Voir le bon côté des choses

novembre 23, 2019

 [Looking on the Bright Side]

Maria Fontaine

Télécharger audio (11.9MB)

Si nous sommes trop attachés aux choses ou aux commodités de la vie, et si quelque chose devient plus important pour nous que le Seigneur, alors nous risquons de dépendre davantage de ces choses que de Lui. Lui donner la première place c’est en partie reconnaître que les choses agréables et les défis qui surviennent dans la vie sont des expériences que le Seigneur a permises et qui contribueront à notre bien.

Même si une expérience agréable ne dure qu’un moment, nous pouvons remercier le Seigneur pour cela, parce que le Seigneur a ses raisons. Nous pouvons quand même l’apprécier pleinement, même si cela ne dure pas très longtemps. Et quand c’est fini, nous pouvons faire attention à ne pas nier que c’était bien sous prétexte que ça c’est terminé. Nous pouvons, au contraire, y penser de manière positive : « J’ai vécu une expérience magnifique qui m’a appris et apporté beaucoup de choses! » Il vaut mieux tirer de ces expériences des choses positives plutôt que de les gâcher en mettant l’accent sur le côté négatif.

Le meilleur moyen de tirer pleinement parti de la vie est de regarder les belles choses qui vous sont arrivées au lieu de vous attarder sur ce qui vous manque ou sur tout ce que vous n’avez pas eu. « Nourrissez vos pensées de tout ce qui est vrai, noble, juste, pur, digne d’amour ou d’approbation, de tout ce qui mérite respect et louange. »[1]

Le filtre de Romains 8.28

La Bible nous dit que « beaucoup de malheurs atteignent le juste »[2], il est donc réconfortant de savoir « que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, de ceux qui ont été appelés conformément au plan divin. »[3] En fait, si nous voulons surmonter victorieusement nos nombreuses épreuves, difficultés, batailles et tentations, il est essentiel que nous fassions de cette promesse de Romains 8.28 un élément central de notre vie.

Nous devrions nous employer à ce que ce principe devienne si profondément enraciné en nous que nous ne l’oublierons ni ne le négligerons jamais. Romains 8:28 devrait être un principe tout aussi présent dans nos pensées conscientes—et même subconscientes—et dans notre façon de voir les choses que l’obligation de la Grande Commission[4], la nécessité de prier, l’importance de la Parole, le caractère inévitable des défis et des épreuves, et la certitude de l’amour de Dieu.

Si nous ne filtrons pas les événements de notre vie quotidienne à travers Romains 8.28, si nous rechignons à considérer nos déceptions, nos blessures, nos épreuves, nos maladies, nos revers, nos défis, etc. du point de vue de Romains 8.28, nous passerons malheureusement à côté de précieuses leçons que le Seigneur veut nous enseigner. Et nous risquons de nous priver de la paix qui découle de notre confiance dans cette précieuse promesse et ce magnifique principe.

Si nous acceptons cette simple équation selon laquelle même nos épreuves finiront par concourir à notre bien, notre vie sera plus riche, les leçons que nous en tirerons seront plus profondes et nous aurons l’esprit plus tranquille. Nous reconnaîtrons plus facilement la main du Seigneur dans les événements de notre vie. Cela fait une énorme différence de voir la vie comme une succession de problèmes, de défis et de difficultés, et de nous attendre au pire, ou, au contraire, de considérer les choses avec foi et une attitude positive qui résulte de s’attendre à découvrir tout les bonnes choses que le Seigneur finira par faire ressortir de ce qui nous arrive.

Dans les moments d’épreuve, la Parole peut devenir vivante comme jamais auparavant et être une grande source de force et de réconfort. Cette plus grande proximité avec la Parole peut être la conséquence directe de notre intense désir de recevoir l’aide du Seigneur par son intermédiaire. Le Seigneur se servira de toutes nos épreuves et difficultés, de nos joies et de nos peines, de nos échecs et nos succès et tout ce qui nous arrive pour nous donner de plus grandes victoires. Nous sommes à Lui, et Il se servira de tout cela—des bonnes choses comme de celles qui sont en apparence tragiques—pour nous aider à devenir ce qu’Il sait que nous pouvons être.

Quand nous apprenons à nous accrocher de toutes nos forces au Seigneur dans les moments difficiles, nous découvrons que jamais Il ne nous délaissera ni ne nous abandonnera.[5] Un autre Romains 8.28 qui découle souvent de ces mauvaises expériences est qu’elles contribuent à améliorer notre aptitude à réconforter ceux qui passent par toutes sortes de détresses, en leur apportant le réconfort que Dieu nous a apporté.[6] Si nous n’avions jamais eu à affronter de telles difficultés, comment pourions-nous comprendre la compassion et la miséricorde de Jésus et tout ce que son amour pour nous démontre ? Comment pourrions-nous devenir plus semblables à Lui ?

Voici quelques versets bibliques qui confirment que certaines des bénédictions proviennent des difficultés auxquelles nous sommes confrontés dans la vie :

« Il m’était bon d’être affligé afin d’apprendre tes préceptes. »—Psaume 119.71 BDS

« Mes frères, quand vous passez par toutes sortes d’épreuves, considérez-vous comme heureux. Car vous le savez : la mise à l’épreuve de votre foi produit l’endurance. Mais il faut que votre endurance aille jusqu’au bout de ce qu’elle peut faire pour que vous parveniez à l’état d’adultes et soyez pleins de force, des hommes auxquels il ne manque rien. »—Jacques 1.2–4 BDS

« Il sait néanmoins quelle voie j’ai suivie. Quand il m’aura mis à l’épreuve, je sortirai pur comme l’or. »—Job 23.10 S21

« Mais il m’a répondu : —ma grâce te suffit, c’est dans la faiblesse que ma puissance se manifeste pleinement. C’est pourquoi je me vanterai plutôt de mes faiblesses, afin que la puissance du Christ repose sur moi. Je trouve ainsi ma joie dans la faiblesse, les insultes, la détresse, les persécutions et les angoisses que j’endure pour le Christ. Car c’est lorsque je suis faible que je suis réellement fort. »—2 Corinthiens 12.9–10 BDS

« Bien qu’étant Fils de Dieu, il a appris l’obéissance par tout ce qu’il a souffert.»—Hébreux 5.8 BDS

« Heureux ceux qui pleurent, car Dieu les consolera. »—Matthieu 5.4 BDS

« Il nous réconforte dans toutes nos détresses, afin qu’à notre tour nous soyons capables de réconforter ceux qui passent par toutes sortes de détresses, en leur apportant le réconfort que Dieu nous a apporté. »—2 Corinthiens 1.4 BDS

« En effet, nos détresses présentes sont passagères et légères par rapport au poids insurpassable de gloire éternelle qu’elles nous préparent. »—2 Corinthiens 4.17 BDS

« Mais quand vous aurez souffert un peu de temps, Dieu, l’auteur de toute grâce, qui vous a appelés à connaître sa gloire éternelle dans l’union à Jésus-Christ, vous rétablira lui-même ; il vous affermira, vous fortifiera et vous rendra inébranlables. »—1 Pierre 5.10 BDS

Une compilation d’écrits de Maria Fontaine, adaptés et réédités le 4 novembre 2019. Traduit de l’original par Bruno Corticelli.
Lu par Marcel Minéo. Musique de Jonathan Helper



[1] Philippiens 4.8 BDS.

[2] Psaume 34.19 S21.

[3] Romains 8.28 BDS.

[4] Marc 16.15.

[5] Hébreux 13.5.

[6] 2 Corinthiens 1.4.

Copyright © 2024 The Family International