L’humilité, une porte ouverte sur les bénédictions

septembre 18, 2012

compilation

L’humilité agit comme un aimant qui attire la faveur et les bénédictions de Dieu. Plus vous devenez humble, plus votre pouvoir d’attraction magnétique augmente ! Un esprit humble attire l’honneur, la faveur et les bénédictions. Un esprit orgueilleux les repousse.

Quand vous vous humiliez, le Saint-Esprit fait la plus grosse part du travail. Votre humilité permet à Dieu de faire ce qui est de son ressort. L’humilité est la clé de l’autorité spirituelle: plus vous êtes humble, plus vous avez d’autorité.

Vous voulez voir Dieu accomplir des choses extraordinaires ? C’est très simple : ne vous mettez pas en travers de Son chemin. Comment? L’humilité! La meilleure façon de ne pas se mettre en travers de Son chemin c’est de rester à genoux! Ou si vous préférez, l’humilité est le meilleur moyen de ne pas gêner Dieu dans ce qu’Il veut faire !

Dieu peut accomplir plus de choses en une journée que vous en mille ans, mais pour cela vous devez adopter une attitude d’humilité. Vous devez rester humble, rester désespéré. Le meilleur moyen, le moyen le plus sûr et le plus rapide de parvenir à l’endroit où Dieu veut que vous alliez, c’est encore de vous mettre à genoux.

A genoux!—Mark Batterson

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L’Esprit de Dieu se pose sur les humbles comme l’eau descend de la montagne dans la vallée. —Tikhon

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Il n’y a pas de place pour Dieu chez celui qui est imbu de lui-même. —Martin Buber

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Lorsque vous êtes humble, votre vie est remplie de bénédictions : vous avez droit à Mon amour, à la joie, la paix, la foi, la  patience, la compréhension, et les fruits de l’esprit. Ces vertus sont une bénédiction dans vos relations avec les autres en contribuant à arrondir les angles. Elles rendent votre relation avec Moi plus vraie, plus vivante, parce que vous vous rendez compte que c’est Ma bénédiction qui vous apporte le bonheur plutôt que tous les efforts que vous pourriez faire pour être heureux.—Jésus, parlant en prophétie

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La parabole du pharisien et du publicain est un condensé de sermon sur l’humilité et vanité. Le pharisien, imbu de lui-même, se gargarise de ses bonnes œuvres ; il dresse la liste de ses vertus devant Dieu, et affiche son mépris pour le pauvre publicain qui se tient à l’écart. Il se délecte de sa petite personne, il s’auto-congratule, il est vaniteux, et ressort du temple sans avoir été justifié, condamné et rejeté par Dieu.

Le publicain ne voit rien de bon en lui-même…, il ose à peine lever les yeux vers le Ciel, il adopte une attitude humble et se frappe la poitrine en s’exclamant : « O Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ! »

Avec beaucoup de clarté, notre Seigneur nous donne la conclusion de l’histoire de ces deux hommes, l’un totalement imperméable à l’humilité, l’autre complètement absorbé dans sa grande modestie :

« Je vous l’assure, c’est ce dernier et non pas l’autre qui est rentré chez lui déclaré juste par Dieu. Car celui qui s’élève sera abaissé ; celui qui s’abaisse sera élevé. »[1]

Dieu accorde beaucoup de prix à l’humilité. C’est une bonne chose que de revêtir l’humilité tel un vêtement. Il est écrit : « Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais Il accorde sa grâce aux humbles. »[2] C’est l’humilité qui permet à celui qui prie de s’approcher de Dieu. C’est cette attitude humble qui donne des ailes à vos prières. L’orgueil, l’excès d’amour-propre, et la vanité ont pour effet immédiat de fermer la porte de la prière. Celui ou celle qui veut s’approcher de Dieu doit le faire dans un esprit d’humilité et d’effacement. Il ne doit pas être pétri d’orgueil, ni avoir une trop haute opinion de ses vertus ou de la valeur de ses actes.

