Je n’ai pas perdu la foi

août 13, 2012

Compilation

Il se peut que votre foi traverse un passage à vide. Vous n’êtes pas le seul ou la seule. Nous connaissons tous des moments de lassitude dans notre vie de prière ! Parfois c’est une lente érosion de la foi. Mais le plus souvent, on peut retracer la perte de notre foi à une prière restée sans réponse. Décès pour cause de déception. Que faire lorsque Dieu ne répond pas comme vous l’attendiez ou au moment où vous l’auriez voulu ? Je peux vous dire ce qu’il ne faut surtout pas faire : il ne faut surtout pas arrêter de prier ! Il est toujours prématuré d’abandonner. Il est toujours trop tôt pour baisser les bras.

Une certaine promesse s’est avérée être un grand soutien [pour un couple de mes amis] qui ont traversé des moments particulièrement pénibles et ont connu des grosses déceptions. Il s’agit de Luc 7:23: Heureux celui qui ne perdra pas la foi à cause de Moi.

Mais replaçons-nous dans le contexte de ce verset :

Jésus fait des miracles partout où Il passe. Il guérit les malades, Il chasse les démons et rend la vue aux aveugles, mais Jean-Baptiste rate le train des miracles. On a l’impression que Jésus vient à la rescousse de tout le monde sauf de son plus fidèle partisan qui est en prison. Et le comble, c’est que Jean est Son cousin. On pourrait penser que Jésus aurait pu — et qu’Il aurait dû — organiser une opération de secours pour le faire s’évader de prison avant qu’il ne soit décapité. Au lieu de cela, Il envoie un message par l’intermédiaire de disciples de Jean. Il leur dit de rapporter à Jean tous les miracles qu’Il accomplit et leur demande de simplement lui transmettre la promesse suivante : Heureux celui qui ne perdra pas la foi à cause de Moi.

Avez-vous déjà eu l’impression que Dieu faisait des miracles en faveur de tout le monde, mais que vous, vous aviez été oublié ? Avez-vous l’impression que Dieu tient Ses promesses envers tout le monde sauf envers vous ? Je me demande si c’est ce qu’a ressenti Jean-Baptiste. Que faites-vous lorsque vous avez l’impression que Dieu répond aux prières de tout le monde sauf aux vôtres ?

Pour reprendre les paroles de mes amis dont pas mal de prières sont restées sans réponse : « Nous essayons de ne pas perdre la foi en Dieu. Jésus a promis que nous serions heureux si nous n’abandonnions pas notre foi en Lui ». Lorsque Dieu ne répond pas de la façon, ou au moment que vous voudriez, vous êtes en face d’un choix : laisser tomber ou bien vous accrocher. Vous pouvez soit abandonner, soit persévérer dans la prière. Vous pouvez en vouloir à Dieu ou décider de vous accrocher à votre foi.

Mes amis ont choisi de ne pas abandonner leur foi : « Jésus promet de nous bénir si nous ne sommes pas offensés lorsqu’Il exauce les prières des autres. S’Il les exauce, Il peut très bien nous exaucer, nous aussi. Je n’ai aucune idée de la raison pour laquelle Dieu agit comme Il le fait. Par contre, je sais que 100% des prières que je ne prierai pas resteront sans réponse. » J’aime bien cette façon d’envisager la prière, cette approche de la vie : 100% des prières que je ne prierai pas resteront sans réponse. — Mark Batterson [1]

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Bien souvent, la façon dont le Seigneur travaille dans notre vie et la façon dont Il choisit de s’y prendre dépasse notre entendement. C’est souvent mystérieux, parfois humiliant, et cela demande pas mal de foi et de patience de notre part, parce que le calendrier du Seigneur est très souvent différent du nôtre. Quand on décide de vivre pour Jésus et de Le suivre pour faire Sa volonté et Le servir, cela demande une bonne dose de foi, de confiance et d’humilité, parce que ce n’est pas vous qui contrôlez la situation, c’est Jésus. Nous devons constamment nous rappeler qu’Il sait mieux que nous ce qu’Il a à faire : Il fait tout pour le mieux, Ses priorités sont différentes des nôtres et Il a une vue d’ensemble sur le long terme, bien plus vaste que la nôtre.

Même avec des promesses du Seigneur aussi fabuleuses que « Le Père vous accordera tout ce que vous Lui demanderez en Mon nom »,[2] n’oublions pas que, certes, nous pouvons faire notre part, mais que ce n’est pas nous qui avons le dernier mot. Ce n’est pas nous qui avons la vue d’ensemble qui englobe le passé, le présent et le futur, ni le grand plan directeur pour l’éternité. Nous pouvons utiliser tous les outils spirituels qu’Il a mis à notre disposition, nous pouvons invoquer Ses promesses, bref nous pouvons faire ce qui est de notre ressort. Mais en fin de compte, c’est ce qu’Il a décidé qui se réalisera. C’est le Seigneur qui est aux commandes, et Il est le meilleur juge.

