Réponses pour le témoignage

mars 25, 2016

 [Witnessing Responses]

Par David Brandt Berg

Quand vous parlez aux gens de Dieu et que vous leur témoignez, ils posent souvent des questions du genre : «  Si Dieu existe, comment se fait-il qu’Il ait permis Hitler et toute cette souffrance, toute cette peine, toutes ces atrocités, et l’inhumanité de l’homme envers l’homme ? Pourquoi est-ce qu’Il n’arrête pas tout cela ? Pourquoi est-ce qu’Il ne les fait pas cesser si, vraiment, Il contrôle tout? » Je répondais en expliquant que ce n’était pas Dieu qui faisait ces choses, mais les hommes. Dieu permet ces choses, parce qu’autrement Il devrait mettre un terme au libre arbitre de l’homme, qui est l’idée principale de ce grand plan grandiose.

En cet âge de grâce, de libre arbitre et de choix, Dieu ne vous forcera pas à faire Sa volonté. Ma mère a souvent prêché un sermon intitulé « Pourquoi Dieu n’a-t-Il pas arrêté Hitler ? » Et savez-vous quelle était sa réponse ? Si Dieu était intervenu pour arrêter Hitler, Il aurait dû empêcher chaque pécheur dans le monde de commettre des péchés et des méchancetés. Il aurait dû entraver le libre arbitre de l’homme et sa capacité à choisir lui-même sa destinée. Mais Il ne fera pas cela avant le Millénium – et Il ne le fera peut-être même pas à ce moment-là.[1]

Il aurait été obligé d’arrêter Adam et Eve dans le Jardin, et pas seulement pour leur interdire de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ou les avertir de ne pas en manger, mais Il aurait été obligé de les empêcher d’en manger. Mais pour qu’ils aient le libre arbitre et qu’ils soient libres de décider, et pour démontrer ce qui arrive quand l’homme peut faire ce qu’il veut et qu’il choisit de faire le mal, pour que tout le plan de Dieu réussisse en montrant les conséquences désastreuses du mal et les bienfaits du bien, Il les a laissé faire les choses à leur façon.

L’homme est ici-bas sur terre pour choisir entre le bien et le mal, faire le bien ou faire le mal, servir Dieu ou chercher son propre intérêt, apprendre que servir Dieu apporte des bénédictions, récolter la joie, le bonheur et les plaisirs qui résultent de l’obéissance à ses règles d’amour, et adorer et remercier Dieu pour tout cela en retour, tel un enfant reconnaissant envers son Père céleste. L’homme est sur terre pour croire en Dieu, pour avoir foi en Lui et se fier à Lui, pour faire confiance à sa Parole et lui obéir, pour son bien et pour la gloire de Dieu. Ou alors, les gens peuvent se rebeller contre Dieu et refuser de croire en sa Parole ; ils peuvent agir comme bon leur semble et souffrir des conséquences de la violation de ses règles de bonne santé physique, mentale et spirituelle. Cette rébellion engendre la maladie, la misère, la douleur, la souffrance, l’inhumanité de l’homme envers l’homme, la cruauté, les atrocités, les guerres, les difficultés économiques, le mécontentement, l’angoisse mentale, et pour finir la mort.

Voici une autre question que posent parfois les gens : « Alors, si Dieu existe, d’où vient-Il ? Qui L’a créé, et où et depuis combien de temps existe-t-Il ? » Je n’ai pas encore trouvé de meilleure réponse que de dire « si vous connaissiez la réponse à cette question, vous seriez Dieu, n’est-ce pas » ? Et vous en sauriez autant que Dieu, ce qui n’est pas nécessaire. Dieu dit simplement qu’Il a toujours été.

Il est le « Grand Je Suis » qui vit dans l’éternel maintenant, où il n’y a ni passé ni futur. Nous devons accepter ces vérités, comme la plupart des gens qui ne comprennent pas les théories d’Einstein mais qui les acceptent quand même – parce qu’elles rendent compte de la réalité.

Souvent, les gens vous demanderont : « Mais comment pouvons-nous savoir que Dieu a créé le monde ? Pourquoi faut-il mettre Dieu dans tout ça ? » Je réponds en citant l’illustration classique du Dr. Robert A. Millikan, le grand physicien nucléaire croyant, qui disait : « Tout comme cette horloge a dû être fabriquée par un horloger, de même, il est évident que la précision, la complexité et l’incroyable synchronisation de cet immense univers, est l’œuvre d’un grand Créateur ou d’un grand Architecte ! »

Souvent les gens pensent automatiquement à l’évolution quand vous parlez de Dieu. En effet, l’enseignement de la doctrine de Darwin sur l’évolution est souvent invoqué pour réfuter la foi en Dieu et promouvoir la fausse doctrine selon laquelle la création s’est créée toute seule et que Dieu n’a rien à voir là-dedans ; donc on n’a pas besoin de Dieu. – Tout cela a très bien pu se produire sans Lui.

