Jésus, notre Bon Berger

mars 5, 2025

[Jesus, Our Good Shepherd]

Une compilation

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Matthieu 18 et Luc 15 rapportent tous deux la parabole de Jésus à propos d’un berger qui laisse 99 brebis dans la bergerie pour partir à la recherche de celle qui s’est égarée… « Qu’en pensez-vous ? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles s’égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne, pour aller à la recherche de celle qui s’est égarée ? Et s’il réussit à la retrouver, vraiment, je vous l’assure : cette brebis lui causera plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf autres qui ne s’étaient pas égarées. Il en est de même pour votre Père céleste : il ne veut pas qu’un seul de ces petits se perde » (Matthieu 18.12–14).          

À l’époque de Jésus, les gens avaient une bonne compréhension de la relation qui unissait les bergers et les moutons, mais la signification d’un berger partant à la recherche d’une brebis perdue nous échappe parfois. Il parait étrange qu’un berger puisse quitter son troupeau pour aller chercher une brebis égarée …          

Dieu n’abandonne pas les 99 autres brebis. Elles sont déjà en sécurité dans son royaume, entourées par ses anges et guidées par son Saint-Esprit (Romains 8.14Hébreux 13.5). Mais son cœur ressent de la peine pour ceux qui n’ont pas encore rejoint le bercail… Les 99 autres comptent toujours autant pour Lui, mais Il sait que le troupeau ne sera jamais au complet sans la brebis perdue. Un bon berger part toujours à la recherche de la brebis égarée.—GotQuestions.org[1]

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Il arrive qu’une brebis mette bas un agneau et qu’elle le rejette... Il peut y avoir plusieurs raisons à cela. Si l’on ramène l’agneau à la mère, celle-ci peut même repousser le pauvre petit animal d’un coup de sabot. Une fois qu’une brebis a rejeté un de ses agneaux, elle ne changera plus d’avis.          

Ces petits agneaux baissent la tête tellement ils sont accablés et découragés. Leur esprit est complètement brisé. On les appelle des « agneaux rejetés ». Si le berger n’intervient pas, ces agneaux vont mourir, seuls et rejetés.          

Alors, savez-vous ce que fait le berger ?          

Il prend le petit animal rejeté chez lui, il le nourrit de sa main et le garde au chaud près du feu. Il l’enroule dans des couvertures et le tient contre sa poitrine pour que l’agneau puisse entendre les battements de son cœur. Quand l’agneau sera devenu assez fort, le berger le réintroduira dans le pré avec le reste du troupeau.          

Mais cet agneau n’oubliera jamais que le berger s’est occupé de lui lorsque sa mère l’avait rejeté. Et quand le berger appelle son troupeau, devinez qui accourt vers lui en premier ? C’est exact, c’est le mouton rejeté. Il connaît intimement la voix du berger.          

Ce n’est pas que l’agneau rejeté soit aimé plus que les autres, mais il connaît intimement celui qui l’aime et il a fait l’expérience personnelle de cet amour.          

Beaucoup parmi nous sont des agneaux qui ont été rejetés, repoussés et brisés. Mais Jésus est le Bon Berger. Il s’occupe de nos moindres besoins et nous tient dans son sein pour que nous puissions entendre les battements de son cœur.          

Je suis un agneau rejeté, que le Bon Berger a aimé et adopté !! Alléluia !!—Auteur inconnu

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« Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent » (Jean 10.27)

Jésus connaît ses brebis. Qu’est-ce que cela signifie, au juste ?             

Jean 10.3 présente une similitude frappante avec Jean 10.27 : « Le gardien de l’enclos lui ouvre, les brebis écoutent sa voix. Il appelle par leur nom celles qui lui appartiennent, et il les fait sortir de l’enclos. »          

Ainsi, quand Jésus dit : « Je les connais », cela veut dire qu’Il connait leur nom ; c’est-à-dire qu’Il les connait personnellement et intimement. Ce ne sont pas des brebis anonymes perdues dans la masse du troupeau.          

