novembre 9, 2012
Le Christ veut, non pas des grignoteurs du possible, mais des empoigneurs de l’impossible, par la foi en l’omnipotence, la fidélité et la sagesse du Sauveur tout-puissant qui nous a envoyés en mission. Y a-t-il un mur en travers de notre sentier ? Par notre Dieu, nous sauterons par-dessus ! Y a-t-il des lions et des scorpions sur notre route ? Nous les foulerons aux pieds ! Une montagne nous barre-t-elle le chemin ? Nous lui ordonnerons : « Pousse-toi de là et jette-toi dans la mer, » puis nous irons de l’avant ! Soldats de Jésus, ne vous rendez jamais ! — C. T. Studd
Jésus partit de là et retourna dans la ville dont il était originaire… Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Beaucoup de ses auditeurs furent très étonnés : « N’est–il pas le charpentier, le fils de Marie ? » Et voilà pourquoi ils trouvaient en lui un obstacle à la foi. Alors Jésus leur dit : « C’est seulement dans sa patrie, dans sa parenté et dans sa famille que l’on refuse d’honorer un prophète. » Il ne put accomplir là aucun miracle, sinon pour quelques malades à qui il imposa les mains et qu’il guérit. Il fut très étonné de leur incrédulité. (Marc 6:1-6 Sem)
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certaines églises, certaines personnes, vivent, plus que d’autres, l’expérience de la puissance de Dieu ? Pourquoi certains semblent-ils attirer les miracles et l’extraordinaire comme un aimant, tandis que d’autres ne font qu’en entendre parler ?
Les raisons sont multiples, mais je crois que ce passage nous révèle un aspect capital de la réponse.
À ce stade dans Son ministère, Jésus est dans une bonne passe. En fait, ce chapitre de Marc nous Le présente au milieu d’une tournée régionale de conférences, où l’on peut dire que Jésus fait salle comble ; des foules de gens sont venus pour L’entendre et être guéris par Lui. Vous seriez en droit de vous attendre à ce qu’Il fasse encore mieux dans la ville où Il a grandi. Mais ce n’est pas du tout ce qui se passe. Loin de là, Il ne peut rien faire de plus que guérir un petit rhume.
Pourquoi la Bible nous dit-elle que Jésus n’a pas pu faire de miracles ? Non qu’Il n’a pas voulu, mais qu’Il n’a pas pu faire de miracles.
Lorsque vous lisez le message cité plus haut, c’est assez clair. Ce n’est pas parce que, tout à coup, Jésus aurait perdu Sa capacité à faire des miracles que Son pouvoir miraculeux s’est trouvé limité. Mais à cause de leur incrédulité. Or, leur incrédulité était directement liée à ce qu’ils voyaient, et le fait est qu’ils ne voyaient pas grand-chose.
Leur degré d’exposition à Jésus était considérable. Mais … leur expérience de Jésus, très limitée. Voilà pourquoi Il s’est étonné de leur manque de foi. Et voilà pourquoi Sa puissance s’est trouvée limitée.
Dieu est puissant en tout lieu. Il est puissant sur chaque continent, sous chaque fuseau horaire. Où que vous alliez, Il a la capacité de changer des vies.
Le facteur déterminant quant à l’action de Dieu dans nos églises et dans notre vie n’est même pas qui est Jésus. Car Jésus est le même, hier, aujourd’hui et pour toujours.
À vrai dire, ça revient à ça :
Ce qui compte, ce n’est pas tant qui Il est, que notre façon de Le voir.
Ces gens-là L’ont vu comme un charpentier. Et c’est ce qu’ils ont eu. D’autres L’avaient vu comme quelqu’un capable de faire des miracles. Et c’est ce qu’ils ont eu.
Le même principe s’applique aujourd’hui.
Si vous voyez Jésus comme un grand maître, c’est ce que vous aurez.
Si vous Le voyez comme un homme qui opérait avec puissance, c’est ce que vous aurez.
Si vous Le voyez comme quelqu’un qui, aujourd’hui encore, opère avec puissance, c’est ce que vous aurez.
