Le caractère unique du christianisme

novembre 12, 2019

 [The Uniqueness of Christianity]

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« Je suis la résurrection et la vie, lui dit Jésus. Celui qui place toute sa confiance en moi vivra, même s’il meurt.

Et tout homme qui vit et croit en moi ne mourra jamais. » —Jean 11.25–26

 

Dieu a créé l’univers tout entier par sa puissance surnaturelle, et c’est quelque chose que nous devons croire en dépit des explications et des théories qui voudraient nous convaincre du contraire. La conception immaculée de Jésus par le Saint-Esprit, ses miracles, son enseignement, sa résurrection, son ascension et la présence de son Esprit sont autant d’aspects de l’œuvre surnaturelle de Dieu, que nous devons accepter comme étant la vérité ; pas seulement partiellement, mais en totalité. La seule façon d’appréhender la véritable nature de Dieu c’est de croire.

Le fardeau de la crédibilité du christianisme repose sur l’authenticité de la mort, l’inhumation et la résurrection de Jésus-Christ. Deux choses en particulier sont spécifiques au message chrétien. La première est l’identité de Jésus. Il n’est pas un simple prédicateur public qui a tout déclenché, et Il ne s’est pas trouvé par hasard au bon endroit au bon moment. Jésus est le Fils de Dieu, Il fait partie de la divinité trinitaire, co-égal au Père et au Saint-Esprit. Deuxièmement, le Christ est unique par ce qu’Il a fait. Il est mort, Il a été enterré et Il est ressuscité.

La plupart des religions du monde sont fondées sur des propositions philosophiques. C’est-à-dire que si vous voulez que tout fonctionne bien dans votre vie, vous devez savoir certaines choses et vivre dans l’obéissance à ces choses. Quatre de ces grandes religions sont fondées sur une personne. Le judaïsme considère Abraham comme son père ; or Abraham a vécu, et il est mort et enterré. Le bouddhisme a été fondé par Bouddha au 5ème siècle avant J.-C. Un récit de sa mort la décrit ainsi : « Sa mort fut cette mort totale après laquelle il ne reste absolument plus rien. » L’Islam a été fondé sur les enseignements de Mahomet, mort en 632 après J.-C. à l’âge de 61 ans. Des millions de pèlerins vont se recueillir sur sa tombe dans la ville de Médine, et personne n’a jamais prétendu que Mahomet était ressuscité d’entre les morts.

Jésus est mort jeune, à l’âge de 33 ans. Il a été enterré, et il y a deux tombeaux à Jérusalem qui pourraient être le sien—l’un à l’intérieur du mur d’enceinte de la ville de Jérusalem et l’autre juste à l’extérieur de la ville—mais ces deux tombes sont vides. Le tombeau vide n’est pas seulement l’un des nombreux principes fondamentaux de l’évangile chrétien. C’est le fait inhérent et indispensable de cet évangile. Paul nous dit : « Si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication n’a plus de contenu, et votre foi est sans objet. » [1] Dans notre vie de chrétiens, nous marchons par la foi et non pas par la vue, et nous sommes véritablement bénis par une volonté de croire qui nous vient de Dieu. —Charles Price

 

Le seul Chemin

 

La proposition « tous les chemins mènent à Dieu » est tentante. Il s’en dégage une certaine positivité. Mais en réalité, seul le christianisme prétend conduire à Dieu. La destination chrétienne est une relation intime, épanouie et vibrante avec Dieu Lui-même : « Or, la vie éternelle consiste à te connaître, toi le Dieu unique et véritable, et celui que tu as envoyé : Jésus-Christ.[2] « Voici : je me tiens devant la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je dînerai avec lui et lui avec moi. »[3] Fondamentalement, pour un chrétien, le ciel n’est pas un lieu mais une personne. Ce n’est pas une récompense, c’est une relation.

