Tous les chemins mènent-ils à Dieu?

février 11, 2019

 [Do All Paths Lead to God?]

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De nos jours, la croyance selon laquelle « tous les chemins mènent à Dieu » est très répandue. Bien qu’il soit noble de respecter la foi religieuse des uns et des autres, la Bible enseigne que la seule façon de se réconcilier avec Dieu est de le faire selon ses conditions ...

 

Jésus-Christ affirme être le seul chemin menant au salut éternel. Selon ses propres termes, Jésus a déclaré : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »[1]

 

Logiquement, si Dieu existe, nous devons venir à lui de la façon dont Il l’a dicté ! Ce chemin obligatoire, d’après le Dieu de la Bible, est par la foi en Jésus-Christ. Les religions sont fondées sur divers systèmes d’œuvres, tandis que le christianisme est fondé sur Jésus et sur ce qu’Il a déjà fait pour nous.

 

Par conséquent .... Il ne peut pas être vrai que « tous les chemins mènent à Dieu ». Les divers enseignements sur Dieu provenant de religions différentes se contredisent de façon capitale. Dieu ne peut être à la fois impersonnel et personnel, singulier et trinitaire, fini et infini, connaissable et inconnaissable.

 

Il n’y a aucun moyen de réconcilier les différentes visions du monde, comme le panthéisme, le monothéisme et le polythéisme. Donc, logiquement, soit aucune d’entre elles n’est vraie, soit une seule est vraie ! La vraie question est celle de la Vérité, et c’est une question d’une importance capitale. —Tiré de crossway.org[2]

 

Le pluralisme religieux

 

Le pluralisme religieux qui me pose problème n’est pas la simple réalité de la diversité des croyances religieuses au sein d’une culture – un pluralisme d’opinions—et l’obligation que nous avons de vivre en paix avec ceux qui ne partagent pas nos convictions. Cela me parait évident.

 

Le pluralisme qui me préoccupe [c’est de dire que :] d’une manière générale, toutes les religions sont chacune, sur la base de leurs convictions, des chemins légitimes vers Dieu. Dieu aurait en quelque sorte ordonné différents chemins pour différents peuples et différentes cultures. Par conséquent, personne n’a le droit de dire que sa religion est meilleure que celle des autres. Dieu est plus grand que nos catégories théologiques limitées, diraient certains (ou, d’après la logique des autocollants, « Dieu est trop grand pour se cantonner à une seule religion »). Le Christ est le chemin des chrétiens, mais d’autres ont leur propre chemin, tout aussi légitime ...

 

Les chrétiens rejettent le pluralisme, en partie parce que les éléments qui définissent les différentes religions se contredisent. Le judaïsme enseigne que Jésus n’est pas le Messie. Le christianisme enseigne qu’Il l’est. Soit Jésus est le Messie, soit Il ne l’est pas. Les deux groupes ne peuvent pas avoir tous les deux raison.

 

L’idée que le christianisme et le judaïsme sont en quelque sorte également vrais est contradictoire, c’est comme parler de cercles carrés. D’autres exemples abondent. Que se passe-t-il quand on meurt ? Certaines religions enseignent qu’il y a un Ciel et un Enfer, d’autres enseignent la réincarnation. D’autres encore disent qu’il n’y a pas aucune vie consciente après la mort, seulement la tombe.

 

Quand nous quittons notre enveloppe charnelle, nous pouvons aller au Ciel ou en Enfer, ou bien être réincarnés, ou encore disparaître complètement. Mais on ne peut pas faire tout cela en même temps. Quelqu’un se trompe. Il est possible que toutes ces options soient fausses, mais elles ne peuvent pas toutes être vraies.

 

Aucune découverte future ne pourra jamais réconcilier les contradictions fondamentales existant entre les religions. Au contraire, l’analyse complique plutôt la question. Plus nous découvrons les croyances fondamentales des différentes religions, plus le problème de l’harmonisation devient compliqué.

 

Invoquer l’universalité de la « règle d’or » n’est d’aucune utilité. Il s’agit d’un guide d’action morale qui ne dit presque rien sur la compréhension fondamentale qu’une religion a de la nature du monde. Les contradictions profondes entre les croyances fondamentales ne sont pas éliminées par le simple fait qu’elles partagent des préceptes moraux. Des affirmations contradictoires ne peuvent pas être simultanément vraies. Le pluralisme religieux se détruit de lui-même.

 

Je suppose que quelqu’un pourrait répondre que, du point de vue de Dieu, ces détails n’ont pas d’importance. Il est satisfait de tout effort religieux sincère. Mais comment peut-on le savoir ? Cette affirmation est un article de foi, un saut d’espérance qui s’avère contraire aux enseignements de nombreuses religions, en particulier du christianisme.

 

N’importe quel chrétien averti peut immédiatement percevoir le défi que représente le pluralisme religieux pour la Grande Commission, l’autorité de la Bible, la nature unique du Christ, etc. Il est clair que ceux qui suivent Jésus et comprennent l’enseignement du Nouveau Testament sur l’œuvre achevée et parfaite du Christ sur la croix—de même que ceux qui prennent le premier des Dix Commandements au sens littéral et évident—ne peuvent se réconcilier avec le pluralisme, même s’il est politiquement incorrect de s’y opposer. —Greg Koukl[3]

 

Pourquoi le nom de Jésus est-il important ?

