Un amour à nul autre pareil

avril 2, 2024

 [Incomparable Love]

 Une compilation

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 L’amour de Dieu est immuable ; Il sait exactement ce que nous sommes et Il nous aime quand même. De fait, Il nous a créés parce qu’Il voulait d’autres créatures faites à son image sur lesquelles Il pourrait déverser son amour et qui L’aimeraient en retour. Il voulait aussi que cet amour soit volontaire, pas forcé, et donc, Il nous a laissés libres de choisir, et nous a donné la capacité de dire oui ou non dans notre relation avec Lui. Dieu ne veut pas d’un amour contraint qui nous obligerait à L’aimer parce que nos parents l’exigent ou parce que c’est ce que notre église prêche. Seul l’amour donné de plein gré satisfait le cœur de Dieu. ...          

Dieu est un Dieu d’amour, Il n’est pas insensible à la détresse humaine. Il ne se tient pas au sommet d’une montagne tout en se contentant d’observer les catastrophes qui nous arrivent sans nous avertir. Comme c’est l’homme qui a provoqué sa propre chute en se rebellant contre le Créateur, Dieu aurait pu le laisser s’enfoncer dans la destruction.

Dès le début de l’aventure humaine, Dieu avait un plan pour la délivrance de l’homme. En fait, ce plan est tellement fantastique qu’en fin de compte, il élève chaque homme qui accepte son plan bien au-dessus des anges. L’amour absolu de Dieu pour l’humanité a été démontré de manière indiscutable sur la croix où sa compassion s’est incarnée dans son Fils, Jésus-Christ. Le mot « compassion » vient de deux mots latins qui signifient « souffrir avec ».          

Dieu a accepté de souffrir avec l’homme. Durant les trente-trois années qu’Il a vécues ici-bas, Jésus a souffert avec l’homme ; sur la croix, il a souffert pour l’homme. « En Jésus-Christ, c’était Dieu en personne qui réconciliait le monde avec lui-même » (2 Corinthiens 5.19 PVV). Un verset qu’il est important de mémoriser est « Mais voici comment Dieu nous montre l’amour qu’il a pour nous : alors que nous étions encore des pécheurs, le Christ est mort pour nous » (Romains 5.7-8 BDS).          

L’amour de Dieu n’a pas commencé à la croix. Il a commencé dans l’éternité, avant la fondation du monde, avant que l’horloge de la civilisation ne commence à se mettre en marche. C’est un concept qui pousse notre esprit dans ses derniers retranchements.

Pouvez-vous imaginer ce que Dieu préparait lorsque la terre était encore « informe et vide » ? Il n’y avait que l’obscurité profonde et silencieuse du cosmos qui n’était qu’un immense abime devant la splendeur du trône de Dieu. Dieu planifiait les montagnes et les océans, les fleurs et les animaux. Il concevait les corps de ses enfants et toutes leurs parties complexes. Comment la création pourrait-elle être le fruit du hasard ?

Avant même le premier matin, Il savait tout ce qui allait se passer. Dans le mystère de son amour, Il a permis que cela arrive. La Bible nous parle de « l’Agneau offert en sacrifice … dès la création du monde » (Apocalypse 13.8). Dieu a anticipé les souffrances que son Fils allait subir. On a dit qu’il y avait une croix dans le cœur de Dieu bien avant que la croix ne soit élevée au Calvaire. Méditons cela, et laissons-nous submerger par l’émerveillement et l’immensité de son amour pour nous.—Billy Graham[1]

Un amour sans pareil et une mort sans pareille

À peine mourrait-on pour un juste ; peut-être accepterait-on de mourir pour quelqu’un de bien. Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous : alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.—Romains 5.7–8 S21

À quoi peut-on comparer la mort de Jésus-Christ ? Les paroles de Paul nous laissent sans voix ; nous sommes incapables de répondre ! La mort du Christ est sans pareille parce qu’elle est fondée sur l’amour incomparable de Dieu. Ne serait-ce qu’en termes humains et d’expérience, la mort du Christ ne ressemblait à aucune autre mort. Au verset 7, Paul nous dit : « A peine mourrait-on pour un juste ; peut-être accepterait-on de mourir pour quelqu’un de bien. » Qu’est-ce que Paul entendait par là ? ...          