La puissance infinie que possède Jésus pour effectuer des miracles n’a nullement changé. C’est toujours la même, hier, aujourd’hui et pour toujours. Par contre, ce qui peut changer aujourd’hui, c’est votre façon de voir cette puissance : choisirez-vous de la voir comme une puissance que vous pouvez vous approprier? De cela dépendra à quel point vous verrez cette puissance se manifester dans votre vie. —Steven Furtick
C’est naturel, nous gravitons autour de ce qui nous est familier. Une fois qu’on a trouvé une place pour s’asseoir, c’est là qu’on s’assiéra à chaque fois. Une fois qu’on a trouvé un plat qu’on aime bien, on ne commandera plus rien d’autre au menu. Une fois qu’on a adopté une certaine routine, il est presque impossible d’en sortir. Comme chacun sait, il est toujours difficile de déranger les vieilles habitudes.
Pour la plupart d’entre nous, nous vivons la majeure partie de notre vie au pays de la familiarité. Jamais nous ne franchissons la frontière qui nous ferait passer au pays de l’inconnu. Pourquoi ? Parce que l’inconnu est synonyme d’incertitude. Nous savons bien que c‘est là que se font les plus grandes découvertes de la vie, mais nous n’osons pas franchir le pont du risque.
Voici comment fonctionnent les choses spirituellement. Dieu intervient de façon mystérieuse et, comme nous ne savons pas quoi faire, nous faisons ce que nous avons toujours fait. Nous retournons au pays de la familiarité. Nous nous dépêchons de chanter une chanson et de réciter une prière. Y a-t-il là quelque chose de répréhensible ? Non. Mais c’est le pays de la familiarité. Il se pourrait bien que Dieu veuille vous donner une nouvelle chanson, une nouvelle vision, un nouveau don.
Vous rappelez-vous ce qu’il est dit d’Abraham ? « Il partit, ne sachant pas où il allait. » Il s’est aventuré en territoire inconnu. Pas de carte. Juste une boussole. La plupart des chrétiens réclament une carte, mais Dieu leur donne une boussole. Elle s’appelle le Saint-Esprit. Il nous montre la direction, Il nous motive, Il nous provoque. Il est la voix derrière nous qui nous dit : « C’est ici le chemin, suis-le. » Et Il nous conduit toujours en direction de la terre inconnue. Mais comme nous répugnons à nous en remettre entièrement à Sa voix, nous nous rabattons sur le pays de la familiarité. Et généralement, c’est là que nous mourons. Nous mourons de familiarité. Nous sommes enterrés au pays de la familiarité.
Si vous voulez faire une nouvelle expérience de Dieu, vous ne pouvez pas vous contenter de faire toujours la même chose.
« Voici, les premières choses se sont accomplies, Et je vous en annonce de nouvelles. »[1] — Mark Batterson
La meilleure façon de vivre la vie chrétienne, c’est de la vivre dangereusement. À rechercher la sécurité, on ne porte pas grand fruit. Ceux qui prennent le risque de perdre des amis ou leur emploi, voire leur propre vie, par amour pour l’Évangile, obtiendront les meilleurs résultats. Vivre pleinement sa foi — combattre le bon combat — suppose une stricte discipline, le renoncement à soi-même, être prêt à s’exposer au danger. C’est là qu’entre en jeu la confiance. Dieu ne vous épargnera peut-être pas tout de suite la souffrance, mais Il vous soutiendra et finira par vous récompenser. Sans compter que vous serez euphorique à la pensée d’avoir tout risqué par amour pour Lui. — Brad Locke
Vous devez trouver quelque chose qui vous passionne assez pour vous rendre capable de prendre des risques, d’enjamber les obstacles et de défoncer les murs qu’on ne manquera pas de mettre en travers de votre route. Si vous n’avez pas ce genre de passion pour ce que vous faites, vous abandonnerez au premier obstacle de quelque importance. — George Lucas
Si vous n’êtes pas prêt à risquer l’inhabituel, vous devrez vous contenter de l’ordinaire. —Jim Rohn
À tout homme se présente un moment spécial dans la vie où le destin lui donne une petite tape sur l’épaule, un moment où lui est offerte la chance de faire quelque chose d’unique, quelque chose qui lui est propre et qui correspond à ses talents. Quelle tragédie s’il n’a pas su s’y préparer, ou s’il se retrouve incompétent pour la tâche qui aurait pu être le plus bel accomplissement de sa vie. — Sir Winston Churchill
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Traduit de l’original anglais « Magnetic for Miracles » in Anchor du 22 octobre 2012, par Bernard de Bézenac et Françoise Corticelli.
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