 

La Bible nous dit non seulement que « Dieu est un esprit » mais aussi que « Dieu est amour »[4].  Dieu est l’Esprit d’amour, le Grand Esprit, le Créateur. A quoi ressemble Dieu ? Il est amour. Et qu’a fait Dieu pour prouver qu’Il est amour et qu’Il nous aime ? « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle. » [5] Dieu a donné « son Fils unique », Jésus. Il a été séparé de Lui et l’a laissé souffrir et mourir d’une mort horriblement cruelle pour nous, pour notre bien. « Voici comment Dieu a démontré qu’il nous aime : il a envoyé son Fils unique dans le monde pour que, par lui, nous ayons la vie. »[6] Jésus est la manifestation de l’amour de Dieu.

 

D’aucuns disent : « Pourquoi ne pouvez-vous pas laisser Jésus en dehors de tout ça ? Pourquoi devez-vous toujours utiliser ce nom ? Pourquoi doit-il toujours être le symbole ? Pourquoi ne pouvez-vous pas simplement dire Dieu et ne parler que de Dieu ? Nous l’accepterions beaucoup plus facilement si vous n’insistiez pas pour utiliser le nom de Jésus. »

 

S’Il est vraiment le Fils de Dieu, et que Dieu a choisi Jésus pour Se révéler au monde et pour montrer son amour, alors c’est Dieu Lui-même qui insiste là-dessus. « Vous M’aimez ? Aimez mon Fils ! » Ce sont les conditions de Dieu, pas les nôtres. « Tout homme qui nie que Jésus est le Fils de Dieu ne connaît pas non plus le Père. Celui qui reconnaît que Jésus est le Fils de Dieu connaît aussi le Père. »[7] Dieu a insisté pour que nous reconnaissions et aimions son Fils, et Jésus Lui-même a dit : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle. »[8]

 

Jésus a tracé le chemin. Il est le chemin ! « C’est en lui seul que se trouve le salut. Dans le monde entier, Dieu n’a jamais donné le nom d’aucun autre homme par lequel nous devions être sauvés. »[9]  « En effet, il y a … un seul médiateur entre Dieu et les hommes, un homme : Jésus-Christ. »[10] Et « Personne n’a jamais vu Dieu : Dieu, le Fils unique qui vit dans l’intimité du Père, nous l’a révélé. »[11]

 

Nul homme ne peut approcher Dieu directement. Nous devons passer par Jésus, qui a dit : « Moi et le Père, nous ne sommes qu’un. »[12] Avant son incarnation sur terre, le Père et Lui étaient ensemble dans une parfaite communion céleste, qu’Il a dû abandonner pendant qu’Il était ici avec nous. Peu avant qu’Il soit crucifié, Jésus a adressé cette prière à Dieu : « Et maintenant, Père, revêts-moi de gloire en ta présence, donne-moi cette gloire que j’avais déjà auprès de toi avant les origines du monde. » [13] La Bible nous dit aussi : « Au commencement était celui qui est la Parole de Dieu. Il était avec Dieu, il était lui-même Dieu. ... Celui qui est la Parole est devenu homme et il a vécu parmi nous. Nous avons contemplé sa gloire, la gloire du Fils unique envoyé par son Père : plénitude de grâce et de vérité. »[14]

 

Jésus a renoncé à sa citoyenneté au ciel et, « Lui qui était riche, s’est fait pauvre pour vous afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis. »[15] Il s’est adapté à notre forme corporelle et s’est conformé à notre mode de vie humain, afin de nous comprendre et de mieux nous aimer, et afin de pouvoir communiquer avec nous à notre petit niveau de compréhension humaine. Dans un sens, Il est devenu un citoyen de ce monde, un membre de l’humanité, un homme de chair et de sang, en tous points semblable à nous, pour pouvoir nous manifester son amour, nous prouver sa compassion et sa sollicitude, et nous expliquer son message dans des termes faciles à comprendre.

 

« Jésus-Christ. Lui qui, dès l’origine, était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition du serviteur. Il se rendit semblable aux hommes en tous points, et tout en lui montrait qu’il était bien un homme. Il s’abaissa lui-même en devenant obéissant, jusqu’à subir la mort, oui, la mort sur la croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé à la plus haute place et il lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, pour qu’au nom de Jésus tout être s’agenouille dans les cieux, sur la terre et jusque sous la terre. »[16]David Brandt Berg

 

Publié sur Anchor le 29 janvier 2019. Traduit par Bruno Corticelli.
Lu par Marcel Minéo. Musique de Jonathan Helper



[1] Jean 14.6 SEG78.

[2] https.//www.crossway.org/tracts/do-all-roads-lead-to-god-ats-4399. [tous les chemins mènent-ils à Dieu ?]

[3] Greg Koukl, The Ambassador’s Guide to Pluralism [Le guide du pluralisme pour l’ambassadeur] (Stand to Reason, 2010).

[4] 1 Jean 4.8.

[5] Jean 3.16.

[6] 1 Jean 4.9.

[7] 1 Jean 2.23.

[8] Jean 14.6.

[9] Actes 4.12.

[10] 1 Timothée 2.5.

[11] Jean 1.18.

[12] Jean 10.30.

[13] Jean 17.5.

[14] Jean 1.1,14.

[15] 2 Corinthiens 8:9.

[16] Philippiens 2:5–10.

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