janvier 14, 2019
[Giving to God—Part 2]
Dans la première partie de cette série nous avons vu que nous ne sommes plus tenus par la loi de l’Ancien Testament de dîmer, et que, par conséquent, ce que nous donnons pour soutenir financièrement le travail de Dieu et les missionnaires est une offrande volontaire, donnée par amour pour le Seigneur et pour les autres. Nous avons aussi évoqué l’exemple de R.G. LeTourneau, qui était connu pour donner 90 % de ses revenus et vivre sur les 10 % restants.
Prenons maintenant un témoignage contemporain—celui de Jon M. Huntsman. C’est un homme qui avait commencé avec pratiquement rien et a bâti une entreprise de classe mondiale qui l’a placé sur la liste de Forbes des Américains les plus riches. Voilà un homme qui a décidé quand il était jeune de redonner ce qu’il avait reçu ; il s’est promis de donner aux autres alors qu’il n’avait rien, pas même un emploi. Voici où l’a amené sa réflexion :
La philanthropie doit être l’ingrédient principal dans la recette de celui qui veut s’enrichir. Dans quelque domaine que ce soit, aucune réussite exemplaire n’est le fait d’un homme ou d’une femme qui a réussi uniquement par ses propres moyens. Dans notre parcours, nous avons tous reçu de l’aide d’autres personnes. Nous devons tous une partie de notre réussite à d’autres personnes, ce qui fait de nous des débiteurs, et la seule façon de rembourser cette aide est de partager notre richesse.
J’en ai la chair de poule rien que de penser aux bénédictions qui ont jalonné mon parcours. Cela n’a pas toujours été le cas. Pendant des années, des gens ont partagé ce qu’ils avaient avec la famille Huntsman. Mon oncle, mon grand-père, et ma mère m’ont appris l’art de donner. Dès l’enfance, ils m’ont appris à donner et à partager. Nous avons vite appris que la générosité était l’une des plus grandes qualités qu’un individu puisse acquérir.
Durant ma dernière année scolaire j’ai bénéficié d’une bourse pour entrer à la Wharton school. J’ai remercié ceux qui m’avaient attribué cette bourse, mais je leur ai expliqué que ce ne serait pas suffisant pour me permettre de poursuivre mes études. Il me faudrait travailler à plein-temps pour m’en sortir financièrement. Je n’étais pas certain de pouvoir suivre des études dans une université de la Ivy League tout en ayant un emploi à plein temps.
Les donateurs ont trouvé une solution grâce à laquelle tous mes frais de scolarité, mon loyer et mes frais de pension furent pris en charge. Et c’est comme ça que je suis parti pour Wharton…
Je n’avais aucune idée de la façon dont j’allais rembourser cette aide financière ; ceux qui l’avaient fournie m’ont simplement dit, en substance, de la transmettre. Alors j’ai essayé. Ma femme et moi donnons une partie de notre salaire à des causes qui en valent la peine chaque année depuis l’époque où j’étais dans la marine avec un salaire de 320 $ par mois. Au cours des 20 dernières années, nous avons entrepris de gagner de l’argent pour pouvoir en donner.
D’un point de vue financier, les moments les plus satisfaisants de ma vie n’ont pas été la conclusion d’un gros contrat ou le gain de bénéfices considérables. C’était plutôt lorsque j’étais en mesure d’aider ceux qui étaient dans le besoin – et surtout « les plus petits de ceux-ci qui sont mes frères. » …
Il ne fait aucun doute que l’un des indicateurs de la réussite d’une femme ou d’un homme est la somme de richesses qu’ils acquièrent au cours de leur existence. Mais la mesure la plus significative et la plus durable c’est combien d’argent on a donné.
Mon message ne s’adresse pas exclusivement à la confrérie des riches. Personne ne s’en tire à bon compte. Si les riches sont les seuls à donner, il n’y a que peu de répercussions. Tout le monde doit donner sa part. Soyez un intendant généreux de votre moisson, car les richesses dont nous avons la responsabilité sont temporaires. Nous n’avons qu’un peu de temps pour veiller à ce que cette richesse, petite ou grande, soit partagée avec ceux qui sont dans le besoin.
Donner est une responsabilité spirituelle. Pour commencer, l’Evangile chrétien indique clairement ce qu’est notre devoir : si un homme a deux vêtements, ne doit-il pas donner l’un des deux à celui qui n’en a pas ? Pour les Juifs, la charité est un devoir fondé sur la croyance que tout ce que nous possédons nous a été donné par Dieu. Nous sommes donc tenus de partager avec ceux qui sont dans le besoin …
Partager richesse et gentillesse, comprendre ceux qui sont dans le besoin, et créer des opportunités pour les autres sont des obligations sociales. La seule chose qui change au cours de notre vie, c’est l’ampleur de nos dons. …
Donner enrichit le cœur et l’âme—et c’est contagieux. – adapté de Jon M. Huntsman.[1]
Voilà un concept auquel nous devrions réfléchir – nous donnons à notre tour, parce que nous savons tous que nous avons été les bénéficiaires de l’aide et de la générosité de nombreuses personnes tout au long de notre vie.
Voici un message tiré d’un blog personnel, intitulé « Dîmer ou ne pas dîmer. »
Dans ma famille nous sommes de fervents adeptes de la dîme – nous donnons 10% de nos revenus bruts à notre congrégation. En fait, nous le faisons avec enthousiasme. Nous essayons d’augmenter nos dons chaque année. Nous prions pour avoir des occasions de donner en plus de notre dîme à ceux qui sont dans le besoin. C’est une source de joie pour nous. Au risque de passer pour des fous.
