Dire la vérité dans l’amour

mai 11, 2016

Compilation

 [Speaking the Truth in Love]

Au contraire, en exprimant la vérité dans l'amour, nous grandirons à tous égards vers celui qui est la tête : le Christ. —Ephésiens 4:15[1]

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Nous devons trouver le bon équilibre entre la conviction de la vérité et l’amabilité et la courtoisie. Il y a des gens qui ont des convictions religieuses fortes mais qui manquent de courtoisie dans leur comportement. D’autres sont tellement “sympas” qu’ils manquent de courage et n’ont aucune conviction en matière de moralité ou de vérité. Ils n’ont pas le courage de leurs convictions. La bonne approche se situe dans le juste milieu: il faut remplacer à la fois l’insensibilité et la lâcheté par l’affirmation de la vérité dans l’amour.[2]—Paul Copan

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Les gens qui s’attendaient à ce que Jésus soit leur sauveur politique étaient constamment déroutés par son choix de compagnons. Il était connu pour être l’ami des collecteurs d’impôts, une catégorie de gens qu’on associait clairement aux exploiteurs étrangers, et pas aux exploités. Bien qu’Il n’hésitât pas à dénoncer le système religieux de son époque, il traita Nicodème, un leader religieux, avec respect ; et bien qu’Il mît ses auditeurs en garde contre les dangers de l’argent et de la violence, Il fit preuve d’amour et de compassion envers un jeune homme riche et un centurion romain. Bref, Jésus traitait les gens avec dignité et respect, qu’Il soit ou non d’accord avec eux. Il n’avait aucune intention d’établir son royaume sur des critères de race, de classe ou d’autres catégories. Tout le monde était le bienvenu dans son royaume, même une métisse qui avait eu cinq maris successifs ou un voleur agonisant sur la croix. La personne, l’être humain, était plus important à ses yeux que n’importe quelle catégorie ou étiquette.

Cette qualité de Jésus m’interpelle chaque fois que je m’implique dans une cause à laquelle j’adhère fortement. Comme c’est facile d’emboîter le pas à la politique de la polarisation, de me mettre à vociférer contre « l’adversaire » qui se trouve de l’autre côté de la barrière. Comme j’ai du mal à me rappeler que le royaume de Dieu me demande d’aimer cette femme qui vient juste de sortir de la clinique d’avortement (oui, et même son docteur!), le débauché qui meurt du SIDA, le riche propriétaire terrien qui exploite la création de Dieu. Si je ne suis pas capable de montrer de l’amour à ces gens-là, je devrais me poser la question de savoir si j’ai bien saisi le sens de l’Evangile de Jésus.

Il est dans la nature même d’un mouvement politique de tracer des lignes de démarcation, de faire des distinctions, de prononcer des jugements. À l’inverse, l’amour de Jésus est universel, il transcende les différences et les distinctions, et il dispense la grâce. Quels que soient les mérites d’une cause donnée …. Les mouvements politiques menacent de ramener à eux-mêmes la couverture du pouvoir qui étouffe l’amour. J’ai appris de Jésus que quelle que soit la cause dans laquelle je m’engage, il ne faut pas qu’elle évince l’amour et l’humilité, sinon je trahis le royaume des cieux. —Philip Yancey

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Sans le travail de l’Esprit, aucun argument, aussi persuasif soit-il, n’est efficace. Et il en va de même pour n’importe quel acte d’amour ou pour une simple présentation de l’Evangile. Par contre, ajoutez le Saint-Esprit, et l’équation change du tout au tout. Voici un principe fondamental : Sans l’intervention de Dieu, rien ne marche. Mais beaucoup de choses marchent quand Dieu est à l’œuvre.  Sous l’influence de l’Esprit de Dieu, l’amour est persuasif. Par la puissance de Dieu, l’Evangile transforme les gens. Et quand Jésus est à l’œuvre, les arguments sont convaincants. Dieu se plaît à utiliser chacune de ces méthodes. —Greg Koukl

