décembre 21, 2019
[The Wonder of God’s Grace]
Une compilation
Vous avez reçu le glorieux don de la grâce –une faveur indue que vous ne méritiez pas. Personne ni aucun concours de circonstances ne pourra vous priver de ce somptueux cadeau. Vous êtes à Moi pour l’éternité ! Rien ni personne au monde ne pourra vous séparer de mon Amour—Jésus[1]
Vous êtes libres
La confession est un recours radical à la grâce. Une proclamation de notre confiance en la bonté de Dieu. Nous admettons « Ce que j’ai fait était mal », mais « ta grâce est plus grande que mon péché, alors je le confesse. » Si notre compréhension de la grâce est étroite, notre confession sera limitée, petite, réticente, hésitante, assorties d’excuses et de réserves, entachée de la peur d’être puni. Mais une grande grâce produit une confession honnête....
Tous les navires qui accostent sur le rivage de la grâce ont levé l’ancre au port du péché. Nous devons commencer là où Dieu commence. Nous n’apprécierons pas tout ce que la grâce a fait tant que nous ne comprendrons pas qui nous sommes. Nous sommes rebelles. Nous sommes Barabbas et, comme lui, nous méritons la mort. Nous sommes enfermés entre les quatre murs d’une prison, que la peur, la souffrance et la haine ont rendus encore plus épais. Nous sommes prisonniers de notre passé, de nos choix minables et de notre fieffé orgueil. Nous avons été reconnus coupables. Nous sommes assis à même le sol d’une la cellule poussiéreuse, attendant notre dernière heure.
Les pas de notre bourreau résonnent sur les murs de pierre. La tête entre les genoux, nous ne levons pas les yeux lorsqu’il ouvre la porte ; lorsqu’il commence à parler nous restons prostrés. Nous savons ce qu’il va dire. « L’heure est venue de payer pour tes péchés. » Mais nous entendons autre chose : « Tu es libre, tu peux partir. Ils ont pris Jésus à ta place. » La porte s’ouvre en grand, le garde aboie un ordre : « Sors d’ici ! » Nous nous retrouvons dans la lumière du soleil matinal, sans menottes aux mains, nos crimes pardonnés, et nous nous demandons : « Que s’est-il passé ? » La grâce est arrivée.—Max Lucado[2]
Qu’est-ce que l’évangile des va-nu-pieds ?
L’évangile des va-nu-pieds est un concept rendu populaire par le best-seller du même nom publié en 1990. L’auteur Brennan Manning, un ancien prêtre catholique, a écrit ce livre « pour les loqueteux, ceux qui sont amochés et laminés », pas pour les « super spirituels »....
Manning ... insiste sur la grâce de Jésus dans son ministère auprès des « va-nu-pieds » —les épaves humaines, les vauriens peu recommandables de son époque—les malades, les percepteurs d’impôts, les pécheurs, la femme prise en flagrant délit d’adultère. Jésus a souvent servi ces « gueux », alors que les chefs religieux de l’époque s’opposaient à Lui et refusaient de se salir les mains avec les problèmes de la société ...
Manning dit : « Nous ne pouvons pas gagner l’approbation de Dieu, pas plus que nous ne pouvons gagner notre salut. Pourtant [Il] nous le donne volontiers, peu importe qui nous sommes ou ce que nous avons fait. Nous sommes tous des gueux. Chacun d’entre nous vient s’asseoir aux pieds du Père, amoché, brûlé, sale et loqueteux. Et là, Il nous sourit – à nous, les élus de son « amour furieux. » En d’autres termes, Jésus accepte ceux qui sont brisés. Il accepte les gens qui savent qu’ils ne seront jamais parfaits. L’évangile des va-nu-pieds dit que nous pouvons venir à Dieu dans notre péché et Lui demander pardon. En Esaïe 1.18, Dieu nous invite à venir et nous dit que même si nos péchés sont rouges comme de l’écarlate, Il les rendra aussi blancs que la neige. Dieu veut que les pécheurs viennent à Lui comme ils sont, pour qu’Il puisse les purifier.
Jésus est venu sauver des pécheurs.[3] « Jésus ne vient pas pour les super-spirituels, mais pour les gens qui vacillent et sont abattus, ceux qui savent que leur vie est un désastre et qui ne sont pas trop fiers pour accepter l’aumône de son incroyable grâce. »[4] Comme pour beaucoup de thèmes de la Bible, il est important de comprendre l’équilibre délicat que Dieu nous présente—entre sa grâce de nous prendre « comme nous sommes » et notre volonté de ne pas rester « comme nous sommes. »
Pour bien comprendre la grâce et l’équilibre que présente la Parole de Dieu, nous devons considérer qui nous étions sans le Christ et qui nous devenons avec le Christ. Nous sommes nés dans le péché[5], et nous sommes coupables d’avoir enfreint la loi de Dieu.[6] Nous étions ennemis de Dieu[7], nous méritions la mort. [8] Nous n’avions aucun moyen de nous sauver nous-mêmes.[9] Spirituellement, nous étions démunis, aveugles, impurs, morts. Nos âmes méritent le châtiment éternel. C’est un euphémisme de dire que nous sommes tous des gueux ou des va-nu-pieds.
