Donner à Dieu, 1ère partie

juillet 9, 2018

 [Giving to God—Part 1]

De la série des Roadmap.

Un aspect important à considérer lorsqu’on veut bâtir une vie riche de valeurs et d’épanouissement est la façon dont nous gérons nos finances. Si nous sommes prêts à appliquer certains principes fondamentaux dans la façon dont nous nous comportons dans le domaine des finances, cela peut faire une grande différence dans notre capacité à atteindre nos objectifs et réaliser pleinement notre potentiel.

L’inverse est également vrai ; l’absence de principes concernant les finances peut fortement entraver nos progrès, notre succès, et notre bonheur.

Certains de ces principes incluent la foi et l’espérance que Dieu va subvenir à nos besoins, la générosité pour contribuer au travail de Dieu, l’obéissance à sa volonté, l’intégrité dans nos transactions financières, budgétiser et ne pas dépenser au-delà de nos moyens, la bonne gestion, l’austérité et le respect de la propriété personnelle.

Donner à Dieu et son travail est un autre de ces principes de base éprouvés, suivant une formule simple, mais puissante : « Donnez, et l’on vous donnera ; car l’on emploiera, à votre égard, la mesure dont vous vous serez servis pour les autres. »[1] Une des façons de contribuer est de donner de vos ressources à Dieu et à son travail, ce que la Bible appelle à la dîme et les offrandes.

De nombreuses églises encouragent leurs membres à dîmer. Beaucoup de gens choisissent de dîmer, d’autres de faire des offrandes, et certains font des offrandes en plus de leur dîme. Les versets les plus communément cités dans la Bible sur la dîme sont tirés du livre de Malachie dans l’Ancien Testament.

« Un homme peut-il voler Dieu ? Pourtant, vous me volez, et puis vous demandez : « En quoi t’avons-nous donc volé ? » Lorsque vous retenez vos offrandes et vos dîmes ! Apportez donc vos dîmes dans leur totalité dans le trésor du Temple pour qu’il y ait des vivres dans ma demeure ! De cette façon-là, mettez-moi à l’épreuve, déclare l’Eternel, le Seigneur des armées célestes : alors vous verrez bien si, de mon côté, je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, et ne vous comble pas avec surabondance de ma bénédiction. »  Malachie 3.8, 10[2]

Mais comment le message de l’Ancien Testament sur la dîme s’applique-t-il aux chrétiens d’aujourd’hui ? Quelles sont les attentes du Seigneur concernant nos dons à Dieu et à Son travail ?

Paul disait : « On pourrait dire aussi que la loi était la gouvernante chargée de nous surveiller et de nous éduquer jusqu’au jour où elle pourrait nous mener à l’école du Christ. Elle nous a donc préparés à être déclarés justes par le moyen de la foi. Depuis que la foi est venue, la gouvernante n’a plus de raison d’être. Nous ne sommes plus soumis à son autorité. »[3] La vie et la mort de Jésus ont accompli la loi mosaïque. Galates 4.4-5 nous dit : « Mais, lorsque le moment est vraiment venu, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi, pour racheter ceux qui étaient sous la loi afin que nous recevions le statut d’enfants adoptifs. »[4] Alors vous pensez peut-être que « Si Jésus a accompli la loi et nous a libérés de la loi, sommes-nous quand même tenus de dîmer selon la règle de l’Ancien Testament ? »

C’est une bonne question. En voici une autre : « Est-ce que le principe spirituel de dîmer et de donner au travail de Dieu est devenu caduc depuis la mort de Jésus sur la croix ? Ou est-ce toujours d’actualité aujourd’hui ? Jésus Lui-même nous a donné un exemple du don qui va bien au-delà du simple accomplissement du devoir stipulé dans les lois de l’Ancien Testament : « Vous savez comment notre Seigneur Jésus-Christ a prouvé son amour et sa grâce envers nous : il était riche, mais il s’est fait pauvre et, par amour pour vous, il a vécu pauvrement afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis. »[5]

Pour dire les choses simplement, puisque nous ne sommes plus obligés de dîmer selon les lois de l’Ancien Testament, alors ce que nous donnons pour financer le travail et les ouvriers de Dieu devient une offrande volontaire, faite par amour pour le Seigneur et pour les autres.

Bien que le Nouveau Testament ne nous demande plus expressément de dîmer, nous sommes appelés à donner avec joie[6], généreusement[7], et de bon cœur[8]. Ce qui a changé par rapport à l’Ancien Testament est ce qui nous motive à donner. Dans l’Ancien Testament, donner 10% était obligatoire. Dans le Nouveau Testament on nous demande de donner de bon cœur, comme nous sommes disposés à donner, et non pas par obligation.[9]

