octobre 10, 2016
[The Jigsaw Puzzle of Life]
Compilation
Pour beaucoup de gens, le vingt-huitième verset du huitième chapitre de Romains est le plus formidable verset du plus formidable chapitre. Peu de choses sont plus réconfortantes et plus exaltantes que de savoir que Dieu est Celui qui assemble les pièces du puzzle de votre vie.
C’est à John Spilsbury, un cartographe Londonien, que nous devons d’avoir commercialisé des puzzles vers 1760. Durant la Grande Dépression, ils sont devenus très populaires en Amérique parce que c’était une distraction bon marché. Les puzzles existent sous toutes les formes et toutes les tailles, y compris les plus récentes, ces incroyables puzzles sphériques en 3D. Mais la méthode d’assemblage n’a pas changé depuis des centaines d’années. Il faut imbriquer ensembles des morceaux de formes irrégulières, qui s’emboitent pour former un plan en damier.
La clé, bien sûr, est l’image qui figure sur le dessus de la boîte. Sans elle, je vous souhaite bonne chance ! Et c’est pourquoi nous nous sentons parfois impuissants et désespérés – parce que les morceaux de notre vie ne semblent pas s’emboiter, et que nous ne voyons pas la vision d’ensemble de Dieu. Mais la « Pierre de Rosette », Romains 8:28, nous promet que Dieu assemblera chaque pièce de la façon la plus efficace, profitable et harmonieuse qui soit !
Il y aura toujours des expériences qui seront incompréhensibles jusqu’à que nous arrivions au ciel, ça ne fait aucun doute. Et permettez-moi de dire les choses sans ambigüité : il n’y a rien de bon dans le mal que les gens font. Appelons le péché, péché. Le mal est le mal. Si vous avez été victimes d’injustice ou de trahison ou que vous avez maltraités, cette promesse n’annule pas cela. Cependant, elle promet de recycler, de racheter, et d’utiliser ce que vous avez subi pour votre bien et la gloire de Dieu.
De mauvaises expériences arrivent à des personnes qui sont bonnes, mais le combat est truqué, puisqu’à la fin, nous gagnerons. Alors cessons de jouer pour perdre. Ne laissez pas vos erreurs, ou celles de quelqu’un d’autre, vous mettre sur la défensive. Passez à l’attaque dans votre vie. Il est compréhensible de déplorer les mauvaises choses qui sont arrivées, mais n’en faites pas une séance d’apitoiements. Peu importe ce que vous avez subi, vous n’êtes pas une victime. Vous êtes plus que vainqueur.
Certaines de vos expériences terrestres n’auront aucun sens de ce côté-ci de l’éternité. Et je ne peux pas vous promettre une existence exempte de peines. … Même si je ne sais pas quel chemin vous avez suivi, il commence toujours à la croix. Toute histoire du salut commence par la souffrance que Christ a endurée au Calvaire. La croix est la plus grande injustice de l’histoire qui soit – le Créateur cloué en croix par sa création. Mais même cela, Dieu l’a transformé en bien. Il a transformé ce symbole ancien d’une mort atroce en un symbole d’espérance éternelle pour l’humanité.
Et si Dieu a pu faire cela avec la croix, Il peut racheter votre souffrance, vos échecs, vos craintes, et vos doutes. La croix est la pièce manquante au cœur de chaque puzzle. Sans elle, nous sommes impuissants et sans espoir. Avec elle, le puzzle est résolu. – Mark Batterson[1]
Le Grand Tisserand
Dieu, le Grand Tisserand, recherche ceux qui ont un cœur tendre afin de les marquer de son empreinte. Vos blessures et vos déceptions font partie de ce motif, pour façonner votre cœur et votre perception de la réalité. Les souffrances que vous traversez vous transformeront toujours. Il ne peut pas en être autrement…
La question se pose : comment pouvez-vous voir l’empreinte divine dans tout ce qui façonne et marque votre existence, que ce soient les tragédies déchirantes qui vous brisent le cœur ou les extases de bonheur intense qui apportent des éclats de rire à votre âme ? Comment pouvez-vous reconnaître Dieu dans tous vos succès et vos déceptions ? Comment pouvez-vous savoir qu’Il a un dessein, même quand tout parait absurde, sinon désespéré ? Y aura-t-il un dernier souffle qui murmure en un mot une conclusion qui redéfinit toutes choses ? Si c’est le cas, est-il possible d’emprunter ce mot pour enrichir le présent ? Pouvons-nous réellement voir, ne serait-ce qu’un peu, la convergence synchronisée de tout ce qui nous arrive vers ce grand dessein ?
