Nous sommes imparfaits, Il est parfait

mai 6, 2025

 [We Are Imperfect, He Is Perfect]

Une compilation

D’après Éphésiens 4.13, les dons spirituels servent à l’édification du corps du Christ « jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à la maturité de l’adulte, à la mesure de la stature parfaite de Christ. » Certaines versions plus anciennes de la Bible traduisent ce passage par « des hommes parfaits » (au lieu de « à la maturité de l’adulte »), et certaines personnes en ont déduit à tort que l’on pouvait atteindre la perfection sans péché dans cette vie. La Bible nous dit que, tant que nous serons dans un corps physique, nous devrons lutter contre notre nature pécheresse (Cf. Romains 7.14–24). Personne ne sera véritablement « parfait », c’est-à-dire sans péché, tant que nous ne serons pas au Ciel.

Le mot grec traduit par « à l’état d’adulte » en Éphésiens 4.13 est teleios. Dans le Nouveau Testament il est employé au sens de « amené à ses fins, accompli, parfait, adulte, mûr. » Ce que nous enseigne Éphésiens 4.13, c’est que plus nous grandissons en Christ, plus nous sommes forts et unis en tant qu’Église. Ce verset ne dit pas que nous ne pécherons plus. …

Il n’y aura pas de véritable perfection avant l’enlèvement de l’église, quand nous serons emportés pour rejoindre le Seigneur dans les nuages (1 Thessaloniciens 4.17). À ce moment-là, les morts en Christ ressusciteront et les corps des croyants vivants seront transformés (Philippiens 3.20–21; 1 Corinthiens 15.54). … Notre rédemption sera totale et notre péché effacé pour toujours. Nous vivrons et règnerons avec le Christ dans une perfection sans péché pour l’éternité. —GotQuestions.org[1]

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La première fois que j’ai entendu parler d’Albert Schweitzer, j’avais dix ans, et j’ai été impressionnée par son engagement – au point que j’ai songé à devenir médecin et à suivre ses traces en Afrique. C’était l’époque où, pour en apprendre davantage sur un sujet ou une personne, il fallait consulter des livres, des encyclopédies et, bien souvent, se rendre dans une bibliothèque. Autrement dit, notre curiosité n’était pas immédiatement satisfaite, et il y avait une part de chance et de mystère dans cette démarche de découverte.

Comme j’étais une passionnée de lecture, je me suis plongée dans les histoires et les biographies de missionnaires, d’explorateurs, de combattants pour la liberté, etc. Albert Schweitzer fut le premier d’une longue liste, suivi de Martin Luther King, John Kennedy, Gandhi, Florence Nightingale, et bien d’autres. Je me suis rendu compte qu’à côté des nombreux méchants dont j’avais entendu parler dans les livres d’histoire à l’école, notre monde a vu passer aussi des personnes tout à fait remarquables !

Dès mon jeune âge, j’ai décidé de faire partie de ceux qui changent le monde. Aujourd’hui, bien des années plus tard, je suis heureuse de pouvoir dire que c’est devenu une réalité. J’ai pu suivre la voie de mon coeur et passer des années à œuvrer dans des champs de mission difficiles. Et je consacre encore l’essentiel de mon temps à des personnes dans le besoin et à des causes qui en valent la peine.

Cela n’a pas été sans erreurs ni sacrifices, mais voici la meilleure partie : s’agissant d’erreurs, l’un des effets secondaires de cette ère où « l’information est disponible immédiatement » est que j’ai pu en apprendre davantage sur mes héros et j’ai découvert qu’ils étaient loin d’être aussi parfaits et purs que je l’imaginais. Tous avaient des faiblesses, et certaines de leurs convictions, de leurs déclarations ou de leurs actions étaient décevantes, au premier abord.

Mais plus tard, ce sont précisément leurs « fautes » et leurs faiblesses humaines qui m’ont réconfortée lorsque à mon tour, je suis tombée de mon piédestal.