De nombreux chrétiens estiment que dîmer est un principe fondamental qui amène la réussite et le bonheur. Et ce n’est pas tout : beaucoup de chrétiens pensent que nous devrions donner plus que les 10%, et que la dîme n’est qu’un minimum. C’est une question de conviction personnelle et d’entendre ce que le Seigneur nous dit de faire personnellement à ce sujet. S’agissant des critères du Nouveau Testament et de la raison pour laquelle Jésus a très peu parlé de la dîme, il faut savoir que d’après le plan du Nouveau Testament, les croyants étaient encouragés à donner tout ce qu’ils avaient. D’ailleurs  en ce qui concerne les dons, Jésus n’a pas tari d’éloges sur la pauvre veuve qui avait donné « tout ce qu’elle possédait pour vivre » au temple, à l’église de l’époque.[10]

Chacun de nous peut se poser la question : « Que suis-je prêt  à donner à Dieu et à son travail ? » Serions-nous prêts à donner encore plus ? Jésus a donné bien plus que nous ;  Jésus a tout donné. Donc il incombe à chacun de nous de sonder notre cœur et nos motivations par la prière, et de déterminer si nous croyons que donner à Dieu et à son travail est nécessaire, important, et même vital, pour la continuation et la poursuite de la mission d’annonce de l’évangile, de l’assistance financière aux missionnaires, de la publication et de la diffusion de la Parole de Dieu, et enfin mais non des moindres, des bénédictions que nous recevons personnellement quand nous donnons à Dieu.

Jésus a promis : « Donnez et l’on vous donnera. »[11] Dieu ne vous récompensera probablement pas toujours en espèces sonnantes et trébuchantes ; cela peut être en vous donnant sa protection, en vous épargnant des accidents, des malheurs, ou une maladie grave, qui vous sans doute aurait coûté 100 fois plus que ce que vous aviez donné ! Mais quoi qu’il en soit, Il vous récompensera.

Dieu a un système de récompenses, de dividendes, d’intérêts, et de remboursements parfait : Il vous en donne 100 fois plus ! Dieu n’est pas un pingre ! Ce n’est pas un radin ! Il n’est pas avare ! Quand vous donnez à Dieu, Il vous en rend bien plus que ce que vous avez donné ! … C’est la loi de Dieu qui régit les dons …Dieu vous récompense encore plus et vous le rend au centuple ! – David Brandt Berg.

Dîmer et faire des offrandes est un engagement personnel. La Bible promet que « celui qui sème peu moissonnera peu et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. »[12]

Ecoutez l’histoire de Charles Page, qui devint un industriel et un célèbre philanthrope. Jeune homme, il était fauché, sans le sou et sans travail. Un jour il s’arrêta dans la rue pour écouter un service de l’Armée du Salut. Quand le tambourin passa pour faire la quête, il dit à la fille qui se tenait devant lui qu’il aimerait bien donner quelque chose mais qu’il n’avait rien, même pas de quoi se payer à manger. Elle lui donna un dollar en disant : « prenez cet argent, mettez dix centimes dans le tambourin, et dorénavant donnez une dixième de tout ce que vous gagnerez à Dieu. Faites cela pour le restant de vos jours, et vous ne serez plus jamais fauché. »

Page promit de dîmer, et un beau jour il trouva du pétrole. « Je ne pouvais pas ne pas en trouver », dit-il plus tard, « j’étais associé avec le Patron là-Haut – et c’est Lui qui a créé la géologie. » Au fil des ans, il devint millionnaire, et donna bien plus que sa dîme : il construisit des hôpitaux et contribua par bien des façons à faire progresser le travail du Seigneur.

Voici comment John D. Rockefeller Sr. racontait son histoire personnelle :

Oui, je dîme, et je voudrais vous raconter comment c’est arrivé. J’ai dû commencer à travailler tout jeune pour aider ma maman. Mes premiers salaires étaient de 1,50 $ par semaine. Après ma première semaine de travail, j’ai ramené 1,50 $ à ma mère et elle a pris l’argent dans sa main en m’expliquant qu’elle serait heureuse si j’en donnais dix pour cent au Seigneur. C’est ce que j’ai fait et, à compter de ce jour jusqu’à aujourd’hui, j’ai dîmé chaque dollar que Dieu m’a confié. Et je peux vous dire que si je n’avais pas dîmé le premier dollar que j’ai gagné, je n’aurais pas dîmé le premier million de dollar que j’ai gagné. – John D. Rockefeller Senior.

Voici l’histoire d’un autre homme qui est l’un des plus célèbres donateurs de l’histoire chrétienne. C’est une illustration du don selon le Nouveau Testament.

La pelle de Dieu est plus grande que la mienne !

R.G. Letourneau était sans doute l’un des plus inspirants inventeurs, hommes d’affaires et entrepreneurs chrétiens que le monde ait connus. Il quitta l’école après sa sixième, et devint le leader mondial de fabricants d’engins de terrassement de son temps avec des usines sur les quatre continents, plus de 300 brevets à son nom, et des contributions majeures à la construction de routes et d’équipements lourds qui changèrent le monde à jamais. Il fut l’un des tout premiers bâtisseurs de routes à utiliser des engins de terrassement. Son entreprise conçut et fabriqua certaines des plus grosses machines du monde – des excavateurs, des engins de transport, des lanceurs de missiles, des constructeurs de ponts, et des plateformes de forages en haute mer.

