Surmonter les obstacles

avril 7, 2025

[Overcoming Obstacles]

Série Vivre heureux

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La question

En analysant les accomplissements de personnes célèbres, d’explorateurs et d’innovateurs à travers les siècles, il apparaît clairement que la plupart des grandes réalisations, des découvertes scientifiques, des créations architecturales et des œuvres d’art ont nécessité des années de préparation et un travail d’ingénierie minutieux avant de devenir réalité. De plus, il a fallu que la personne ait la vision, la ténacité et la détermination nécessaires pour surmonter les obstacles et mener son projet à bien.

La Bible a recours à des analogies sportives, comme celle de la course à pied pour illustrer le fait qu’on ne parvient pas au but et qu’on n’obtient pas la victoire simplement en franchissant la ligne d’arrivée. Pour atteindre l’objectif, il faut faire preuve d’endurance, de persévérance et de ténacité ; il faut être prêt à lutter pour surmonter les obstacles et l’adversité. Cela est tout aussi valable dans la vie spirituelle du chrétien que dans le sport, avec toutefois une différence de taille : pour gagner, il faut dépendre de la puissance de Dieu plutôt que compter sur nos propres forces, et il faut garder les yeux fixés sur Jésus, qui nous a ouvert le chemin de la foi et qui la porte à la perfection (Hébreux 12.2).

Pour le formuler en termes de notre époque, l’apôtre Paul l’a exprimé ainsi : « Alors, courez pour gagner cette course. Pour gagner l’épreuve, vous devez vous priver de beaucoup de choses qui pourraient vous empêcher de donner le meilleur de vous-mêmes. Un athlète se donne toute cette peine uniquement pour remporter une médaille ou une coupe, mais nous, nous le faisons pour une récompense céleste impérissable. Je cours droit au but en donnant le meilleur de moi-même à chaque étape. Je me bats pour gagner. Je ne brasse pas de l’air en faisant semblant de boxer. » (1Cf. 1 Corinthiens 9.24–26).

Courir la course avec persévérance

Je voudrais vous parler d’une petite fille née dans une famille très pauvre qui vivait dans une cabane au fin fond du Tennessee. Elle était la 20e d’une fratrie de 22 enfants, née prématurée et dotée d’une constitution fragile. On n’était pas sûr qu’elle survivrait. À l’âge de quatre ans, elle contracta, coup sur coup, une double pneumonie et la scarlatine —une association redoutable qui la laissa avec une jambe gauche paralysée et inutilisable. Elle dut porter une attelle en fer à la jambe. Malgré tout cela, elle avait la chance d’avoir une mère qui l’encourageait à ne pas baisser les bras.

Et cette mère promit à sa petite fille, qui était très intelligente, qu’elle pourrait accomplir de grandes choses malgré son appareil orthopédique à la jambe. Elle lui dit qu’il lui suffisait d’avoir la foi, de persévérer, d’être courageuse et d’avoir un esprit inébranlable.

C’est ainsi qu’à l’âge de neuf ans, la fillette enleva son appareil orthopédique et fit le pas que les médecins lui avaient dit qu’elle ne pourrait jamais faire normalement. En l’espace de quatre ans, elle acquit une foulée rythmique, ce qui en soi était un véritable miracle médical. Puis cette jeune fille se mit en tête l’idée complètement folle qu’elle aimerait devenir la plus grande sprinteuse du monde. À quoi pensait-elle—courir avec une jambe handicapée !?

À l’âge de 13 ans, elle participa à une course. Elle termina dernière, loin, très loin derrière les autres concurrentes. Elle participait à toutes les compétitions au collège et terminait dernière à chaque fois. Tout le monde la suppliait d’abandonner. Mais un jour, elle termina avant-dernière. Et puis un beau jour, elle remporta une course. À compter de ce jour, Wilma Rudolph remporta toutes les courses qu’elle disputait.

Wilma s’inscrivit à l’université d’état du Tennessee, où elle fit la connaissance d’un entraîneur nommé Ed Temple. L’entraîneur Temple remarqua l’incroyable force de caractère de la jeune fille, sa foi et un talent naturel exceptionnel. Il l’entraîna tellement bien qu’en 1960 elle se qualifia pour les Jeux Olympiques de Rome.

Lors de ces jeux, elle se trouva opposée à la meilleure sprinteuse de l’époque, une jeune femme allemande nommée Jutta Heine. Personne n’avait jamais battu Jutta. Mais Wilma Rudolph remporta l’épreuve du 100 mètres. Elle battit à nouveau Jutta Heine dans l’épreuve du 200 mètres. Wilma venait de remporter deux médailles d’or olympiques.

Puis ce fut le tour de l’épreuve du relais 4 x 100 mètres. Une fois de plus, Wilma allait affronter Jutta. Les deux premières relayeuses de l’équipe de Wilma effectuèrent des transmissions de témoin parfaites. Mais lorsque la troisième relayeuse transmit le témoin à Wilma, elle était tellement excitée qu’elle le laissa tomber et Wilma vit Jutta s’élancer sur la piste comme une fusée. Il était impensable que qui que ce soit puisse rattraper cette jeune allemande volant vers la victoire. Pourtant c’est exactement ce que fit Wilma ! Wilma Rudolph venait de remporter sa troisième médaille d’or olympique.