L’évolution darwinienne est une religion qui exige qu’on y croie par la foi. Elle est devenue une religion d’incroyance en Dieu. C’est toute sa raison d’être, saper la foi en Dieu. Quant aux preuves de l’évolution, la célèbre anthropologue, Margaret Mead qui croyait fermement à la théorie de l’évolution darwinienne, avouait dans l’introduction de son traité d’anthropologie : « Néanmoins, en honnêtes scientifiques, nous sommes bien obligés d’admettre que la science n’a pas encore trouvé la moindre preuve concrète pour étayer la théorie. »

On dit aux gens que la théorie de l’évolution est basée sur des découvertes de restes de dinosaures, et on leur fait croire que, parmi ces vestiges de créatures préhistoriques, on a découvert des restes d’hommes singes préhistoriques – des spécimens de ce soi-disant chaînon manquant – mais c’est faux.

Les dinosaures ont bien existé, et vous en trouverez même des descriptions dans la Bible, aux chapitres 40 et 41 du livre de Job, où l’on mentionne les mastodontes et les dinosaures. Et vous y trouverez aussi les légendaires dragons cracheurs de feu – comme dans l’histoire de Saint Georges et du dragon – qui sont basés sur des faits historiques, même si, par la suite, les récits ont été en quelque sorte embellis à grand renfort de fiction. Ces animaux ont vraiment existé.

Alors les gens vous demanderont : « Si Dieu les a créés, pourquoi a-t-Il permis qu’ils disparaissent ? » Ou plutôt, s’Il savait qu’ils allaient disparaître, pourquoi les a-t-Il créés en premier lieu ? Peut-être était-ce pour prouver que ce ne sont pas toujours les plus grands, les plus puissants et les plus forts qui sont les plus aptes à survivre, contrairement à ce qu’affirme la théorie de l’évolution de Darwin.

Ce ne sont pas les bêtes les plus redoutables qui ont conquis la terre. « Les humbles hériteront de la terre – c’est l’homme, cette petite créature faible et vulnérable qui, avec son cerveau et la bénédiction de Dieu, a conquis la terre. Dieu lui a dit : « Multipliez-vous, remplissez la terre, soumettez-la et dominez sur elle. » Et c’est exactement ce que l’homme a fait, malgré les dinosaures, les béhémoths, les dragons cracheurs de feu et tous les monstres terrifiants qui existaient  autrefois. L’homme, apparemment le moins apte à survivre, leur a tous survécu.

Dieu a conçu et a créé l’homme selon Son plan, et en dépit de tous les obstacles et de ces monstres préhistoriques, l’homme a survécu avec la bénédiction de Dieu et l’équipement que Dieu lui avait donné. Les plus faibles et les plus humbles hériteront de la terre, et c’est ce qui finira pas arriver, à la fin, quand le plus bestial et le plus monstrueux de tous les gouvernements humains finira par pratiquement s’autodétruire, à cause de son gigantisme, son poids, sa lourdeur et son iniquité. Et ce sont ceux qui, en apparence, sont les plus faibles de tous les groupes humains, les pitoyables petites bandes de Chrétiens et de croyants persécutés, qui hériteront de la terre et du royaume de Dieu sur terre, et qui dirigeront et gouverneront le monde avec l’amour et la puissance de Dieu.

Là, ce sera vraiment la survie du plus fort : pas par la sélection naturelle, mais par la sélection de Dieu. Pas par des adaptations évolutives, mais des créations de Dieu. Pas dans un monde où règne la philosophie cruelle et égoïste de la loi de la jungle, et où le monde appartient au plus fort et au plus puissant, où la force prime sur le droit, mais dans un monde où ceux qui gouverneront en auront obtenu le droit par leur amour et leur humilité, par leur foi en Dieu et en Sa parole.

La connaissance du Seigneur remplira la terre aussi parfaitement que les eaux recouvrent le fond des mers, et « aucun homme n'aura plus besoin de s'adresser à ses compagnons, à ses frères, pour leur enseigner à connaître le Seigneur, car tous Le connaîtront. »[2] C’est ainsi que sera le nouveau monde, « le premier ciel et la première terre auront disparu, et toutes choses seront faites nouvelles. »[3] « On ne commettra plus ni mal ni destruction sur toute l’étendue de ma montagne sainte. »[4] Et le mal n’existera plus dans tout le royaume de Dieu sur la terre – il y aura seulement la bonté, la justice et la paix.

Première publication : juin 1974. Adapté et réédité en février 2016. Traduit par Jeff de Tahiti et Françoise Corticelli



[1] Apocalypse 20:8–9

[2] Esaïe 11:9; Jérémie 31:34.

[3] Apocalypse 21:1.

[4] Esaïe 11:9 SEM.

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