La réussite de LeTourneau s’est faite au prix de nombreux échecs et de revers initiaux. Ce sont ces premières années d’humiliation qui ont formé la toile de fond de son salut et de son « partenariat avec Dieu » en affaires. Sa lutte pour rendre sa foi en Christ fonctionnelle et en adéquation avec sa vie et son travail le conduisirent à assister à des meetings de renouveau au sein de son église. C’est là qu’un jour il pria : « Seigneur, si Tu me pardonnes et que Tu m’aides, je ferai tout ce que Tu me demanderas de faire à partir d’aujourd’hui. »

On était en 1919, et sa conscience de chrétien le poussait à en faire plus pour Dieu. Il alla voir son pasteur, le Révérend Devol, pour lui demander conseil. LeTourneau pensait que si quelqu’un était totalement dévoué à Christ, il devait devenir pasteur ou missionnaire pour obéir à la grande commission. Après avoir prié avec ferveur en compagnie du pasteur, LeTourneau fut choqué d’entendre le Révérend Devol prononcer les mots qui le guidèrent pour le reste de sa vie : « Dieu a aussi besoin d’hommes d’affaires. » Ce fut un tournant pour LeTourneau. Dès lors, il se dit que dans le cadre de ses affaires, il était en partenariat avec Dieu.

Toutefois, LeTourneau se demandait pourquoi Dieu l’avait choisi, lui, pour être son homme d’affaires. Surtout qu’à l’âge de 40 ans, au début de la Grande Dépression, un gros chantier de construction avait mal tourné et lui avait occasionné 100 000 dollars de dettes. Mais par la suite, après avoir vu ce que Dieu était capable de faire pour remettre une entreprise à flot et réhabiliter une vie, il fit cette remarque : « Il se sert des faibles pour confondre les puissants. »

Entre temps, LeTourneau avait négligé son engagement annuel envers la mission l’année précédente, il était donc bien décidé à se racheter auprès du Seigneur. Il dit à son comptable, M. Frost, qu’il avait promis 5 000 dollars à son église pour la mission. Monsieur Frost n’en revenait pas. LeTourneau avait tellement d’arriérés impayés, que le fait même de penser à faire une donation au Seigneur était hors de question. M. Frost ne savait pas avec qui Letourneau était en affaires. Le plus étonnant, c’est que l’entreprise parvint à rester à flot et, cette année-là, la donation promise aux missions fut versée en totalité.

Et puis, ses affaires sortirent du rouge. Letourneau se consacra alors entièrement à la fabrication de ses machines industrielles.  A partir de ce moment-là, ses problèmes financiers ne furent plus qu’un lointain souvenir.

En 1935, avec les énormes profits générés par l’activité de fabrication, sur la suggestion de sa femme Evelyne, ils passèrent à une répartition de 90/10 avec le Seigneur. 90% allèrent au Seigneur et 10% à RG et Evelyn. LeTourneau adorait faire cette remarque : « La question n’est pas de savoir quel pourcentage de mon argent je donne à Dieu, mais quel pourcentage de l’argent de Dieu je garde pour moi. »

Ils créèrent la Fondation LeTourneau pour s’occuper de la gestion de leurs dons. En 1959, après avoir donné 10 millions de dollars à des œuvres religieuses et éducatives, le capital de la Fondation LeTourneau était toujours estimé à 40 millions de dollars.

LeTourneau disait : « La pelle de Dieu est plus grande que la mienne. » Il employait cette illustration pour décrire sa générosité humaine en la comparant au contenu d’une pelle. LeTourneau distribuait de l’argent à des organismes de bienfaisance, à des églises, et à des organisations qui avaient besoin d’aide. Il avait toujours beaucoup d’argent à donner parce que Dieu lui en donnait avec une pelle beaucoup plus grande que la sienne. Il attribuait toujours son succès au Seigneur. Il commençait généralement ses discours à des étudiants et des hommes d’affaires en disant : « Je ne suis qu’un mécanicien que Dieu a béni, et il semblerait qu’Il veuille que je parcoure le monde pour vous dire qu’Il vous bénira, vous aussi. »

Ses contemporains appelaient souvent LeTourneau « le businessman de Dieu. » --Une adaptation tirée de Wikipedia et du site « Géants pour Dieu ». [13]

Roadmap est une série vidéo créée par TFI pour les jeunes adultes. Première publication: 2010. Adapté et réédité sur Anchor le 8 février 2018. Traduit de l’original par Jeff de Tahiti et Bruno Corticelli.



[1] Luc 6.38 PVV.

[2] BDS.

[3] Galates 3.24–25 PVV.

[4] SEG21.

[5] 2 Corinthiens 8.9 PVV.

[6] 2 Corinthiens 9.7.

[7] 1 Timothée 6.18.

[8] 2 Corinthiens 9.7.

[9] Cf. 2 Corinthiens 9.6–8.

[10] Marc 12.44 PVV.

[11] Luc 6.38.

[12] 2 Corinthiens 9.6 SEG21.

[13] http.//www.giantsforgod.com/rg-letourneau.

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