Flottaison spirituelle

juin 9, 2016

 [Spiritual Buoyancy]

Compilation

Quand tu passeras par les eaux, Je serai avec toi, quand tu traverseras les fleuves, ils ne te submergeront pas, quand tu marcheras dans le feu, il ne te fera pas de mal et tu ne seras pas brûlé. – Esaïe 43:2

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Quand Madame Booth, la mère de l’Armée du Salut, était mourante, elle dit calmement : « Les eaux montent mais je ne me noie pas. » Mais c’était quelque chose qu’elle avait répété toute sa vie. D’autres flots, différents des eaux de la mort, avaient tenté de submerger son âme. Souvent les eaux avaient débordé et les routes avaient été inondées par l’affliction. Mais elle n’avait jamais coulé ! Le bon Seigneur l’avait rendue insubmersible, et elle avait chevauché la tempête !

Ceci est donc la promesse du Seigneur, non pas que les flots de difficultés ne cerneront jamais le croyant, mais qu’il ne sera jamais submergé. Il « gardera la tête fors de l’eau. » Oui, il lui sera donné la grâce de « l’insubmersibilité. » Il ne se trouvera jamais en dessous, toujours au-dessus ! C’est le don inestimable de la flottaison spirituelle, le saint optimisme, la puissance de l’espérance chrétienne. Quand nous sommes dans le Christ Jésus, les circonstances ne peuvent jamais nous dominer. Un seul est notre Maître, et « nous sommes bien plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés et nous a lavés de nos péchés dans son propre sang. » –J.H. Jowett

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La joie est une force spirituelle qui s’empare de nous quand nous nous réjouissons en Dieu. – Tim Keller

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En 2 Corinthiens 4 :7-9, nous lisons : « Mais ce trésor, nous le portons dans les vases faits d'argile que nous sommes, pour que ce soit la puissance extraordinaire [transcendante] de Dieu qui se manifeste, et non notre propre capacité. Ainsi, nous sommes accablés par toutes sortes de détresses et cependant jamais écrasés. Nous ne savons que faire, nous sommes désemparés, mais non désespérés, persécutés, mais non abandonnés par Dieu, Il ne nous laisse pas tomber ; terrassés, mais non pas anéantis. »

Cette joie, cette robustesse, ne signifient pas que nous sommes insensibles à la souffrance ; cela signifie que nous sommes insubmersibles. Nous sommes constamment trempés, on nous met constamment la tête sous l’eau. Mais, nous ne restons pas au fond ; nous ne coulons pas. – Tim Keller

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Notre capacité à rebondir vient de ce que nous nous concentrons sur les privilèges immuables que nous avons en Dieu, à savoir un accès total à notre Père Eternel, gracieux et aimant. – Auteur inconnu

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Dieu semble exiger de nous une plus grande profondeur d’expériences tandis que nous avançons sur la voie céleste. Pour commencer, l’eau nous arrive aux chevilles, puis aux genoux, et plus tard, elle atteint les reins et elle est assez profonde pour que nous puissions nager. Nous ne pourrions pas nager au-dessus des problèmes si l’eau ne nous arrivait qu’aux chevilles. Le Seigneur est bon de nous faire progresser dans nos épreuves qui, bien que difficiles, se terminent toujours bien. – W. M. Wadsworth

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Mais ceux qui comptent sur l'Eternel renouvellent leur force: ils prennent leur envol comme de jeunes aigles ; sans se lasser, ils courent, ils marchent en avant, et ne s'épuisent pas. – Esaïe 40:31.

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Voici l’image qui me vient à l’esprit : j’ai l’impression de flotter à la surface de l’eau, dans une piscine, sur l’une de ces bouées gonflables. Quand vous êtes allongé sur une d’elles et qu’un ami essaie de vous faire boire la tasse, il peut y arriver, mais seulement pour un bref instant. Pourquoi ? Je crois qu’on appelle ça la Flottabilité.

Voici la définition de la flottabilité sur Wikipedia (c’est sur l’Internet, donc ça ne peut être que correct, n’est-ce pas ?) : « La flottabilité est la poussée verticale, dirigée de bas en haut, qu'un fluide exerce sur un volume immergé. La flottabilité agit toujours dans la direction opposée à la gravité. » On lit ensuite que « si l’objet a une densité moindre que celle du fluide ou qu’il est de forme appropriée (comme un bateau), la force permet à l’objet de flotter. »

Nous y voilà donc ! La prière est la FORCE de Dieu QUI NOUS PROPULSE VERS LE HAUT ! Comme les hommes et les femmes de Dieu priaient pour moi, je n’ai pas coulé, je ne le pouvais pas et cela ne m’arrivera pas. Il ne le permettrait pas.

