Dieu en nous

juillet 11, 2016

 [God in Us]

Compilation

« Tu m'as fait ce que je suis, et Tu m'as tissé dans le ventre de ma mère. Merci d'avoir fait de moi une créature aussi merveilleuse : Tu fais des merveilles, et je le reconnais bien. »—Psaume 139:13-14 [1]

Certains parmi nous pensent que nous pourrions progresser davantage dans notre service pour Dieu si nous pouvions changer certains aspects de notre personnalité, ou notre intelligence, notre profession, notre créativité, nos talents, voire notre apparence. Si seulement nous pouvions montrer aux autres quelque chose qui les impressionnerait et les attirerait au Christ ! Mais les choses étant ce qu’elles sont, nous ne nous sentons absolument pas à la hauteur dans des domaines qui nous permettraient d’être plus efficaces et féconds.

Au moment de choisir le second roi d’Israël pour prendre la place de Saül, Dieu envoya son prophète Samuel chez Jessé à Bethléem. Jessé avait huit fils, et quand Samuel vit Eliab, l’aîné, il se dit : « Certainement, c'est celui qui se tient maintenant devant l'Eternel qu'Il a choisi pour lui donner l'onction. »[2] Eliab était grand et fort, c’était un bel homme, mais ce n’était pas lui que Dieu avait choisi. Les six autres fils de Jessé passèrent devant Samuel, apparemment tous dignes de l’appel, mais Dieu les rejeta eux aussi. Alors, Samuel dit à Jessé : « Est-ce que ce sont là tous tes fils ? » « Il reste le plus jeune » répondit Jessé, « mais il garde les brebis au pâturage. » Samuel dit : « Envoie quelqu’un le chercher, car nous ne prendrons pas place avant qu'il ne soit arrivé. »[3]

David était le plus jeune fils de Jessé ; c’était un simple berger qui aimait la poésie, il écrivait des chants et jouait de la harpe. Il paraissait sans doute le moins apte à monter sur le trône d’Israël, mais Dieu dit à Samuel : « Lève-toi, oins-le, car c’est lui. »[4] David s’avéra être un homme de Dieu selon son cœur et devint le modèle de toute la lignée des rois d’Israël, et il régna pendant 40 ans.

Dieu a non seulement créé chacun de nous personnellement et individuellement, mais Il a un plan pour notre vie. Bien sûr, nous voudrions être plus surs de nous, plus habiles, plus compétents, ou plus extravertis, mais nous devons nous accepter tels que nous sommes, car Il a fait de nous « des créatures merveilleuses. Ses œuvres sont admirables. »[5] Quelles que soient nos limites, nos erreurs, et nos faiblesses, elles sont sans conséquence pour Dieu. Ce n’est pas nous qui allons accomplir le plan qu’Il a établi pour nous. Au mieux, sommes-nous les instruments à travers lesquels Il agira ; et quand nous sommes faibles, Dieu est fort. Nous devons seulement nous assurer que nous Lui faisons sincèrement confiance, que nous Lui obéissons, et que nous Lui disons : « Je suis disponible. » —Charles Price.

Dieu dans les choses banales

« Quel que soit votre travail, faites-le de tout votre cœur, et cela par égard pour le Seigneur et non par égard pour des hommes. »—Colossiens 3:23[6]

Dieu a fait les choses simples et banales. Je ne sais pas pourquoi mais on dirait que le caractère ordinaire du quotidien affecte les gens, et ils commencent à penser qu’ils ne sont rien et qu’ils n’ont pas de valeur aux yeux des hommes ou de Dieu. Dorcas avait plus de valeur que Bérénice, la nièce d’Hérode, et il se trouve que de nombreux personnages de la Bible avaient une vie tout à fait ordinaire.

La Parole de Dieu dit : « Tant que nous avons nourriture et vêtement, nous nous en contenterons. Nous n'avons rien apporté dans ce monde, et nous ne pouvons rien en emporter. »[7] C’est dur à avaler pour quelqu’un qui veut atteindre les sommets, qui recherche la notoriété et la gloire, et qui déteste la routine ordinaire du quotidien. Mais la Parole de Dieu est vraie, et la Parole de Dieu est pleine de choses ordinaires et parle de choses ordinaires.