Tout le bien accompli par ces personnes qui ont changé le monde est bien la preuve qu’il n’est pas nécessaire d’être parfait pour apporter de profonds changements autour de soi. Il se trouve qu’aucun d’eux n’était parfait mais qu’ils ont quand même réussi à changer leur monde ! —Anna Perlini

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1 Jean 1.6 nous dit : « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui tout en marchant dans les ténèbres, nous mentons et nous ne mettons pas la vérité en pratique. » Cela signifie que la façon dont nous nous comportons révèle l’authenticité de notre relation avec Dieu.

Il poursuit en disant : « Mais si nous marchons dans la lumière, tout comme Dieu lui-même est dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Jésus[-Christ] son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1.7). Il dit qu’il est indispensable de marcher dans la lumière pour montrer que nous sommes purifiés de nos péchés par le sang de Jésus.

Et 1 Jean 1.8 : « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous trompons nous-mêmes et la vérité n’est pas en nous. » Donc il dit bien que « Marcher dans la lumière ne signifie pas que nous sommes sans péché » —Comprenez bien : marcher dans la lumière ne signifie pas qu’on est sans péché, étant donné qu’il vient de dire : « Vous devez marcher dans la lumière » et qu’il ajoute « si vous dites que vous n’avez pas de péché, vous vous trompez lourdement. » Oui mais alors, que veut dire « marcher dans la lumière » ?

Il poursuit son raisonnement dans le verset suivant, 1 Jean 1.9 : « Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis. » Voilà donc comment Jean décrit le chrétien imparfait. Le chrétien imparfait ne cherche pas à être parfait, mais il déclare marcher dans la lumière —car si vous ne marchez pas dans la lumière, vous n’êtes pas en communion avec Dieu et vous n’êtes pas purifié ni mis à l’abri du péché par le sang de Jésus.

Mais alors que signifie « marcher dans la lumière » si cela ne veut pas dire « être sans péché » (1 Jean 1.8)? Il explique que cela implique un schéma d’obéissance qui inclut la confession régulière et sincère des péchés. La personne qui marche dans la lumière a suffisamment de lumière pour voir le péché pour ce qu’il est ; pour le détester, le confesser, recevoir le pardon avec reconnaissance et humilité ; et pour avancer avec la volonté renouvelée d’aimer davantage Dieu et son prochain. ... Prions maintenant pour que Dieu réalise le miracle de ce modèle biblique dans notre vie. —John Piper[2]

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Si je réfléchis un instant, je me dis que si j’étais parfait je n’aurais pas besoin de Jésus. C’est bien pour cette raison que Jésus est venu ici-bas mourir pour moi, précisément parce que je ne peux pas atteindre la perfection.

Comme le dit Colossiens 2.13–14 : « Et vous, qui étiez morts à cause de vos fautes, et parce que vous étiez des incirconcis, des païens, Dieu vous a donné la vie avec le Christ. Il nous a pardonné toutes nos fautes. Car il a annulé l’acte qui établissait nos manquements à l’égard des commandements. Oui, il l’a effacé, le clouant sur la croix. »

Quand je lis ce verset, je ressens une profonde gratitude. L’œuvre achevée du Christ sur la croix a effacé notre dette. Il a pris sur Lui le châtiment que nous avions mérité à cause de nos péchés.

Il a réglé l’intégralité de notre dette. Non pas en raison de ce que nous sommes ou de ce que nous avons fait, mais en vertu de ce qu’Il est et de l’immense amour qu’Il a pour nous. Désormais, quand Dieu nous regarde, c’est Jésus qu’Il voit. C’est ça l’Évangile ! C’est ça la Bonne Nouvelle !

Grâce à son sacrifice pour moi, je peux vivre dans la liberté et la joie—je suis libéré de la nécessité de plaire aux autres, d’essayer d’être parfait et d’entretenir mon image.

Que ce soit en tant que parent, dans le mariage, dans le travail ou simplement dans la vie quotidienne avec autrui, nous ne pourrons jamais tout faire parfaitement. Et d’ailleurs, ce n’est pas le but recherché. Ayons l’honnêteté d’admettre nos fautes et nos imperfections, et reconnaissons que nous avons besoin de Jésus à chaque instant de notre vie ! —Crystal Paine[3]

Publié sur Anchor le 4 mars 2025. Traduit de l’original par Bruno Corticelli.Lu par Marcel Minéo. Musique de Michael Dooley.

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