Donc, l’essentiel c’est de conserver une attitude d’humilité et de confiance dans le Seigneur. Autrement vous risquez de vous  débattre avec tout un tas de questions lorsque les choses ne tournent pas tout à fait comme vous l’aviez espéré ou comme vous aviez prié désespérément qu’elles se passent. — Maria Fontaine

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Il y a différentes façons, qui peuvent être satisfaisantes, encourageantes, voire excellentes, d’appréhender le problème lorsque vous êtes confronté à une situation où tout a l’air d’aller de travers, lorsque vous vous demandez pourquoi Je ne réponds pas ou Je n’interviens pas, ou qu’en apparence Je n’honore pas les promesses de Ma parole… Mais en définitive, on en revient toujours à la foi.

Pour que votre foi soit solide, il faut qu’elle soit éprouvée, affinée, purifiée. C’est le processus d’affinage et de purification qui est éprouvant : c’est difficile à supporter, difficile à comprendre et à accepter.

Je suis juste. Je tiens parole. Je suis fidèle. Mais Mes voies sont élevées bien au-dessus de vos voies.[3] Mes priorités sont très différentes des vôtres. Vous, vous voulez des réponses rapides et des résultats visibles. La plupart du temps, Moi, Je m’intéresse à des choses qui sont plus profondes et qui ont plus de prix, qui sont plus durables aussi — le genre de résultats qui demandent du temps. —Jésus, dans un message donné en prophétie

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La foi est une façon de posséder ce qu’on espère, c’est un moyen d’être sûr des réalités qu’on ne voit pas. C’est parce qu’ils ont eu cette foi que les hommes des temps passés ont été approuvés par Dieu.

 

Par la foi, nous comprenons que l’univers a été [créé et] harmonieusement organisé par la parole de Dieu, et qu’ainsi le monde visible tire son origine de l’invisible.

 

Par la foi, Abel a offert à Dieu un sacrifice meilleur que celui de Caïn. Grâce à elle, il a été déclaré juste par Dieu qui a témoigné Lui–même qu’Il approuvait ses dons, et grâce à elle Abel parle encore, bien que mort.

 

Par la foi, Hénoc a été enlevé auprès de Dieu pour échapper à la mort et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé. En effet, avant de nous parler de son enlèvement, l’Ecriture lui rend ce témoignage : il était agréable à Dieu.

 

Or, sans la foi, il est impossible de Lui être agréable. Car celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’Il existe et qu’Il récompense ceux qui Le cherchent.

 

Par la foi, Noé a construit un bateau pour sauver sa famille : il avait pris au sérieux la révélation qu’il avait reçue au sujet d’événements qu’on ne voyait pas encore. En agissant ainsi, il a condamné le monde. Et Dieu lui a accordé d’être déclaré juste en raison de sa foi.

 

Par la foi, Abraham a obéi à l’appel de Dieu qui lui ordonnait de partir pour un pays qu’il devait recevoir plus tard en héritage. Il est parti sans savoir où il allait. Par la foi, il a séjourné en étranger dans le pays qui lui avait été promis, vivant sous des tentes, de même qu’Isaac et Jacob qui sont héritiers avec lui de la même promesse. Car il attendait la cité aux fondements inébranlables dont Dieu Lui–même est l’architecte et le constructeur.

 

Par la foi, Sara, elle aussi, qui était stérile, a été rendue capable de devenir mère alors qu’elle en avait depuis longtemps dépassé l’âge. En effet, elle était convaincue que Celui qui avait fait la promesse est digne de confiance. C’est pourquoi aussi, d’un seul homme – plus encore : d’un homme déjà marqué par la mort – sont issus des descendants aussi nombreux que les étoiles du ciel et que les grains de sable qu’on ne saurait compter sur le rivage de la mer.

 

C’est dans la foi que tous ces gens sont morts sans avoir reçu ce qui leur avait été promis. Mais ils l’ont vu et salué de loin, et ils ont reconnu qu’ils étaient eux–mêmes étrangers et voyageurs sur la terre.

 

Ceux qui parlent ainsi montrent clairement qu’ils recherchent une patrie. En effet, s’ils avaient eu la nostalgie de celle dont ils étaient sortis, ils auraient eu l’occasion d’y retourner. En fait, c’est une meilleure patrie qu’ils désirent, c’est–à–dire la patrie céleste. Aussi Dieu n’a pas honte d’être appelé « leur Dieu », et Il leur a préparé une cité.