Pour la plupart d’entre nous, chaque nouveau jour apporte la même routine. Le réveil nous appelle à la même routine ordinaire, et il est peu probable qu’on accomplisse quoi que ce soit d’héroïque ou qui vaille la peine d’être vécu.

Je me demande si un jour nous apprendrons à apprécier de faire les petites tâches de la vie fidèlement, ponctuellement, consciencieusement, humblement, non pas pour plaire aux hommes, mais pour entendre Jésus Christ nous dire « c’est bien », pas pour le salaire que nous en retirons, mais parce que Dieu nous a confié un petit poste de responsabilité dans son grand monde. Pas parce que nous devons le faire, mais parce que nous l’avons choisi, pas comme esclaves des circonstances, mais en ayant le Seigneur à l’esprit, en le faisant « de tout notre cœur non pas par égard pour des hommes mais par égard pour le Seigneur », en tant qu’hommes et femmes que le Christ a affranchis.[8]

C’est ainsi que sous le fleuve du quotidien de la vie, sont posées les fondations d’une personnalité, plus belle et plus résistante que du corail, qui se révèlera en personne devant les yeux des hommes et des anges, et deviendra une île d’émeraude, verte et d’une beauté pérenne à l’unisson avec les chants du paradis. Nous devons donc nous garder de nous plaindre des tâches quotidiennes de la vie. Nous forgeons le caractère qui sera le nôtre pour l’éternité.

Qu’il soit établi que vous êtes quelqu’un d’ordinaire ; il n’y a qu’une chance sur mille que vous vous trouviez dans quelque haute sphère. N’est ce pas alors pitoyable de passer votre vie à regretter inutilement et à vous plaindre tout en étant incapable d’accomplir une tâche humble pour le Seigneur, et de le faire avec un esprit doux et enjoué ?

Il est plus important de faire quelque chose de simple en étant motivé pour Dieu, pour la vérité et pour les autres, que de faire quelque chose d’important sans l’Esprit de Dieu. Il est préférable d’endurer patiemment chaque jour un millier d’épines que de mourir une seule fois en martyr sur le bûcher. Une vie discrète offre réellement plus d’opportunités pour l’édification d’un caractère noble, l’épanouissement des grâces chrétiennes, plus d’opportunités que n’importe quelle grandeur, selon ce que le monde considère comme grand. – Virginia Brandt Berg.

Rester en phase avec l’Esprit

« Puisque l'Esprit est la source de notre vie, laissons-Le aussi diriger notre conduite. » —Galates 5:25[9]

J’ai une petite maxime favorite que je répète à quiconque parait inquiet de manquer la volonté de Dieu : Dieu souhaite vous conduire où Il veut que vous alliez bien plus que vous ne souhaitez vous rendre où Dieu veut vous voir aller. Et Dieu est terriblement efficace pour nous y amener ! Alors respirez profondément et détendez-vous. Il guide vos pas, chacun de vos pas. Tout ce que vous avez à faire c’est « rester en phase avec l’Esprit. » Tout ce que vous avez à faire c’est laisser l’Esprit vous guider et obéir à ses injonctions. Parfois, cela veut dire prononcer une parole d’encouragement. Parfois cela veut dire vous taire…

Dieu s’emploie à nous positionner stratégiquement au bon endroit au bon moment. J’appelle cela les simultanéités surnaturelles. Et ce sont plus que de simples coïncidences – c’est la providence ! S’il y a bien une chose dont je suis sûr et certain, c’est que Dieu veut guider nos pas. Et pas seulement quand nous remontons l’allée centrale le jour de la remise de notre diplôme ou le jour de notre mariage. Pouvons-nous trébucher ? Bien entendu ! Mais plus j’avance dans l’existence, plus je m’émerveille devant la capacité de Dieu à chorégraphier des rendez-vous divins… Il a soin du moindre pas. Dieu organise des rendez-vous divins. Tout ce que nous avons à faire c’est suivre la direction qu’Il nous indique, apprendre un peu la patience, et avancer pas à pas. – Mark Batterson.

Publié sur Anchor le 28 juin 2016. Traduit de l’anglais par Jeff de Tahiti et Bruno Corticelli.

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