Quand vous ajoutez à cela le fait qu’en tant que croyants, nous sommes moins denses – Jésus vit en nous – et nous sommes conçus pour flotter – nous sommes en Christ – vous ne pouvez pas vous trouver dans une meilleure position ! N’est-ce pas ? Additionnez ces deux particularités extraordinaires et vous voilà insubmersibles spirituellement.

Encore une fois, nous sommes tous humains. Cela ne veut pas dire que vous ne sombrez jamais. Cela signifie simplement qu’avec la prière et Jésus, vous ne restez pas au fond.

En fait, plus vous descendez profondément, plus vite vous remontez, à cause de la force ascendante. Essayez de mettre un ballon de plage sous l’eau et vous verrez ce qui se passe. Il ressurgit de l’eau avec beaucoup de force.   

Je suis en train d’apprendre que cette poussée ascendante est toujours plus puissante que n’importe quel poids – y compris le cancer et toutes les incertitudes et l’angoisse qui l’accompagnent – qui essaie de me pousser vers le fond. – John D. Talbert

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Un petit bouchon de liège

Croisa la route d’une baleine,

Celle-ci, d’un coup de queue rageur,

Tenta de l’expédier au fond.

Mais en dépit de ses efforts,

Il remontait rapidement,

Et flottait sereinement

Sous son nez.

Le bouchon dit à la baleine :

« Tu peux toujours me frapper, souffler et t’énerver,

Mais tu ne pourras jamais, au grand jamais, me faire couler ;

Car je suis fait d’une matière

Qui est assez robuste

Pour flotter au lieu de couler. »

 –Auteur inconnu.

 

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 Je te ferai monter sur les hauteurs du pays. – Esaïe 58:14

 

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Ceux qui pilotent des aéronefs nous disent que l’une des premières règles qu’ils apprennent, c’est de mettre leur appareil face au vent, et de voler contre le vent. Le vent fait s’élever l’appareil vers le haut. Où ont-ils appris cela ? En observant les oiseaux. Si un oiseau vole pour son plaisir, il se laisse porter par le vent. Mais s’il ressent un danger, il se tourne face au vent, pour que la portance le fasse s’élever plus haut ; et il s’envole en direction même du soleil.

Les épreuves sont les vents de Dieu, ses vents contraires, parfois même violents. Elles sont les ouragans de Dieu, mais elles prennent la vie d’un homme et la soulèvent vers les hauteurs, vers les cieux de Dieu.

Avez-vous déjà vu, pendant l’été, un jour où l’atmosphère était tellement oppressante que vous aviez du mal à respirer ? Mais voilà qu’un nuage apparaît à l’horizon, à l’ouest, et ce nuage grossit et déverse de riches bénédictions sur le monde. L’orage éclate, les éclairs étincellent et le tonnerre gronde. L’orage recouvre le monde, et l’atmosphère est purifiée ; un nouveau souffle est dans l’air, et le monde est transformé.

L’existence humaine fonctionne exactement selon le même principe. Quand l’orage éclate, l’atmosphère est changée, clarifiée, insufflée d’une nouvelle vie ; et une partie des cieux est répandue sur la terre. – Des rivières dans le désert, volume 1

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Les obstacles devraient nous donner envie de chanter. Le vent donne de la voix, non pas quand il souffle librement à la surface de l’océan, mais quand il est freiné par les branches écartées d’un sapin, ou quand il est brisé par les fines cordes d’une harpe éolienne. Il émet alors des sons puissants et d’une grande beauté. Laissez votre âme se libérer et traverser les obstacles de la vie, les forêts sombres de la souffrance, et laissez-la se confronter aux petites contrariétés de la vie et aux tracas que l’amour utilise, et elle aussi, se mettra à chanter. – Mrs. Charles E. Cowman.   

 

Compilé par Philip Martin. Publié sur Anchor le 3 mai 2016. Traduit de l’anglais par Jeff de Tahiti et Françoise Corticelli.

 

 

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