 

Par la foi, Abraham a offert Isaac en sacrifice lorsque Dieu l’a mis à l’épreuve. Oui, il était en train d’offrir son fils unique, lui qui avait eu la promesse, et à qui Dieu avait dit : C’est par Isaac que tu auras une descendance. Dieu, estimait–il, est assez puissant pour ressusciter un mort. Et son fils lui a été rendu : c’est une préfiguration.

 

Par la foi aussi, Isaac a béni Jacob et Esaü, en vue de l’avenir.

 

Par la foi, Jacob a béni, peu avant sa mort, chacun des fils de Joseph et s’est prosterné pour adorer Dieu, en prenant appui sur l’extrémité de son bâton.

 

Par la foi, Joseph, à la fin de sa vie, a évoqué la sortie d’Egypte des descendants d’Israël, et a donné des instructions au sujet de ses ossements.

 

Par la foi, Moïse, après sa naissance, a été tenu caché pendant trois mois par ses parents, car en voyant combien cet enfant était beau, ils ne se sont pas laissé intimider par le décret du roi.

 

Par la foi, Moïse, devenu adulte, a refusé d’être reconnu comme le fils de la fille du pharaon. Il a choisi de prendre part aux souffrances du peuple de Dieu plutôt que de jouir momentanément d’une vie dans le péché. Car, estimait–il, subir l’humiliation que le Christ devait connaître constituait une richesse bien supérieure aux trésors de l’Egypte : il avait, en effet, les yeux fixés sur la récompense à venir. Par la foi, il a quitté l’Egypte sans craindre la fureur du roi et il est resté ferme, en homme qui voit le Dieu invisible. Par la foi, il a célébré la Pâque et a fait répandre du sang sur les portes pour que l’ange exterminateur ne touche pas les fils aînés des Israélites.

 

Par la foi, les Israélites ont traversé la mer Rouge comme une terre sèche ; alors que les Egyptiens, qui ont essayé d’en faire autant, ont été engloutis.

 

Par la foi, les murailles de Jéricho se sont écroulées quand le peuple en eut fait le tour pendant sept jours.

 

Par la foi, Rahab la prostituée n’est pas morte avec ceux qui avaient refusé d’obéir à Dieu, parce qu’elle avait accueilli avec bienveillance les Israélites envoyés en éclaireurs.

 

Que dirai–je encore ? Le temps me manquerait si je voulais parler en détail de Gédéon, de Baraq, de Samson, de Jephté, de David, de Samuel et des prophètes. Grâce à la foi, ils ont conquis des royaumes, exercé la justice, obtenu la réalisation de promesses, fermé la gueule des lions. Ils ont éteint des feux violents, échappé au tranchant de l’épée. Ils ont été remplis de force alors qu’ils étaient faibles. Ils se sont montrés vaillants dans les batailles, ils ont mis en fuite des armées ennemies.

 

Des femmes ont vu leurs morts ressusciter pour leur être rendus. D’autres, en revanche, ont été torturés ; ils ont refusé d’être délivrés, afin d’obtenir ce qui est meilleur : la résurrection. D’autres encore ont enduré les moqueries, le fouet, ainsi que les chaînes et la prison. Certains ont été tués à coups de pierres, d’autres ont été torturés, sciés en deux ou mis à mort par l’épée. D’autres ont mené une vie errante, vêtus de peaux de moutons ou de chèvres, dénués de tout, persécutés et maltraités, eux dont le monde n’était pas digne. Ils ont erré dans les déserts et sur les montagnes, vivant dans les cavernes et les antres de la terre.

 

Dieu a approuvé tous ces gens à cause de leur foi, et pourtant, aucun d’eux n’a reçu ce qu’Il leur avait promis.  C’est que Dieu avait prévu quelque chose de meilleur pour nous : ils ne devaient donc pas parvenir sans nous à la perfection.—Hébreux 11, Version de la Bible du Semeur.

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Je n’ai pas de « recette magique » à vous proposer qui puisse vous aider à vaincre les difficultés que vous traversez en ce moment, ou que vous affronterez dans le futur. Mais ce qui vous mènera à bon port, c’est la foi — le genre de foi qui n’abandonne jamais, qui ne se rend jamais.

Vous n’êtes pas obligé de sentir que vous avez beaucoup de foi. Vous n’êtes pas obligé d’avoir l’impression d’être un géant spirituel. Tout ce que vous avez à faire c’est de vous accrocher, en vous arrimant à l’ancre de Ma Parole quoi qu’il arrive autour de vous, et, tôt ou tard, vous finirez par obtenir la récompense promise. — Jésus, dans un message donné en prophétie

Publié sur Anchor juillet 2012. Traduit de l’anglais « Not offended » par Bruno Corticelli et Bernard de Bézenac.

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[1] thecirclemaker.com.

[2] Jean 15:16.

[3] Ésaïe 55:9.

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