La christianisation de la culture occidentale nous a parfois amenés à projeter la destination de la communion intime avec Dieu sur d’autres visions religieuses du monde. Mais en réalité, c’est spécifiquement chrétien. Dans le bouddhisme et certaines traditions hindoues, la destination du Nirvana est la cessation de soi et l’élimination du désir, qui sont deux composantes essentielles des relations personnelles. D’après la tradition, le soir même de la naissance de son fils, le Bouddha Siddhārtha Gautama quitta tout et partit vivre dans le détachement de tout ce qui pourrait lui causer de la souffrance. Comparez avec Jésus-Christ, qui s’est constamment attaché à notre souffrance dans sa quête de relation avec nous.

De même, la destination de l’Islam n’est pas d’avoir une relation avec Allah. Le paradis dont parle l’Islam est un paradis d’où Allah est presque totalement absent. Au contraire, le paradis est dépeint comme un lieu de plaisirs charnels : du vin, du sexe, des vierges perpétuelles, des jeunes garçons qui servent les hommes. N’a-t-on pas déjà essayé ce paradis et trouvé qu’il était décevant ? Nombreux sont ceux qui ont atteint le summum des plaisirs terrestres et ont témoigné que c’était tout sauf le paradis, que notre aspiration à une relation authentique ne peut être satisfaite par rien d’autre ?

Le christianisme se distingue des autres religions parce qu’il affirme conduire à Dieu. Mais en fait, c’est un peu plus compliqué. Pour être plus précis, même le christianisme ne prétend pas nous amener à Dieu. En fait, il prétend l’inverse : il affirme que Dieu est venu nous trouver : « En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »[4] … Contrairement à tous les autres grands systèmes de croyance, le Dieu chrétien « ne nous traite pas conformément à nos péchés, il ne nous punit pas comme le mériteraient nos fautes. »[5] Si nous pouvons être sûrs de notre destin, c’est parce que dans le christianisme, le lieu où nous irons dépend de ce que Dieu a déjà fait et non pas de ce que nous pourrions faire. ... Le point de départ de Jésus-Christ est la ligne d’arrivée de tous les êtres humains—l’assurance du salut ! …

Donc, pour en revenir à notre question, est-ce que tous les chemins mènent à Dieu ? Non. Aucun n’y mène... Même le christianisme ne prétend pas nous amener à Dieu, mais que c’est l’amour de Dieu qui L’a conduit à nous. —Vince Vitale[6]

 

En quoi le christianisme est-il unique ?

 

Le christianisme est-il vraiment unique, ou n’est-il qu’un des nombreux chemins qui mènent à la vérité ? Le christianisme est-il vraiment unique parmi les nombreuses religions de ce monde ? Et si oui, qu’est-ce qui le rend unique ?

De toutes les religions, seul le christianisme fait plusieurs affirmations que les autres ne font pas. Pour commencer, toutes les autres religions exhortent l’homme à s’approcher de Dieu et à L’appréhender par leurs propres efforts. Le christianisme est la seule religion où Dieu descend pour se mettre au niveau de l’homme. Deuxièmement, les autres religions sont des catalogues de commandements et d’interdits destinés à apaiser Dieu, tandis que le christianisme est une relation avec Dieu. Troisièmement, le christianisme considère la Bible comme la seule vraie source de Vérité. Enfin, le christianisme est fondé sur l’événement le plus important de toute l’histoire de l’humanité, la résurrection…

Nul doute que le principe le plus essentiel du christianisme qui le rend vraiment unique à tous égards et qui en constitue le fondement est la résurrection de Jésus-Christ. Dans le christianisme, la résurrection est d’une importance capitale, car sans elle, le christianisme n’existerait pas, et notre foi serait sans objet.[7] C’est la résurrection de Jésus qui a transformé les disciples. Après la crucifixion de Jésus, les disciples coururent se cacher. Mais quand ils virent le Seigneur ressuscité, ils reconnurent que tout ce que Jésus avait dit et fait prouvait qu’Il était bien Dieu incarné. Aucun autre maître religieux n’est mort en présence de bourreaux chevronnés, ni n’a eu son tombeau mis sous bonne garde et est pourtant ressuscité trois jours plus tard pour apparaître à de nombreuses personnes. La résurrection est la preuve de l’identité de Jésus et prouve qu’Il a accompli ce qu’Il avait entrepris de faire, à savoir de donner à l’humanité l’unique moyen de se racheter.

