Libéré par le pardon

septembre 18, 2012

Un message de Jésus reçu en prophétie.
Le chemin du pardon, pour ceux qui pensent être impardonnables.

Je veux t’enseigner une vérité toute simple, Mon ami : tu ne seras jamais trop mauvais pour Moi. Peu importe le mal que tu as fait, peu importe que tu te considères comme quelqu’un de méchant, tu n’es pas trop mauvais pour recevoir Mon amour et Mon pardon, si tu Me demandes sincèrement de te pardonner.

D’ailleurs personne n’est trop mauvais pour recevoir Mon amour et Mon pardon. Peut-être des gens t’ont-ils fait du mal et tu veux que leur culpabilité soit reconnue. Peut-être as-tu été victime d’une injustice et tu en souffres encore ? La colère brûle dans ton cœur, et tu cries vengeance. Tu es peut-être bien décidé à faire payer ceux qui t’ont fait du mal, peu importe combien de temps tu devras attendre pour être vengé.

Ces pensées, ces émotions et ces idées viennent tout droit du monde de ténèbres où règne le mal et où il n’y a nulle paix. En continuant sur cette route, tu ne trouveras que le chagrin. Tu ne trouveras jamais la satisfaction ou l’apaisement auquel tu aspires. L’envie de se venger et d’exercer des représailles est une prison de l’esprit. Il n’y a qu’un seul moyen de se libérer d’un tel carcan, et c’est de pardonner.

Pour embrasser pleinement la liberté du pardon, voici trois étapes à suivre:

1. Tu dois pardonner à ceux qui t’ont fait du mal. Si tu ne pardonnes pas à ceux qui t’ont fait du mal, Je ne peux pas te pardonner tes fautes.

2. Tu dois Me demander pardon. Peu importe que tu te considères comme quelqu’un d’horrible ; même si tu crois être maudit et méprisé de Dieu, tu dois sortir de cette ornière et, comme un enfant, tu dois tendre la main pour saisir ce pardon que Je t’offre en cadeau. Un enfant ne pose pas de questions, il n’examine pas un cadeau sous toutes ses coutures avant de décider s’il va ou non l’accepter. Non, il tend la main et il l’accepte, tout à sa joie d’avoir reçu quelque chose de merveilleux. J’aimerais que tu réagisses de la même façon, mon cher ami: comme un enfant qui ne pose pas de question, mais qui accepte Mon pardon qui t’est accordé gratuitement, et que tu as reçu pour l’avoir demandé et pour y avoir cru.[1]

3. Tu dois te pardonner à toi-même. Une fois que tu as pardonné et que tu as été pardonné, tu n’as plus besoin de porter ce fardeau de culpabilité. Tu es libéré grâce au pardon.

Sache, Mon ami, que Je suis mort pour toi et que Je t’aime. Tu ne seras jamais trop mauvais pour Moi. Jamais, Je ne Me détournerai de toi. Trouve la paix que procure le pardon, et permets-Moi de te conduire vers un jour nouveau, un jour meilleur.

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Je suis souvent mieux accueilli par les pécheurs et ceux que le monde méprise que par ceux qui se croient bons et qui  pensent qu’ils ne s’en sortent pas trop mal.[2] Un jour que certaines personnes qui se croyaient justes m’accusaient d’être souvent vu en compagnie de pécheurs, Je leur expliquai Mon point de vie en leur disant que J’étais venu aider et guérir les malades, pas ceux qui étaient bien-portants. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs, à la repentance.[3]

Toute Ma vie durant, et tout au long de Mon ministère sur terre, Je n’ai cessé de dire, encore et encore, qu’aucun être humain n’était trop mauvais que Je ne puisse pas lui pardonner et l’aimer s’il acceptait de Me recevoir. Alors même que Je mourais sur la croix et qu’il n’y avait plus rien que Je puisse faire, Mon Père m’a permis une dernière fois de prouver cela une bonne fois pour toutes, pour l’éternité.

A côté de Moi, deux criminels de droit communs étaient à l’agonie sur la croix. Ils avaient été condamnés à mort et étaient crucifiés pour les péchés qu’ils avaient commis. L’un d’eux était endurci et n’avait aucun regret. Mais, de toute évidence, le second regrettait son crime et admettait sa culpabilité. Il M’a demandé de lui pardonner et de Me souvenir de lui lorsque Je reviendrais pour régner. Et c’est ce que j’ai fait, Je lui ai pardonné ses fautes sur le champ. Et bien qu’il ait commis de nombreux péchés, ce jour-là, Je l’ai emmené avec Moi au paradis.[4]

J’étais entièrement innocent des choses dont on M’avait accusé, mais J’ai quand même donné Ma vie, de Mon plein gré, pour ses péchés et pour les tiens. Il te suffit de Me croire, comme cet homme qui a cru alors qu’il agonisait sur la croix. Demande-Moi de te pardonner, et Je le ferai. Ce n’est pas plus compliqué. Rien de ce que tu as pu faire est si mauvais que cela M’empêcherait de t’aimer et de te pardonner ; il te suffit d’accepter Mon pardon et de croire.

