Cadeaux de Pâques à la résurrection

avril 13, 2020

 [Easter’s Resurrection Gifts]

 Une compilation

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Juste avant que Jésus ne ressuscite Lazare d’entre les morts, Il parla à Marthe, la sœur de Lazare, et lui dit : « Je suis la résurrection et la vie, lui dit Jésus. Celui qui place toute sa confiance en moi vivra, même s’il meurt. Et tout homme qui vit et croit en moi ne mourra jamais. »[1]

En ressuscitant les gens, comme Il le fit pour Lazare, pour le mort qui était transporté pour être enterré en dehors de la ville, et pour la fille du gouverneur, Jésus démontrait qu’Il avait autorité sur la mort elle-même.[2] Ce pouvoir fut démontré encore davantage lorsque Jésus ressuscita des morts trois jours plus tard, après avoir été brutalement flagellé et crucifié jusqu’à ce que mort s’ensuive.

 

Sa résurrection d’entre les morts prouvait qu’il était le Fils de Dieu. Il « a été déclaré Fils de Dieu avec puissance lorsque le Saint-Esprit l’a ressuscité d’entre les morts. »[3]

 

Sa mort sacrificielle et sa résurrection d’entre les morts permettent à ceux qui croient en Lui de ressusciter eux aussi d’entre les morts et d’avoir la vie éternelle. Jésus a été le premier à mourir, à ressusciter et à ne plus jamais mourir ; c’est pourquoi l’apôtre Paul L’a appelé « le premier fruit de la moisson de ceux qui sont morts. »[4]

 

Lorsque nous étions encore des pécheurs non sauvés, nous étions spirituellement morts, mais le salut nous a spirituellement ressuscités. Même si, un jour nous mourrons physiquement, notre esprit sera pleinement conscient et demeurera en présence du Seigneur jusqu’au retour de Jésus. À son retour, notre esprit sera uni à notre corps ressuscité, lequel sera transformé pour ressembler au corps qu’avait Jésus lorsqu’Il est ressuscité.

 

Quand Jésus disait « Je suis la résurrection », Il déclarait qu’Il avait le pouvoir de ressusciter les morts. Plus tôt dans l’Évangile de Jean, Il avait déclaré « Car telle est la volonté de Mon Père, que tous ceux qui tournent leur regard vers le Fils et qui croient en Lui possèdent la vie éternelle, et Moi Je les ressusciterai au dernier jour. »[5] Parce qu’Il vit éternellement, nous aussi, nous vivrons éternellement.

En plus de déclarer qu’Il était la résurrection, Jésus a également dit qu’Il était la vie, ce qui veut dire qu’Il avait le pouvoir de d’accorder la vie après la mort. Parce qu’Il a la vie en Lui, Il a le pouvoir de ressusciter tous ceux qui croient en Lui. Parce qu’Il est la vie, la mort n’a pas de pouvoir définitif sur Lui, et parce qu’Il donne la vie spirituelle à ceux qui croient en Lui, ils prennent part eux aussi à sa victoire sur la mort.

« Je leur donne la vie éternelle, et ils ne périront jamais, et personne ne pourra les arracher de Ma main. »[6] Lorsque nous mourrons, nous serons appelés à quitter cette vie terrestre, notre personne physique (extérieure) mourra ; mais notre esprit, notre personne intérieure, continuera à vivre éternellement. De plus, nous serons réunis à notre corps physique renouvelé au moment de la résurrection.

La mort physique qui met fin à la vie physique et sépare les gens de ceux qu’ils aiment, reflète la mort spirituelle qui a lieu lorsque les gens sont séparés de Dieu à cause du péché. Toutefois, depuis que Jésus a porté nos péchés en souffrant et en mourant sur la croix, et qu’Il a triomphé de la mort par sa résurrection, la mort a été vaincue. Parce que nous sommes unis en Lui, nous aussi nous serons ressuscités et nous vivrons éternellement avec Lui.

Nous ressusciterons, parce qu’Il est ressuscité ! C’est ce que nous célébrons à Pâques. Il est la résurrection et la vie, et si nous croyons en Lui, même si nous mourons, nous vivrons et nous ne mourrons jamais.—Peter Amsterdam

Une autre dimension de Pâques

Au chapitre 2 du livre des Actes des apôtres, nous lisons le tout premier sermon de Pierre à la Pentecôte. Jésus venait de monter au ciel après avoir dit à ses disciples que le Saint-Esprit viendrait à eux. Les croyants étaient anxieux et serrés les uns contre les autres dans une chambre haute en attendant de voir comment la situation allait évoluer. C’est alors que le Saint-Esprit s’est engouffré dans la pièce sous forme de petites flammes, et qu’ils ont tous été remplis d’une puissance et d’une audace qu’ils n’avaient jamais eues auparavant.