L’humilité est une vertu chrétienne rare, très prisée à la cour du Ciel, c’est une partie intégrante de la prière et une condition indispensable de son efficacité. Elle donne accès à Dieu là où d’autres vertus échouent. Elle est pleinement et uniquement incarnée en la personne de notre Seigneur Jésus-Christ. Dans l’enseignement de notre Seigneur, nous voyons que l’humilité revêt une importance capitale dans son système religieux ; c’est un élément tellement essentiel de Sa personnalité, qu’il ne serait pas convenable de passer sous silence cet aspect de Son enseignement sur la prière ; ce serait contraire à Son caractère, ce serait incompatible avec Son système religieux.

Heureux ceux qui ne peuvent se prévaloir d’aucune justice ni se vanter d’aucune bonté. L’humilité prospère sur le terreau d’une conscience aigüe de notre nature pécheresse et de notre fragilité. L’humilité n’est jamais aussi noble et aussi lumineuse que lorsqu’elle confesse tous ses péchés et s’en remet entièrement à la grâce. « Je suis le pire des pécheurs mais Jésus est mort pour moi. » Voilà le lieu privilégié de la prière, le lieu de l’abaissement, en apparence très éloigné, mais en réalité très proche de Dieu, par le sang de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu fait Sa demeure dans les lieux humbles. Il transforme ces lieux humbles en lieux sacrés pour l’âme qui élève sa prière.

L’humilité est une condition indispensable de la prière sincère. Ce doit être un attribut, un trait essentiel de la prière. L’humilité est aussi intimement liée à la prière que la lumière l’est au soleil. Une prière dénuée d’humilité n’est qu’un mirage, elle n’a aucune consistance. L’humilité est à la prière ce que la mer est au navire ; l’humilité et la prière sont indissociables.

L’humilité n’est pas le dépouillement de soi, ce n’est pas avoir aucun égard pour soi-même. L’humilité naît de l’observation de Dieu et de Sa sainteté. Il y a de la noblesse et de la grandeur dans l’humilité. Elle connait et révère les richesses inestimables de la croix, et les humiliations subies par Jésus-Christ.

L’humilité est bien plus que l’absence de vanité et d’orgueil. C’est une qualité positive, une force vertueuse avec laquelle il faut compter et qui stimule la prière. L’humilité est la conséquence d’une évaluation lucide et modeste de notre personne et de ce que nous méritons. En réalité, le pharisien ne priait pas, bien qu’il fût formé et habitué à prier, pour la simple raison que ses prières étaient entièrement dénuées d’humilité. Le publicain priait, bien qu’il fût au ban de la société et qu’il ne pût compter sur les encouragements de l’église, parce qu’il priait avec humilité. Etre humble, c’est se sentir petit parce que nous sommes petits. Etre humble c’est prendre conscience de notre peu de valeur par ce que nous n’avons pas beaucoup de mérite, c’est savoir et déclarer que nous sommes pécheurs parce que nous sommes pécheurs. Il convient de s’agenouiller dans l’attitude de la prière, parce que c’est la marque de l’humilité.

Sans humilité, point de Christ. Et point de prière sans humilité. Si tu veux apprendre l’art de la prière, apprend bien la leçon de l’humilité. —E. M. Bounds

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Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé : O Dieu ! Tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit.[3]

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Si haut que soit l’Eternel, Il voit les humbles, et Il repère de loin les orgueilleux.[4]

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Car voici ce que dit le Dieu très élevé qui demeure éternellement, qui s’appelle le Saint : « J’habite dans un lieu qui est très haut et saint, mais Je demeure aussi avec l’homme accablé, à l’esprit abattu, pour ranimer la vie de qui a l’esprit abattu et vivifier le cœur des hommes accablés. » [5]

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La conséquence de l’humilité, de la crainte de l’Éternel, c’est la richesse, la gloire et la vie.[6]

Traduit de l’original anglais “Humility: A Gateway to Blessing”, in Anchor July 3^rd 2012, par Bruno Corticelli.

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