Mais ensuite la grâce est arrivée. Dieu nous a accordé sa faveur. C’est la grâce qui nous sauve.[10] La grâce est l’essence de l’évangile.[11] La grâce nous donne la victoire sur le péché.[12] La grâce nous donne « une source éternelle de réconfort et une bonne espérance. »[13]
A maintes reprises, la Bible qualifie la grâce de « don »[14]. La grâce est l’œuvre continuelle et bienveillante de Dieu qui travaille en nous, et sans laquelle nous ne pouvons rien faire.[15] La grâce est plus puissante que notre péché[16], plus abondante que nous ne l’imaginons[17], et trop merveilleuse pour qu’on puisse l’expliquer.[18]
Alors comment éviter que cette grâce ne devienne une « grâce bon marché » ou « au rabais », c’est-à-dire une « grâce » qui promet tous les bienfaits du christianisme sans qu’on ait besoin de se repentir et d’obéir. La grâce bon marché cherche à cacher ce qu’il en coûte d’être un disciple, à dissoudre notre disposition à répondre au don de grâce de Dieu. Certes, nous croyons que la grâce de Dieu recouvre tous nos péchés, mais nous pouvons aussi admettre que la foi se manifeste par le repentir, l’obéissance et un cœur transformé. Les croyants sont de nouvelles créatures.
Nous venons à Dieu comme les va-nu-pieds que nous sommes et nous acceptons sa grâce, et Dieu nous appelle à une renaissance. Lorsque nous acceptons la grâce de Dieu dans notre vie, nous ne restons pas dans le péché. Nous cherchons à être transformés pour ressembler à l’image du Christ. Il nous reçoit comme nous sommes et commence à nous transformer au fur et à mesure que nous nous soumettons à Lui dans l’obéissance. Oui, l’évangile est pour les gueux et les va-nu-pieds. Non, Dieu ne laisse pas les gens dans leur état de va-nu-pieds.—gotquestions.org[19]
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Ce qui me donne le plus l’espoir chaque jour, c’est la grâce de Dieu ; c’est de savoir que sa grâce va me donner la force d’affronter tout ce qui m’attend dans la journée, et de savoir que rien n’est une surprise pour Dieu.—Rick Warren
Sauvés par la grâce
La loi de Moïse fait de chacun de nous un pécheur, car aucun de nous ne peut lui obéir en totalité. « Car personne ne sera déclaré juste devant lui parce qu’il aura accompli les œuvres demandées par la Loi. En effet, la Loi donne seulement la connaissance du péché. »[20] En fait, il est impossible à qui que ce soit de se libérer du péché en observant les lois de Moïse.
La loi était notre enseignant, notre guide, notre « maître d’école » ; elle devait nous montrer que nous sommes pécheurs pour nous amener à implorer la miséricorde de Dieu et nous montrer son absolue perfection et sa parfaite justice qu’il nous est impossible d’atteindre. « Ainsi, la Loi a été comme un gardien chargé de nous conduire au Christ pour que nous soyons déclarés justes devant Dieu par la foi. »[21]
Puis Jésus est arrivé avec sa grâce, sa miséricorde, son pardon, son amour et sa vérité—Il était notre salut. « En effet, si la Loi nous a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. » [22] Il est venu nous montrer que le salut et la vraie justice ne s’obtenaient pas par les œuvres, mais par la grâce.
Nous devons commencer par recevoir Jésus, puis son Esprit en nous nous fera faire ce qui est humainement impossible : aimer Dieu et l’homme. Nous avons un salut plein de grâce, et une vie pleines de grâce pour le Seigneur—une plénitude de grâce. Cela n’a rien à voir avec une quelconque absence de péché ou une hypothétique perfection, ni avec nos œuvres ou notre l’obéissance à la loi. Nous faisons tous des erreurs, nous péchons tous, et la seule justice que nous ayons nous vient de la grâce de Dieu. Nous n’avons que son amour, sa miséricorde et sa grâce.—David Brandt Berg
Publié sur Anchor le 19 novembre 2019. Traduit de l’original par Bruno Corticelli.
Lu par Marcel Minéo. Musique de Jonathan Helper
[1] Sarah Young, Jésus Toujours (Thomas Nelson, 2017).
[2] Max Lucado, La grâce : plus que ce que nous méritons, plus grande que nous l’imaginons(Thomas Nelson, 2012).
[3] 1 Timothée 1.15.
[4] Brennan Manning, L’Evangile des Gueux.
[5] Psaume 51.5.
[6] Romains 3.9–20, 23; 1 Jean 1.8–10.
[7] Romains 5.6, 10; 8.7; Colossiens 1.21.
[8] Romains 6.23a.
[9] Romains 3.20.
[10] Ephésiens 2.8.
[11] Actes 20.24.
[12] Jacques 4.6.
[13] 2 Thessaloniciens 2.16.
[14] Par exemple, Ephésiens 4.7.
[15] Jean 15.5.
[16] Romains 5.20.
[17] 1 Timothée 1.14.
[20] Romains 3.20.
[21] Galates 3.24.
[22] Jean 1.17.
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