L’apôtre imagine une situation hypothétique, un scénario pour les besoins de la discussion. Voilà un homme juste. ... Il est intègre dans ses affaires. Il est respectueux envers les gens. C’est un citoyen modèle. Rarement, dit Paul, quelqu’un accepterait-il de mourir pour lui. Cela pourrait arriver, mais uniquement en raison du caractère de l’homme juste. Au moins, vaudrait-il la peine qu’on meure pour lui. Mais très peu de gens proposeraient de mourir pour une telle personne.          

Paul continue en disant qu’il n’est pas impossible que quelqu’un accepte de mourir pour un homme bon. Un homme bon est différent d’un homme juste. Des hommes justes, on en trouve treize à la douzaine; ce n’est pas ce qui manque. Certains sont croyants, d’autres incroyants. Ils font ce que le devoir leur dicte. Mais l’homme de bien a quelque chose de différent. Il va au-delà de ce que les lois du pays exigent. Il fait bien plus que respecter son prochain, il fait tout ce qu’il peut pour élever le caractère et l’honneur de son prochain ! ... Quelqu’un pourrait accepter, en raison de l’amour qu’il porte à cet homme, de donner sa vie pour lui. Mais cela demande quand même beaucoup de courage.          

Où Paul veut-il en venir ? Vous aurez du mal à trouver ce genre d’amour qui est prêt à se sacrifier. Il est extrêmement rare que quelqu’un parvienne à trouver au fond de lui-même ce genre d’amour qui le pousse à donner sa vie pour un d’autre. Personne ne sacrifie volontiers sa vie.          

Quant à nous, nous ne pouvons pas nous considérer comme bons ou justes. Nous étions très loin du compte, nous avions renoncé à notre communion avec notre Dieu.... Or, c’est là que l’amour du Christ se manifeste : Alors que nous étions encore pécheurs, le Christ s’est livré pour nous. Il est mort pour nous libérer. Quel extraordinaire amour !

En venant dans le monde, ce ne sont pas des justes, mais des pécheurs que le Christ a appelé à changer de vie. Il est venu, non pas pour chercher les bons, mais pour les perdus. Le Christ est mort pour les gens vulnérables et les pécheurs. Notre seul espoir de salut réside dans l’amour de Dieu, manifesté dans la mort incomparable de Jésus-Christ.... Quelle mort ! Quel amour ! Quel Dieu et quel merveilleux Sauveur !—Ryan Kampen[2]

Bénis plus que tous les peuples

Parfois nos problèmes paraissent très compliqués et gigantesques. Il se trouve que, parfois, ils le sont. Aucun de nous n’a une vie facile, c’est évident. Mais n’oublions pas que, comparés aux peines de cœur, à la solitude lancinante, au désespoir, au manque d’amour et à l’absence de but qui sont le lot de beaucoup de gens qui ne connaissent pas le Seigneur et qui ne peuvent pas compter sur la promesse d’une éternité avec Dieu, nos problèmes sont moins graves.

Nous qui sommes enfants de Dieu avons la bénédiction d’être constamment en présence de son Esprit et d’avoir le soutien de nos amis et de nos bien-aimés qui partagent notre foi. Nous sommes assurés de l’amour inconditionnel du Seigneur, et nous savons que même si nous faisons beaucoup d’erreurs, son pardon nous est facilement accordé dès que nous nous tournons vers Lui pour Lui demander pardon.

La plupart d’entre nous n’ont toujours pas appris à ne pas laisser la culpabilité, le remords et la condamnation nous submerger, quand bien même nous connaissons l’amour inconditionnel et le pardon du Seigneur ; mais nous apprenons, et nous savons par la foi que nous ne devons pas être accablés par les regrets, l’amertume, la culpabilité et la condamnation. Nous pouvons invoquer la Parole de Dieu qui nous dit : « Maintenant donc, il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ. Car la loi de l’Esprit qui nous donne la vie dans l’union avec Jésus-Christ t’a libéré de la loi du péché et de la mort » (Romains 8:1–2 BDS).