Jean 10.14–15 apporte une nouvelle dimension : « Moi, je suis le bon berger ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, tout comme le Père me connaît et que je connais le Père. Je donne ma vie pour mes brebis. »          

Il y a une grande similitude entre la façon dont Jésus connaît son Père céleste et la façon dont Il connaît ses brebis. Jésus se reconnait dans le Père et Il se reconnaît dans ses disciples.          

D’une certaine manière Jésus perçoit sa propre nature dans ses disciples. Il reconnaît sa propre marque sur les brebis. Ils les aiment pour cela …          

L’apôtre Paul l’exprime ainsi  : « Cependant, les solides fondations posées par Dieu subsistent, porteuses de cette inscription : Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent et : Tout homme qui prononce le nom du Seigneur, qu’il se détourne du mal » (2 Timothée 2.19).          

Il est difficile d’exagérer l’immense privilège que représente le fait d’être connu personnellement et intimement par le Fils de Dieu et d’être aimé de Lui. C’est un cadeau inestimable pour toutes ses brebis, qui contient en lui une profonde affection, une communion intime et la promesse de vie éternelle.—John Piper[2]

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L’Éternel est mon berger.—C’est une relation.

Je ne manquerai de rien.—C’est la provision de Dieu.

Grâce à lui, je me repose dans des prairies verdoyantes…—C’est le repos.

…et c’est lui qui me conduit au bord des eaux calmes.—C’est le ressourcement.

Il me revigore…—C’est la guérison spirituelle.

…et, pour l’honneur de son nom…—C’est la finalité.

il me conduit sur le droit chemin.—C’est le conseil de Dieu.

Si je devais traverser la vallée où règnent d’épaisses ténèbres…— Ce sont les épreuves .

… je ne craindrais aucun mal, … —C’est la protection.

… car tu es auprès de moi .—C’est la fidélité.

Ta houlette me conduit et ton bâton me protège.—C’est la discipline.

Pour moi, tu dresses une table aux yeux de mes ennemis.—C’est l’espoir .

Tu oins d’huile parfumée ma tête, tu fais déborder ma coupe.—C’est l’abondance.

Oui, toute ma vie, ta bonté et ton amour me poursuivront.—C’est sa bénédiction.

et je pourrai retourner au sanctuaire de l’Éternel…—C’est la sécurité.

… tant que je vivrai.—C’est l’éternité.

—Psaumes 23, David le psalmiste, annoté de commentaires d’un auteur inconnu

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Vous m’êtes très précieux. Les cheveux mêmes de votre tête sont comptés. Je connais votre cœur et vos pensées. Je veux que vous sachiez que Je suis tout près de vous, à vos côtés. Je suis un secours toujours présent dans les moments difficiles. N’allez jamais penser ou croire que vous êtes seuls, car ma présence est toujours avec vous, et mon Esprit vous viendra en aide.          

Venez à moi, et déchargez-vous de vos soucis et de vos inquiétudes. L’amour que J’ai pour vous est sans borne, sans fin, sans limite ; il est éternel. Gardez les yeux fixés sur Moi. Soyez assurés dans votre for intérieur que Je suis toujours avec vous et que Je vous tiens la main.          

Passez du temps avec Moi, et vous serez ressourcés, fortifiés et inspirés. Je suis près de ceux qui ont le cœur brisé et Je sauve ceux qui ont l’esprit accablé. Ayez confiance en mon amour pour vous. Ne regardez pas les obstacles qui se dressent sur votre route et qui pourraient vous décourager, vous ralentir, ou même vous arrêter. Portez votre regard vers Moi, car jamais Je ne vous laisserai tomber. Jamais Je ne vous décevrai.

Que votre cœur soit rempli de mon amour, de ma joie et de ma paix. Vous êtes à Moi pour toujours, et rien ne vous séparera de mon amour.—Jésus

Publié sur Anchor le 25 février 2025. Traduit de l’original par Bruno Corticelli et Clotilde Marie. Lu par Marcel Minéo. Musique deJohn Listen.


[1] https://www.gotquestions.org/leave-the-99.html [Il laisse les 99]

[2] https://www.desiringgod.org/articles/jesus-knows-his-sheep [Jésus connait ses brebis]

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