À force de prières

mars 11, 2013

Par Jacques

Les changements survenus à TFI au cours des deux dernières années m’ont apporté leur lot de défis, comme c’est sans doute le cas pour pas mal d’autres personnes. Bien que le Seigneur n’ait jamais manqué de subvenir à nos besoins et qu’Il nous soit toujours venu en aide, nous avons été pressés financièrement pour arriver à payer nos factures mensuelles, sans parler de nos autres responsabilités financières.

Il y a quelques mois, j’ai commencé à très sérieusement chercher des réponses et des solutions à ma situation particulière – je cherchais à savoir dans quelle direction le Seigneur me conduisait en cette période de changements, j’essayais de trouver mes marques et un certain épanouissement, et j’avais besoin de stabilité financière. J’ai commencé à invoquer des promesses spéciales de la Bible pendant mon temps de prière du matin. Des versets comme « Dès le matin, annonce–moi Ta bienveillance, car c’est en Toi que j’ai mis ma confiance ! Fais–moi connaître la voie que je dois suivre, car c’est vers Toi que je me tourne ! »[1] et « L’Éternel sera ton guide constamment. Il pourvoira à tes besoins dans les déserts arides, Il te fortifiera et tu ressembleras à un jardin bien arrosé, à une source vive aux eaux intarissables »[2], m’ont beaucoup parlé. Au fur et à mesure que j’ai invoqué ces promesses, le Seigneur m’en a donné d’autres sur lesquelles m’appuyer.

C’est au cours de cette période que j’ai lu le livre de Mark Batterson, Le faiseur de cercles – un livre qui a transformé ma façon de prier. J’ai commencé à encercler des situations urgentes – des gens qui avaient besoin de prières, et le fait qu’il fallait que je trouve un travail pour nous assurer une certaine stabilité financière. Je me suis mis à prier pour obtenir des choses et demander les faveurs de Dieu. J’ai invoqué de nouvelles promesses dans mes prières. Je me suis mis à prier avec beaucoup plus de ferveur, en me mettant à genoux. Des versets comme ceux qui suivent ont acquis une nouvelle résonance pour moi :

« De même, l’Esprit Saint aussi nous vient en aide, parce que nous sommes faibles. En effet, nous ne savons pas prier comme il faut ; mais l’Esprit lui–même prie Dieu en notre faveur avec des supplications qu’aucune parole ne peut exprimer. Et Dieu, qui voit dans les cœurs, comprend ce que l’Esprit Saint veut demander, car l’Esprit prie en faveur des croyants, comme Dieu le désire. »[3]

« Ne vous mettez en souci pour rien, mais, en toute chose, exposez vos besoins à Dieu. Adressez–Lui vos prières et vos requêtes, en Lui disant aussi votre reconnaissance. Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera votre cœur et votre pensée sous la protection de Jésus–Christ. »[4]

Et puis, une occasion s’est présentée et j’ai posé ma candidature en ligne, pour un poste d’agent bilingue de gestion des relations avec les clients. J’ai reçu un coup de fil deux jours plus tard, et j’ai eu un entretien téléphonique initial qui s’est plutôt bien passé. Ensuite, j’ai été convoqué à un entretien personnel au cours duquel j’ai été testé sur mon niveau de bilinguisme, et sur ma connaissance du logiciel Windows et mes compétences de base en dactylographie. Pendant tout ce temps, même si je savais au fond de moi-même que cela nécessiterait un miracle, j’étais confiant que c’était une porte que le Seigneur était en train de m’ouvrir.

J’ai continué à prier pour pouvoir décrocher cet emploi, en invoquant des promesses comme celle-ci : « En vérité, Je vous dis, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. »[5] Je me suis rendu à deux autres entretiens avec la société, au cours desquels ils ont testé mon niveau d’expressions orale et écrite. À la fin du dernier entretien, ils m’ont informé qu’ils me contacteraient le jour même pour me communiquer leur décision. J’étais convaincu que Dieu m’ouvrait cette porte en réponse à mes prières. Et puis j’ai reçu leur coup de fil dans lequel ils m’expliquaient qu’ils avaient eu le choix entre moi et un autre candidat, et que leur choix s’était porté sur l’autre. Sur le coup j’ai été déçu, mais j’ai quand même continué à prier et à demander au Seigneur de faire un miracle, alors que je venais d’apprendre que c’était une porte fermée.

Trois jours plus tard, j’ai reçu un autre coup de fil de la même société, m’informant qu’un autre poste s’était libéré dans le même service, et me demandant si j’étais toujours intéressé par leur offre d’emploi. J’étais ravi et j’ai répondu à la dame qui m’appelait que j’avais prié pendant tout le weekend pour obtenir ce poste. J’étais très content de ne pas m’être découragé et que le Seigneur ait exaucé mes prières. Je suis maintenant le responsable bilingue des relations clientèle au siège social d’une grande société. J’ai appris par la suite que l’autre personne qui avait obtenu le poste avait prié, elle aussi, pour être choisie. J’imagine que le Seigneur a dû s’arranger pour que nous soyons exaucés tous les deux.

« Que deviendrais–je si je n’avais pas l’assurance de voir l’amour de l’Éternel au pays des vivants ? Attends–toi donc à l’Éternel ! Sois Fort ! Affermis ton courage ! Oui, attends–toi à l’Éternel ! » [6]

Publié sur le site Anchor le 6 février 2013. Traduit de l’original anglais « Pray it Through » par Bruno et Françoise Corticelli

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