octobre 27, 2016
[Choose Well]
Vous serez peut-être surpris d’apprendre que Dieu aime que vous fassiez vos propres choix dans le cadre de sa volonté. Je sais que vous faites vos délices du Seigneur et que vous prenez plaisir à faire sa volonté. Mais Lui aussi, Il prend plaisir à nous donner ce que notre cœur désire, parce que c’est Lui qui met ces désirs en nous quand nous lui faisons plaisir.[1] Si nous aimons le Seigneur de tout notre cœur, en général, ces désirs personnels sont les bons, puisque nous voulons seulement lui plaire. Donc vos désirs personnels en la matière sont une bonne indication de la volonté de Dieu. Il nous donne ce que nous voulons et ce que nous avons la foi de demander.
Mais comme ma mère avait coutume de dire, « Dans le doute, abstiens-toi ! » Car comme le dit sa Parole : « Tout ce qui ne provient pas d’une conviction de foi est péché. »[2] Si vous êtes convaincus dans votre for intérieur que ce n’est pas la volonté de Dieu, vous devriez vous abstenir. Si vous n’êtes pas sûrs de votre fait, et que ne vous êtes pas convaincus qu’une chose est la volonté de Dieu, alors bien entendu la meilleure chose à faire, en cas de doute, c’est d’attendre que le Seigneur vous donne une révélation dans un sens ou dans l’autre.
Tout est possible, puisqu’à Dieu rien n’est impossible et que « tout est possible à celui qui croit.[3] Néanmoins il importe que vous soyez personnellement persuadés qu’une chose est la volonté de Dieu pour vous.
Laissez le temps accomplir son œuvre, et je vous conseillerais certainement d’attendre pour être sûrs de la volonté de Dieu. Comme le dit Paul : « À chacun d’avoir une pleine conviction en lui-même. »[4] C’est à vous qu’il revient de faire ce choix, la décision vous appartient, à vous et à vous seuls. Personne d’autre ne peut le faire à votre place, pas même Dieu. Faites votre propre choix.
Dieu vous donnera tout ce que vous désirez à condition que ce soit bon pour vous, parce qu’Il vous aime. « Il ne refuse aucun bien à ceux qui cheminent dans l’intégrité. »[5]
D’habitude, Dieu ne choisit pas à notre place. C’est à nous de choisir et de trouver sa volonté pour nous-mêmes, de le rechercher avec diligence pour connaitre sa volonté, et de trouver la voie à suivre en nous appuyant sur notre connaissance de sa Parole et notre expérience personnelle. C’est pour cela qu’il nous a mis là, c’est ce que nous devons apprendre ici-bas, et c’est la partie la plus importante de notre apprentissage : comment prendre les bonnes décisions en nous appuyant sur notre contact personnel avec lui, sur notre connaissance de sa Parole et de sa volonté, et sur notre amour pour lui et pour les autres.
La porte est maintenant ouverte. Allez où vous voulez, en toute liberté et faisant des choix basés sur l’amour. N'aie pas peur, petit troupeau! Car il a plu à votre Père de vous donner le royaume.[6] –David Brandt Berg.
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Nous faisons de nombreux choix dans la vie. Nous sommes tous responsables de vivre d’une façon qui soit en accord avec ce que nous nous sentons appelés à faire et ce que Dieu attend de nous. Il est souvent difficile de faire des choix importants, ces « pics de décision » dont David parlait quand il disait :
J’ai connu des pics de décision où il n’y avait rien d’autre que le vide entre moi et le sommet suivant, et il fallait que je fasse le pas tout seul et que je fasse confiance à Dieu pour les conséquences, sans aucune garantie que celle Dieu, sans d’autre assurance que sa Parole, contre vents et marées, alors que toutes les circonstances naturelles s’y opposaient. Tout ce que j’avais c’était la main de Dieu. Mais Il ne m’a jamais laissé tomber, même s’il a dû me saisir par la main et me soulever jusqu’au sommet suivant sans aucun moyen de secours visible, naturel, normal, logique, ou raisonnable.[7]
Durant ces moments de décision, nous avons besoin de nous encourager les uns les autres, et nous avons le bénéfice de relations où chacun soutient l’autre. Puissions-nous bien choisir et accepter et apprécier la façon merveilleuse dont il guide chacun de nous, quelle que soit la manière dont Il le fait. – Maria Fontaine.
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Suivez votre cœur
Introduction : en 2005, Steve Jobs a fait un discours d’inauguration à l’Université de Stanford. Dans les discours d’inauguration, la tradition veut que l’orateur transmette des paroles de sagesse et des conseils avisés qui aideront les nouveaux diplômés à commencer cette nouvelle étape de leur vie. Voici un extrait de son discours :
Quand j’avais 17 ans, j’ai lu une citation qui disait à peu près ceci : « Si tu vis chaque jour comme si c’était le dernier, un jour ce sera forcément le cas. » Cela m’a marqué, et depuis lors, ces 33 dernières années, je me regarde chaque matin dans le miroir en me demandant : « Si aujourd’hui c’était le dernier jour de ma vie, est-ce que je voudrais faire ce que je suis sur le point de faire ? » Et quand la réponse est « non » pendant plusieurs jours d’affilée, je sais que quelque chose doit changer.