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Une des façons les plus efficaces d’expliquer l’Evangile aux gens, c’est de leur dire ce que le Christ a fait pour vous. Ils peuvent contester ou vous poser un tas de questions auxquelles vous ne saurez pas répondre – mais ils ne pourront pas nier ce que le Christ a fait dans votre vie. Prenez le temps de réfléchir à la façon de présenter votre témoignage personnel, et demandez à Dieu de vous aider à le donner d’une façon claire et concise, chaque fois que l’occasion se présentera. La Bible dit : « Si l'on vous demande de justifier votre espérance, soyez toujours prêts à la défendre. »[3]

De plus, priez pour les gens de votre entourage qui ne connaissent pas le Christ. On ne peut pas prier régulièrement pour que quelqu’un vienne à Jésus, et rester indifférent à leur sort. Pas plus qu’on ne peut prier pour leur salut sans comprendre que Dieu veut sans doute vous utiliser pour toucher leur vie. La prière doit d’abord nous changer avant qu’elle puisse changer les autres.

Mais la prière est d’une importance capitale dans l’évangélisation pour une autre raison: Dieu seul peut changer le cœur d’une personne qui est en rébellion contre Lui. Peu importe la logique de nos arguments, ou la ferveur de notre appel à Le recevoir, nos paroles n’accompliront rien si l’Esprit de Dieu n’a pas préalablement préparé le terrain. —Billy Graham[4]

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Si vous avez l’amour de Jésus en vous, vous ne pouvez pas le cacher. Une ville au sommet d'une colline n'échappe pas aux regards. Il en est de même d'une lampe : si on l'allume, ce n'est pas pour la mettre sous une mesure à grains : au contraire, on la fixe sur un pied de lampe pour qu'elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.[5] Si vous avez cette lumière, vous ne pouvez pas la cacher – c’est impossible! Nous sommes tenus de parler de Jésus aux autres. Si vous le croyez, s’Il est dans votre cœur, si vous avez son amour, vous le montrerez; vous en parlerez autour de vous et vous le partagerez avec les autres. C’est ça aussi, la foi – c’est défendre nos convictions et témoigner de Jésus et de la vérité. La Bible nous dit: « Le sage gagne des âmes. »[6] Il faut avoir beaucoup de sagesse et beaucoup d’amour.

Votre témoignage personnel est sans doute l’arme la plus efficace que vous ayez. L’apôtre Paul était un témoin hors-pair, et il commençait souvent son témoignage devant des rois et des magistrats, ou d’autres personnes, en racontant son témoignage personnel: « Voici ce qui m’est arrivé. » Si vous pouvez le dire sincèrement, dans la puissance du Saint-Esprit, avec humilité et conviction, ils seront convaincus que vous leur dites la vérité. Ils croiront à votre témoignage.

Une fois qu’ils ont admis la possibilité que cela vous soit arrivé, alors ils peuvent envisager la possibilité que cela arrive à d’autres. Si c’est arrivé une fois, il est fort probable que cela arrivera à nouveau, et que cela puisse leur arriver. S’ils en admettent la possibilité, c’est l’étincelle de la foi, c’est une graine de moutarde qui vient d’être plantée.

Les cowboys américains ont un vieux dicton : « On peut amener un cheval à l’abreuvoir mais on ne peut pas le forcer à boire. » C’est tout aussi vrai des personnes. On peut les amener à la vérité, avec amour, mais on ne peut pas les forcer à l’accepter. S’ils n’en veulent pas, vous ne pouvez pas la boire à leur place. La décision d’accepter la vérité leur revient, nous ne pouvons pas décider à leur place. Vous pouvez vous adresser à leur cœur, mais seul l’Esprit de Dieu peut vraiment gagner leur âme et leur esprit.

Notre travail c’est de témoigner de notre foi et leur montrer la Parole. Quand vous leur montrez Apocalypse 3:20 et qu’ils voient qu’Il a promis d’entrer si on le Lui demande, l’Esprit de Dieu peut leur donner la foi de le croire, de sorte qu’Il entrera, puisque la Parole est le fondement de la foi. « La foi vient en entendant le message, et on entend le message par la parole qui parle du Christ. »[7]—David Brandt Berg

Publié sur Anchor, le 26 janvier 2016. Traduit de l’original anglais par Bruno et Françoise Corticelli.

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