Bouddha n’est pas ressuscité d’entre les morts. Mahomet n’est pas ressuscité d’entre les morts. Confucius n’est pas ressuscité des morts. Et Krishna n’est pas ressuscité des morts. Seul Jésus est ressuscité physiquement d’entre les morts, a marché sur l’eau, a dit qu’Il était Dieu et a ressuscité d’autres personnes d’entre les morts. Il a vaincu la mort. C’est uniquement dans le christianisme que nous avons la personne du Christ qui a déclaré qu’Il était Dieu, qui a fait de nombreux miracles témoignant de sa divinité, qui est mort et est ressuscité, et qui a déclaré que Lui seul était « le chemin, la vérité et la vie »[8] et que personne ne venait au Père que par Lui—Extrait de gotquestions.org[9]

 

Toutes les religions ne sont-elles pas fondamentalement les mêmes ?

Bien que nos besoins fondamentaux et les aspirations de notre cœur soient les mêmes pour tout le monde, les grandes religions prescrivent de nombreux moyens complètement différents, et souvent contradictoires, de satisfaire ces besoins. Un simple aperçu de certaines des croyances et des pratiques les plus courantes le montre clairement. Les pratiquants de la plupart des religions essaient de satisfaire leur quête de spiritualité en fréquentant régulièrement des lieux de culte—des sanctuaires, des temples, des mosquées, des cathédrales, etc.— où ils offrent des prières et de l’encens, et où ils observent une multitude de traditions, de cérémonies et de rites. Certains de ces chercheurs de vérité adorent un Dieu unique, tandis que d’autres adorent des centaines, voire des milliers de dieux. Certaines des plus grandes religions du monde ont commencé comme de simples philosophies morales dont les fondateurs n’avaient jamais eu l’intention de vénérer une divinité ou un dieu. Pourtant, aujourd’hui, ces mêmes fondateurs sont vénérés comme s’ils étaient eux-mêmes des dieux. Pour de nombreux croyants, leur plus grand espoir et leur plus profonde aspiration est de survivre après la mort en tant que personnalité individuelle dans un au-delà de bonheur céleste. D’autres nient que l’on puisse continuer à vivre en tant qu’individu, mais aspirent à l’annihilation de leur moi individuel, pour pouvoir se fondre dans la réalité ultime de l’univers. Certains croient qu’après leur mort, ils reviendront vivre sur terre encore et encore, et croient que leur vie actuelle n’est qu’une des nombreuses phases du cycle infini de naissances et de renaissances qui ne s’arrêtera que lorsqu’ils auront atteint la pleine illumination ou le salut. Dans la Bible, Dieu appelle avec amour tous les peuples de toutes nationalités, et leur dit : « Tournez-vous donc vers moi, et vous serez sauvés, vous tous qui habitez les confins de la terre ! Car moi seul je suis Dieu, il n’y en a pas d’autre. »[10] L’appel de la Bible est universel : « En effet, toute personne qui fera appel au nom du Seigneur sera sauvée, Car il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. Au contraire, dans toute nation, tout homme qui le révère et qui fait ce qui est juste lui est agréable. »[11]La Famille Internationale

Publié sur Anchor le 29 octobre 2019. Traduit par Bruno Corticelli.
Lu par Marcel Minéo. Musique de Jonathan Helper



[1] 1 Corinthiens 15.14.

[2] Jean 17.3.

[3] Apocalypse 3.20.

[4] Luc 19.10 S21.

[5] Psaume 103.10.

[6] Vince Vitale, Jésus parmi les dieux païens (FaithWords, 2017).

[7] 1 Corinthiens 15.14.

[8] Jean 14.6.

[9] www.gotquestions.org/Christianity-unique.html.

[10] Esaïe 45.22.

[11] Romains 10.13 S21; 1 Timothée 2.4; Actes 10.34–35.

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