Un beau jour] je me suis rendu avec un ami à Salem, pour entendre Brennan Manning. … Il a commencé sa causerie en racontant l’histoire de Zachée. Brennan a expliqué que tous les habitants d’une ville, avec toute leur haine et leur mépris, n’avaient pas réussi à empêcher un petit homme de les exploiter et de faire des bénéfices astronomiques sur leur dos, en sa qualité de percepteur d’impôts. Et voilà que le Christ arrive en ville et qu’Il aperçoit l’homme en question, ajouta Brennan. Jésus annonce à Zachée qu’Il voudrait dîner avec lui.

Brennan nous a rappelé qu’au cours de l’unique conversation que le Christ eut avec Zachée, Jésus ne prononça que des paroles positives et aimantes, à la suite de quoi le percepteur décida de vendre ses biens pour rembourser tous ceux qu’il avait lésés et volés. Ce fut la chaleureuse affection de Jésus, et non pas la brutalité des habitants de la ville, qui réussit à guérir Zachée.

Puis Manning a parlé du grand danger contenu dans une parole prononcée avec dureté, du pouvoir qu’ont l’indifférence et le désamour d’endommager le cœur et l’esprit d’une personne, et qu’en tant que représentants de la grâce et de l’amour de Dieu, notre communication devrait toujours être empreinte d’amour et de compassion.

Pendant toute la causerie de Manning, j’ai eu l’impression de me découvrir, et j’ai senti que Dieu me demandait de changer. Il me demandait d’abandonner les mensonges auxquels je croyais et selon lesquels j’étais le centre du monde. J’avais fait preuve de désamour  envers mes colocataires parce que je pensais qu’ils refusaient de coopérer avec le sens de la vie, qui tournait autour de mes désirs, de ma volonté, de mes choix et de mon confort. – Donald Miller[5]

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« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous ses anges, Il prendra place sur son trône glorieux. Tous les peuples de la terre seront rassemblés devant lui. Alors Il les divisera en deux groupes – tout comme le berger fait le tri entre les brebis et les boucs. Il placera les brebis à Sa droite et les boucs à Sa gauche. 

Après quoi, le roi dira à ceux qui seront à sa droite : « Venez, vous qui êtes bénis par mon Père : prenez possession du royaume qu’Il a préparé pour vous depuis la création du monde. Car J’ai souffert de la faim, et vous m’avez donné à manger. J’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire. J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli chez vous. J’étais nu, et vous m’avez donné des vêtements. J’étais malade, et vous m’avez soigné. J’étais en prison, et vous êtes venus à moi. »

Alors, les justes lui demanderont : « Mais, Seigneur, quand T’avons–nous vu avoir faim, et T’avons–nous donné à manger ? Ou avoir soif, et T’avons–nous donné à boire ? Ou étranger et T’avons–nous accueilli ? Ou nu, et T’avons–nous vêtu ? Ou malade ou prisonnier, et sommes–nous venus Te rendre visite ? »

Et le roi leur répondra : « Vraiment, Je vous l’assure : chaque fois que vous avez fait cela au moindre de mes frères que voici, c’est à Moi–même que vous l’avez fait. »—Matthieu 25:31–40[6]

Publié sur le site Anchor le 19 février 2013. Traduit par Bruno et Françoise Corticelli

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[1] Love Does (Nashville: Thomas Nelson, 2012).

[2] Discours prononcé à l’occasion de la remise de diplômes à Northwestern University, 2011.

[3] Les nombreux visages de l’amour (Aurora Production, 2010).

[4] Love Does (Nashville: Thomas Nelson, 2012).

[5] Blue Like Jazz (Nashville: Thomas Nelson, 2003).

[6] SEMEUR

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