 

À cette époque de l’année, Jérusalem était remplie de Juifs venus du monde entier. Une fois remplis du Saint-Esprit, les disciples sortirent par petits groupes de la chambre haute pour se mêler à la foule, et ils commencèrent à annoncer l’Évangile dans des langues étrangères qu’aucun d’entre eux ne connaissait auparavant ! Tous les visiteurs juifs venus à Jérusalem étaient stupéfaits de voir que ces gens connaissaient leurs langues respectives. Les gens essayaient de comprendre comment il leur était possible de parler des langues qu’ils n’avaient jamais apprises. Certains tournèrent la chose en ridicule, en disant : « Ils ont trop bu ! »[7]

 

C’est alors que Pierre, ce même Pierre qui avait renié Jésus quelques semaines auparavant, se leva et s’adressa à cette foule immense : « Nous ne sommes pas ivres, il est à peine 9 heures du matin. Nous sommes remplis de l’Esprit, comme l’avait prophétisé le prophète Joël. »[8]

 

Il expliqua ensuite que Jésus de Nazareth, cet homme dont tout le monde savait qu’Il avait récemment été crucifié, était le Fils de Dieu, et que Dieu L’avait ressuscité d’entre les morts. Puis Il leur rappela la prophétie de David sur Jésus en Psaume 16.10 : « tu ne m’abandonneras pas dans le séjour des morts : tu ne laisseras pas ton serviteur fidèle se décomposer dans la tombe. »

 

Pierre leur dit : Mes frères, permettez-moi de vous parler franchement : le patriarche David est bel et bien mort et enterré. Son tombeau existe encore près d’ici aujourd’hui. Mais il était prophète et il savait que Dieu lui avait promis, sous la foi du serment, de faire asseoir sur son trône un de ses descendants. Ainsi il a entrevu par avance la résurrection du Christ, et c’est d’elle qu’il parle en disant que Dieu ne l’abandonnera pas dans le séjour des morts et qu’il ne laissera pas son corps se décomposer. Dieu a ressuscité des morts ce Jésus dont je parle : nous en sommes tous témoins. »[9] 

 

Puis Pierre aiguillonna la foule en déclarant : « Voici donc ce que tout le peuple d’Israël doit savoir avec une entière certitude : Dieu a fait Seigneur et Messie ce Jésus que vous avez crucifié. »[10]

 

Le discours de Pierre fut tellement puissant et oint de l’Esprit que la foule, touchée en plein cœur, s’écria : « Frères, que devons-nous faire ? » Pierre leur répondit : « Changez, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus-Christ. » Ce jour-là, 3 000 croyants furent ajoutés à l’église. Et ce n’était que le début.

 

Le discours de Pierre n’était pas seulement audacieux, il était aussi éclairé. Il citait des prophètes juifs et des prophéties avec précision et parlait d’une façon claire qu’on ne lui connaissait pas jusque-là. De toute évidence, il avait l’onction, et c’était l’œuvre du Saint-Esprit.

 

Jésus devait quitter ses disciples afin qu’ils puissent recevoir le don du Saint-Esprit. « Pourtant, c’est la vérité que je vais vous dire : il vaut mieux pour vous que je m’en aille. En effet, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous. Mais si je m’en vais, alors je vous l’enverrai. »[11]

 

Le don du Consolateur est directement lié à la mort de Jésus. Je n’ai pas toujours pensé que Pâques était l’occasion de célébrer l’Esprit Saint, mais je me rends compte que le don de l’Esprit Saint est un don extraordinaire que l’on peut célébrer à Pâques.

 

Le Saint-Esprit, c’est Dieu qui vit en nous. C’est sa présence dans notre vie, et nous y avons accès parce que Jésus a accepté de donner sa vie pour que nous puissions L’avoir. Le Saint-Esprit va au-delà du salut (lequel est déjà le cadeau le plus extraordinaire, le plus merveilleux et la plus grande preuve d’amour que nous puissions recevoir), et nous assure une éternité avec Dieu en ce qu’il nous relie à l’Esprit de Dieu et à sa présence chaque jour.

 

Le fait de méditer sur le don de l’Esprit Saint a ajouté une dimension supplémentaire à mon appréciation de Pâques et de ce que Jésus a fait pour nous. Je suis reconnaissante de cette compréhension plus profonde de ce que Jésus a fait pour moi, et c’est quelque chose que je ne veux jamais tenir pour acquis. —Mara Hodler

 

Publié sur Anchor le 7 avril 2020. Traduit de l’original par Clotilde Marie et Bruno Corticelli.
Lu par Marcel Minéo. Musique de Jonathan Helper



[1] Jean 11.25–26. [Tous les passages bibliques cités sont tirés de la Bible du Semeur.]

[2] Luc 7.11–15; 8.49–56.

[3] Romains 1.4.

[4] 1 Corinthiens 15.20.

[5] Jean 6.40.

[6] Jean 10.28.

[7] Actes 2.13.

[8] Cf. Actes 2.15–16.

[9] Actes 2.29–32.

[10] Actes 2.36.

[11] Jean 16.7.

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