Le fait que je me rappelle que je serai bientôt mort est l’outil le plus important qui m’a été donné pour m’aider à faire les grands choix de la vie. Parce qu’à peu près tout – les attentes extérieures, l’orgueil, la peur de l’humiliation ou de l’échec – toutes ces choses disparaissent simplement face à la mort, pour ne laisser que ce qui est vraiment important. Le fait de se rappeler qu’on va mourir est le meilleur moyen que je connaisse pour éviter de tomber dans le piège de croire qu’on a quelque chose à perdre. Vous êtes déjà à nu. Il n’y a aucune raison de ne pas suivre votre cœur.
Il y a un an, on m’a diagnostiqué un cancer. J’ai eu un scanner à 7h30 du matin, et il a clairement montré que j’avais une tumeur au pancréas. Je ne savais même pas ce qu’était un pancréas. Les docteurs m’ont dit que c’était certainement un type de cancer incurable, et que je ne pouvais pas espérer vivre plus de trois à six mois. Mon médecin m’a conseillé de rentrer chez moi et de mettre de l’ordre dans mes affaires, ce qui est une formule médicale pour dire « préparez-vous à mourir ». Cela veut dire qu’il faut essayer de dire en seulement quelques mois tout ce que vous pensiez dire à vos enfants au cours des dix prochaines années. Cela signifie de vous assurer que tout est bien en ordre afin que les choses soient aussi faciles que possible pour votre famille. Cela signifie faire vos adieux.
J’ai passé toute la journée avec ce diagnostic. Plus tard dans la soirée on m’a fait une biopsie, ils ont enfoncé un endoscope dans ma gorge, à travers mon estomac et jusque dans mes intestins, et ont inséré une aiguille dans mon pancréas pour prélever des cellules de la tumeur. J’étais endormi, mais ma femme, qui était là, m’a raconté que quand ils ont vu les cellules au microscope les docteurs ont commencé à pleurer parce que c’était une forme très rare de cancer pancréatique qu’il était possible de guérir par la chirurgie. J’ai subi cette opération et maintenant je vais bien.
Je n’ai jamais été aussi proche de la mort, et j’espère que ça ne se reproduira plus avant plusieurs dizaines d’années. Après avoir traversé cette épreuve, je peux vous dire, avec un peu plus de conviction que quand la mort était un concept utile mais purement intellectuel, que :
Personne ne veut mourir. Même les gens qui veulent aller au ciel ne souhaitent pas mourir pour y aller. Et pourtant la mort est notre destination à tous. Personne n’y a jamais échappé. Et c’est comme ça que ce doit être, parce que la mort est sans doute la meilleure invention de la vie. La mort est l’agent de changement de la vie. Elle se débarrasse du vieux pour laisser la place au neuf. En ce moment vous êtes le neuf, mais un jour pas si éloigné dans le futur, vous deviendrez graduellement le vieux et vous disparaitrez. Pardon d’être aussi dramatique, mais c’est la stricte vérité.
Votre temps ici-bas est limité, alors ne le gaspillez pas en vivant la vie de quelqu’un d’autre. Ne soyez pas prisonniers de dogmes qui vous incitent à vivre en fonction de ce que pensent d’autres personnes. Ne laissez pas le brouhaha des opinions des autres submerger votre petite voix intérieure. Et plus important encore, ayez le courage de suivre votre cœur et vos intuitions. Ils savent surement déjà ce que vous voulez vraiment devenir. Tout le reste est secondaire. – Steve Jobs[8]
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L’horloge de la vie ne se remonte qu’une fois
Et nul homme n’a le pouvoir
De dire si les aiguilles s’arrêteront
A une heure tardive ou matinale.
Perdre sa fortune est triste en vérité,
Perdre sa santé l’est plus encore,
Perdre son âme est tellement tragique
Qu’aucun homme ne peut le réparer.
Le présent vous appartient,
Alors vivez, aimez, travaillez de bon cœur
Ne mettez pas votre foi dans le « lendemain »,
Car demain l’horloge pourrait bien s’arrêter.
–Robert H. Smith
Publié sur Anchor le 11 octobre 2016. Traduit de l’anglais par Jeff de Tahiti et Bruno Corticelli.
[1] Psaume 37:4.
[2] Romains 14:23 SEG21.
[3] Luc 1:37; Marc 9:23.
[4] Romains 14:5.
[5] Psaume 84:11.
[6] Luc 12:32.
[7] David Brandt Berg.
[8] https://news.stanford.edu/2005/06/14/jobs-061505.
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