Il se peut que les personnes auxquelles tu as fait du tort n’arrivent pas à te pardonner dans cette vie-ci. Il se peut même que ton cœur et ton esprit aient du mal à concevoir que Je veuille te pardonner ; tu penses peut-être que tu es trop mauvais et que tu ne mérites pas qu’on te pardonne. Mais chaque fois que ton cœur te condamne, rappelle-toi que Je suis plus grand que les pensées de ton cœur.[5] Je suis mort pour tes péchés. N’y pense plus. Laisse-Moi les effacer et te laver de fond en comble, pour que Je puisse te donner un nouveau départ aujourd’hui même. J’ai pris ta culpabilité à ta place, il y a très longtemps, et je l’ai clouée sur la croix. Tout ce que j’ai enduré, — la souffrance, la torture, la mort sur la croix — c’est pour toi que Je les ai endurées, pour te libérer du fardeau de tes péchés. Tu dois Me croire et l’accepter. Je te pardonne.

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Mon amour n’est pas à vendre. On ne peut ni l’acheter ni le gagner. La seule façon de posséder Mon amour, c’est de l’accepter comme un cadeau. Personne n’est assez bon pour mériter Mon pardon ou être digne de Mon amour, mais c’est là toute la beauté de ce cadeau.[6] Ce qu’il y a de plus merveilleux dans Mon amour, c’est que Je le donne sans poser de condition préalable.

Je ne me base pas sur ton passé pour te juger, comme le font les hommes. Je M’intéresse plutôt ce qu’il y a à l’intérieur de toi, et Je vois tes plus chers désirs et tes pires terreurs. Je vois ta peine et Je veux te consoler. Je ressens ta solitude et Je voudrais tant que tu te tournes vers Moi. Je suis là, tout près de toi, dans tes ténèbres et ta solitude, et Je voudrais que tu Me considères comme ton ami.

Je sais que tu veux changer et devenir meilleur, et J’ai très envie de t’aider à réaliser ce souhait, en te donnant les clés de la transformation. Je vois tout le remords que tu éprouves à cause de tes péchés passés, et Je veux vraiment te libérer de ce sentiment de culpabilité pour que tu puisses recommencer à vivre. Je considère ton esprit et Je vois, non pas le mal que tu as fait, mais tout le bien que tu es capable d’accomplir.

Si tu n’arrives pas à trouver le véritable amour et l’amitié sincère dans ton entourage, viens à Moi. Je t’accueillerai à bras ouverts, prêt à t’offrir le pardon et Mon amour sans condition. Il te suffit de Me tendre les bras et de l’accepter.

Première publication 2006. Mise à jour et réédition juillet 2012.
Traduit de l’original anglais “The liberty of forgiveness”, in Anchor July 31st 2012, par Bruno Corticelli.

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[1] « Venez et discutons ensemble, dit l’Eternel : si vos péchés sont rouges comme de l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que la neige. Oui, s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront aussi blancs que la laine » (Esaïe 1:18).

[2] « Il y avait là une foule nombreuse qui écoutait Jésus avec un vif plaisir. » (Marc 12 :37)

[3] « Mais Jésus, qui les avait entendus, leur dit : – Les bien–portants n’ont pas besoin de médecin ; ce sont les malades qui en ont besoin. Allez donc apprendre quel est le sens de cette parole : Je désire que vous fassiez preuve d’amour envers les autres plutôt que vous m’offriez des sacrifices. Car Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » (Matthieu 9:12–13).

[4] L’un des deux criminels attaché à une croix L’insultait en disant : – N’es–Tu pas le Messie ? Alors sauve–Toi Toi–même, et nous avec ! Mais l’autre lui fit des reproches en disant : – Tu n’as donc aucun respect de Dieu, toi, et pourtant tu subis la même peine ? Pour nous, ce n’est que justice : nous payons pour ce que nous avons fait ; mais celui–là n’a rien fait de mal.   Puis il ajouta : – Jésus, souviens–Toi de moi quand Tu viendras régner. Et Jésus lui répondit : – Vraiment, Je te l’assure : aujourd’hui même, tu seras avec Moi dans le paradis. (Luc 23:39–43).

[5] « Si notre cœur nous condamne d’une manière ou d’une autre, … Dieu est plus grand que notre cœur et Il connaît tout » (1 Jean 3:20).

[6] Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu (Ephésiens 2:8).

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