Si vous en avez assez des difficultés et des épreuves que la vie vous envoie, rappelez-vous que, comparés aux pauvres gens qui sont perdus et ne connaissent pas le Seigneur et qui, parfois, n’ont même pas de quoi se nourrir ni un toit au-dessus de leur tête, nous qui sommes ses enfants, sommes bénis ! Jésus est mort et Il nous a sauvés afin que L’aidions à sauver d’autres personnes.

En tant que disciples de Jésus, nous sommes appelés à entrer dans l’océan de l’humanité, pour aller à la recherche de ceux qui sont perdus et qui sont en train de se noyer, afin de leur offrir la vie, l’espérance et la vérité. Nous avons les très abondantes richesses de Dieu à partager avec un monde perdu et agonisant—nous avons son amour, sa Parole, notre connaissance du merveilleux futur qu’Il a promis à tous ses enfants. Nous avons le devoir de partager ce que nous avons reçu avec les désespérés de ce monde ; avec ceux qui se meurent et ont perdu tout espoir de réconfort ou qui ne connaissent pas le Dieu qui les aime et n’ont aucune notion du ciel qui les attend. Ils ont désespérément besoin de l’amour et de la vérité de Dieu, tous ces gens qui meurent de mille morts avant que leur corps physique n’aille dans la tombe. Ne ferez-vous pas tout ce que vous pouvez pour leur apporter la joie, la paix intérieure et la vie éternelle que vous avez trouvées en Jésus ?

Imaginez que vous n’ayez aucun but dans la vie, aucun espoir pour le futur, personne vers qui vous tourner lorsque vous avez peur, personne pour vous réconforter lorsque vous êtes triste, personne pour vous aider lorsque vous êtes désemparé, et que vous n’ayez aucun moyen de vous soulager de votre fardeau de culpabilité, aucun moyen de faire face à la perte d’un être cher, aucun moyen de savoir où ils sont allés ni si vous les reverrez un jour, aucun moyen de surmonter une perte, une blessure, une maladie ou une catastrophe, ni personne pour vous aider quand vous êtes seul !?          

Quelqu’un a fait connaître à chacun de nous Jésus et son salut, alors comment pourrions-nous ne pas en faire autant pour les autres ? Si Jésus vous a tant aimés qu’Il est mort pour vous, n’oubliez pas qu’eux aussi, Il les a aimés au point de mourir pour eux. Quelqu’un nous a fait connaître Jésus et, maintenant, c’est à notre tour de transmettre le message ! Le Seigneur veut que nous nous préoccupions du sort des autres : nous devons nous rendre compte qu’ils vivent en permanence dans la tourmente, la confusion et le manque d’amour, et que nous avons la vérité et les réponses dont ils ont besoin, en Lui et dans sa Parole.

Le Seigneur a promis de nous récompenser si nous donnions ce que nous avons aux autres. « Car vous savez que vous recevrez du Seigneur, comme récompense, l’héritage qu’Il réserve au peuple de Dieu. Le Maître que vous servez, c’est le Christ » (Colossiens 3.24 BDS). Quel formidable cycle vertueux ! Quand nous donnons son amour et sa vérité aux autres, le Seigneur a promis qu’en retour, Il nous donnerait la foi, sa joie et sa force. Alors les gens nous verront et ils sauront que nous avons été avec Jésus, et ils voudront Le connaître, eux aussi.—Maria Fontaine

Publié sur Anchor le 26 mars 2024. Traduit de l’original par Bruno Corticelli.
Lu par Marcel Minéo. Musique de John Listen.


[1] Billy Graham, Hope for the Troubled Heart: Finding God in the Midst of Pain (National Geographic Books, Aug 1, 1993).

[2] https://www.christianstudylibrary.org/article/romans-57-8-incomparable-love-and-incomparable-death

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