Comme le vieux virtuose qui arrive à produire une mélodie avec la dernière corde d’un instrument brisé, Dieu peut nous montrer le sens de notre vie si seulement nous voulons bien voir sa gracieuse main qui nous a déjà amenés jusqu’ici. Nous ferions bien, comme l’a fait Jacob, d’élever des bornes de pierre pour nous rappeler la bonté de Dieu envers nous dans des situations précises : « Je construirai un autel dédié au Dieu qui m'a exaucé lorsque j'étais dans la détresse et qui a été avec moi tout au long de ma route. »[2] – Ravi Zacharias
Les puzzles de Dieu
Dieu a rempli la vie de puzzles, de problèmes et de mystères, et d’excitation et de suspense afin de stimuler notre intelligence, aiguiser notre spiritualité, fortifier notre foi et notre confiance en lui, et pour nous donner envie de trouver les réponses !
Parfois pour essayer de nous montrer sa volonté, Il nous met devant un puzzle déconcertant. Il aime presque nous taquiner avec ces mystères, parce que cela nous oblige à prier. Il s’exprime en énigmes et en mystères qui sont difficiles à comprendre, mais Il nous donne presque toujours l’indice de départ. Puis Il continue à nous donner des éléments de la solution. Il nous guide pas à pas, mais nous ne savons pas ce qui va nous arriver avant de parvenir à l’étape suivante.
Il aime nous voir chercher. Parce que cela exerce notre foi en Lui, en sa Parole, en ses conseils divins et en sa bienveillance, son amour parental. Cela montre que nous avons confiance en Lui quand nous Lui obéissons, même si nous ne savons pas ce qui nous attend au bout de la route. Nous ne pouvons peut-être pas voir la réponse, ni savoir quelle est la solution, nous ignorons peut-être dans quel lieu Il nous conduit ou ce que nous allons y trouver, mais nous faisons confiance à Dieu pour qu’il réalise ses promesses.
Il a promis de ne jamais nous laisser tomber et de ne jamais nous abandonner ; Il a dit : « Et voici: Je suis moi-même avec vous chaque jour, jusqu'à la fin du monde. »[3] Il nous a donné la torche de sa Parole pour nous montrer où mène notre chemin. Nous pouvons toujours projeter la lumière de la Parole de Dieu en avant du sentier, car « La révélation de tes paroles éclaire. »[4]
« Le futur m’est inconnu et beaucoup de choses me paraissent incompréhensibles. Mais je sais qui tient demain entre ses mains, et je connais Celui qui me tient par la main. » – David Brandt Berg
La machine à polir et vous
Savez-vous ce que c’est qu’une polisseuse ? C’est une machine industrielle destinée à poncer les pièces de métal brut. C’est un caisson ou un fût équipé pour tourner à une vitesse déterminée. A l’intérieur sont placés des moules en acier ou des pièces de métal manufacturées. On y met aussi un abrasif tel que de la poudre d’aluminium ou de carborundum, ou parfois du sable, des pastilles de caoutchouc, ou des billes d’acier, selon la nature et la dureté des éléments métalliques à traiter.
Ensuite on met la machine à polir en marche. A chaque rotation, les pièces de métal sont plaquées contre le haut du fût ; puis elles retombent au fond. Quand elles s’entrechoquent et s’entassent les unes sur les autres, elles sont polies par l’abrasif, les échardes et les bavures disparaissent et les angles vifs sont adoucis. Ce processus leur donne la forme qui leur permettra de fonctionner correctement.
Ce procédé ingénieux illustre à merveille la façon dont les hommes sont ballotés dans la vie. Nous arrivons dans le monde avec des bavures et des excroissances spécifiques de notre état brut originel. Mais au fur et à mesure que nous vivons, nous entrons en contact les uns avec les autres et nous nous frottons aussi aux épreuves et aux difficultés. Cela agit sur nous comme ces matières abrasives qui polissent les pièces de métal neuves dans les polisseuses. C’est cette friction abrasive qui permet d’adoucir et de faire mûrir les personnes.
Certaines personnes bien intentionnées trouvent que la vie est trop dure. Elles aimeraient organiser et arranger le monde de sorte que personne n’ait à souffrir. Mais sans la lutte, comment la personnalité parviendrait-elle finalement à s’exprimer pleinement ? Comment une personne pourrait-elle s’adoucir, mûrir et devenir forte ?
C’est ce processus de façonnage qui fait les hommes. Aussi dures et déplaisantes soient-elles, les difficultés sont la source du développement potentiel. Surmontez chaque difficulté avec la prière, avec foi et avec droiture d’esprit. Puis laissez l’enthousiasme la recouvrir de puissance. A partir de là, vous pourrez affronter n’importe quelle situation qui se présentera. – Norman Vincent Peale[5]
Publié sur Anchor le 27 septembre 2016. Traduit de l’anglais par Jeff de Tahiti et Bruno Corticelli.
[1] Mark Batterson, If: Trading Your If Only Regrets for God’s What If Possibilities [Si: Echangez vos regrets “Si seulement..” contre les possibilités « Et si… » de Dieu](Grand Rapids: Baker Books, 2015).
[2] Genèse 35:3.
[3] Matthieu 28:20.
[4] Psaume 119:130 SEG21.
[5] Norman Vincent Peale, Enthusiasm Makes the Difference [C’est l’enthousiasme qui fait toute la différence] (Englewood Cliffs: Prentice-Hall, 1967).
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