Ce jour-là, elle entra dans la légende en devenant la première femme à remporter trois médailles d’or au cours des mêmes Jeux Olympiques. Et dire qu’on lui avait prédit qu’elle ne pourrait plus jamais marcher ! –Brian Cavanaugh[1]

Ne baissez jamais les bras

Vous n’avez pas échoué tant que vous n’avez pas jeté l’éponge, et il est toujours trop tôt pour abandonner. Dieu se sert des moments difficiles pour mettre votre détermination à l’épreuve. Ce qui différencie les personnes fidèles de celles qui ne le sont pas, c’est que les infidèles abandonnent au premier signe de difficulté. Les gens qui sont fidèles avancent sans relâche.

Les personnes fidèles font preuve de détermination. Elles font preuve de diligence. Elles font preuve de ténacité. Les personnes fidèles ne savent pas abandonner. Savez-vous comment un petit gland devient un chêne ? Un chêne n’est rien d’autre qu’un gland qui a refusé d’abandonner…

Si vous traversez des moments difficiles en ce moment, ce verset est pour vous : « C’est pourquoi nous ne sommes pas découragés. Et même si notre corps s’use petit à petit, ce qui est au fond de nous devient chaque jour nouveau. Oui, nos souffrances actuelles sont légères et durent peu de temps, mais elles nous préparent une gloire extraordinaire. Cette gloire dure toujours et elle est beaucoup plus grande que nos souffrances ! » (2 Corinthiens 4.16–17).

Dieu s’intéresse davantage à ce que vous devenez qu’à ce qui vous arrive. Souvent, Il laisse des épreuves, des difficultés et des problèmes arriver dans votre vie pour vous apprendre la persévérance et la ténacité, et pour forger votre caractère. Qu’en est-il des difficultés auxquelles vous faites face en ce moment ? Elles mettent votre fidélité à l’épreuve. Allez-vous continuer à servir Dieu, même lorsque tout va de travers ?

« Faisons le bien sans nous laisser gagner par le découragement. Car si nous ne relâchons pas nos efforts, nous récolterons au bon moment » (Galates 6.9).—Rick Warren[2]

Une perle de sagesse

Une huître posée sur le fond marin avait ouvert sa coquille pour laisser passer l’eau. À mesure que l’eau passait, ses branchies captaient la nourriture qu’elles acheminaient vers son estomac. Tout à coup, un gros poisson tout proche souleva un nuage de sable et de vase en donnant un coup de queue. Du sable ! Notre huître a horreur du sable ! C’est très rugueux et cela rend la vie extrêmement désagréable et inconfortable, et c’est très embêtant chaque fois que du sable pénètre dans sa coquille. L’huître referma brusquement sa coquille, mais le mal était fait. Un grain de sable rugueux avait réussi à s’infiltrer et à se loger entre sa chair et sa coquille.

Mon Dieu, comme ce petit grain de sable a tourmenté l’huître ! Mais presque immédiatement, les glandes spéciales que Dieu lui a données pour tapisser l’intérieur de sa coquille se mirent au travail pour enrober le grain de sable irritant d’un joli revêtement lisse et brillant. D’année en année, l’huître continua d’enrober le petit grain de sable de couches supplémentaires de revêtement jusqu’à ce qu’elle ait fini par produire une belle perle brillante d’une grande valeur.

Parfois, les problèmes auxquels nous faisons face sont semblables à ce petit grain de sable. Ils nous importunent et nous nous demandons pourquoi nous devons endurer cette irritation et les désagréments qu’ils entraînent. Mais la grâce de Dieu commence à agir de manière merveilleuse sur nos problèmes et nos faiblesses, si nous Le laissons faire. Telles des bénédictions déguisées, Dieu prend les grains de sables irritants de notre vie pour en faire des perles précieuses de force et de puissance, et elles deviennent une source d’espoir et d’inspiration pour beaucoup de gens.

À méditer ...

Les petits soucis et les tracas du quotidien peuvent constituer des obstacles sur notre route, ou bien nous pouvons en faire des tremplins pour acquérir une noblesse de caractère et nous rapprocher du Ciel. Les épreuves sont souvent les instruments grâce auxquels Dieu nous façonne pour des choses meilleures. –Henry Ward Beecher

Soyez optimiste ! Ne pensez pas aux échecs d’aujourd’hui, mais plutôt aux succès qui pourraient arriver demain. Vous vous êtes fixé une tâche difficile, mais vous réussirez si vous persévérez ; et vous aurez de la joie à surmonter les obstacles. N’oubliez jamais qu’aucun des efforts que nous déployons pour atteindre quelque chose de beau n’est vain.—Helen Keller

Dieu n’a jamais dit que le voyage serait facile, mais Il a promis que la destination finale en valait la peine.—Max Lucado

Ce qu’en dit la Bible...

C’est pourquoi, nous aussi qui sommes entourés d’une telle foule de témoins, débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés, et courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée. Gardons les yeux fixés sur Jésus, qui nous a ouvert le chemin de la foi et qui la porte à la perfection. –Hébreux 12.1–2

« Si tu ne peux pas suivre ceux qui font la course à pied, comment pourras-tu lutter avec un cheval de course ? Si tu te sens en sécurité seulement dans un pays où tout va bien, qu’est-ce que tu feras dans les buissons le long du Jourdain ?—Jérémie 12.5

Je ne prétends pas avoir déjà atteint le but ou être déjà devenu parfait. Mais je poursuis ma course pour m’efforcer d’en saisir le prix, car j’ai été moi-même saisi par Jésus-Christ. – Philippiens 3.12

Publié sur Anchor le 20 février 2025. Traduit de l’original par Bruno Corticelli.
Lu par Marcel Minéo.


[1] https://dailydewinspiration.com/become-what-you-want-to-be/ [devenez celui ou celle que vous voudriez être]

[2] https://pastorrick.com/how-god-uses-tough-times/ [Comment Dieu utilise les difficultés]

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