Il y a de cela quelques années, nos finances étaient mal en point. Le terme « mal en point » n’est sans doute pas le plus adapté pour définir notre stabilité, ou notre instabilité, financière à cette époque ; quoi qu’il en soit, même dans les moments difficiles, nous avons toujours dîmé. Nous estimons que retenir notre don à Dieu revient à Le voler ou Lui dire que nous n’avons pas confiance en Lui.[2] Ainsi, un matin de juillet en 2002 pendant l’office, j’ai fait un chèque correspondant à notre dîme du mois. Je contemplais le chèque que je tenais à la main tandis que le panier de la quête s’approchait de notre rangée. Chris me tenait la main et je me suis mise simplement à prier : « Seigneur, cette somme nous permettrait d’acheter presque toute la nourriture dont nous avons besoin pour le mois. Mais cet argent est à Toi et je veux que Tu saches que nous Te faisons confiance. »
Le reste de la journée s’est passé sans que je repense à la prière que j’avais faite. Le lendemain, il pleuvait, mais je devais aller faire une course. Je suis sortie et je me suis retrouvée dans une rue différente de celle que je prenais habituellement. J’étais au volant de ma voiture quand j’ai remarqué quelque chose sur la chaussée qui ressemblait drôlement à de l’argent. Et au moment où je l’ai dépassé, je me suis rendue compte qu’effectivement c’était de l’argent. J’ai entendu une voix dans ma tête qui me disait : « fais demi-tour. » Je me suis exécutée à contre cœur. Je me suis approchée de la liasse de billets et je me suis baissée pour la ramasser. C’était trempé, mais c’était bien de l’argent. J’ai regardé autour de moi, m’attendant à ce que quelqu’un me dise : « hey, c’est moi qui ai fait tomber ça ! »
Rien du tout !
Je suis remontée dans ma voiture, j’ai conduit jusqu’à la maison et j’ai franchi la porte avec un tas de billets de banque détrempés dans la main. Avec une expression de stupéfaction sur le visage, nous avons compté 520 $ en liquide … presque le double du montant du chèque que j’avais fait la veille.
Pure coïncidence ? Peu importe. Mon Dieu est grand et Il peut faire ce qu’Il veut. S’Il veut me montrer qu’Il peut pourvoir à mes besoins au beau milieu d’une rue par un lundi après-midi pluvieux, eh bien je pense qu’Il le fera.
Malachie 3.10 est le seul passage de la Bible où Dieu dit explicitement à son peuple de Le mettre à l’épreuve. Il dit : « Apportez donc vos dîmes dans leur totalité dans le trésor du Temple pour qu’il y ait des vivres dans ma demeure ! De cette façon-là, mettez-moi à l’épreuve, déclare l’Eternel, le Seigneur des armées célestes : alors vous verrez bien si, de mon côté, je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, et ne vous comble pas avec surabondance de ma bénédiction. »
Les fenêtres du ciel se sont ouvertes sur notre foyer en cet après-midi pluvieux de juillet. Qu’est-ce qui les empêche de s’ouvrir sur vous ?
PS : Laissez-moi préciser que nous sommes allés le déclarer à la police le jour-même. Ils nous ont simplement dit que si personne ne venait faire de réclamation, l’argent serait à nous. Après un certain laps de temps, personne n’est venu réclamer cet argent, et nous avons su qu’il nous était destiné par la main de Dieu. Nous le savions depuis le début, mais nous voulions assurer nos arrières au cas où la question se poserait. – C.Beall[3]
Méditons les promesses de Dieu en rapport avec ces histoires vécues d’hommes et de femmes qui ont pris la décision de donner la priorité à Dieu dans leurs finances. Nous pouvons tous relever le défi de donner, et par la suite nous pourrons constater comment le Seigneur aura agi en notre faveur. Jésus a dit : « Donnez et il vous sera donné … car de la même mesure dont vous mesurerez, il vous sera mesuré en retour. »[4]
C’est l’effet boomerang, qui est vraiment une formule infaillible sur laquelle nous pouvons tout miser. Quoi que nous donnions à Dieu et aux autres, cela nous sera rendu. Dieu est le plus grand comptable de l’univers. Il tient un registre précis de toutes les transactions financières de notre existence, et lorsque nous faisons un don pour Lui et pour son travail, Il a promis de nous rendre cet investissement, pas à un taux d’intérêt insignifiant de 3, 5, ou 8 % … mais au centuple. Ça c’est un bon investissement!
Nous pouvons considérer que donner et dîmer c’est déposer de l’argent à la banque De Dieu. C’est une vraie transaction qui produit de vrais bénéfices. Sans parler du fait que vous avez affaire au meilleur conseiller financier qui soit, et qui a véritablement votre intérêt à cœur.
Les promesses de Dieu à propos de ce que nous récolterons de nos dons et de nos dîmes sont solides comme le roc. Nous pouvons nous appuyer sur ses promesses, et nous Le verrons ouvrir les fenêtres des cieux et déverser ses bénédictions sur nous !
Roadmap est une série vidéo créée par TFI pour les jeunes adultes. Première publication: 2010. Adapté et réédité sur Anchor le 15 février 2018. Traduit de l’original par Jeff de Tahiti et Bruno Corticelli.
Lu par Marcel Minéo. Musique de Jonathan Helper
[1] Jon Huntsman Sr., Winners Never Cheat—Even in Difficult Times [les gagnants ne trichent jamais même dans les moments difficiles] (2005).
[2] Cf. Malachie 3.8.
[3] Extrait d'un blog personnel qui n’est plus en ligne.
[4] Luc 6.38.
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