Aimer et vénérer Dieu

janvier 11, 2016

Compilation

Heureux l’homme qui révère l’Eternel et qui trouve un grand plaisir à mettre en pratique ses commandements! Combien est grande la bonté que Tu tiens en réserve pour ceux qui Te vénèrent! – Psaume 112:1; 31:19.[1]

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La Bible parle assez souvent de la crainte de Dieu. Quand la Bible parle de craindre Dieu, ce sont en fait deux concepts différents qui sont évoqués – d’une part c’est avoir peur de Dieu et de sa colère, et d’autre part il s’agit de L’honorer et Le vénérer. L’un des concepts bibliques de la crainte de Dieu est la terreur, l’effroi, ou la peur ; il signifie avoir peur de Dieu, et s’emploie principalement quand des gens qui ont péché vont devoir affronter le jugement de Dieu. Certains exemples de ce concept sont :

On se réfugiera dans les cavernes des rochers et dans les antres de la terre à cause des terreurs que l’Eternel provoque, de l’éclat de sa majesté quand Il se lèvera pour terrifier la terre.[2]

 Ne craignez donc pas ceux qui peuvent tuer le corps, mais qui n'ont pas le pouvoir de faire mourir l'âme. Craignez plutôt Celui qui peut vous faire périr corps et âme dans l'enfer.[3]

Ce concept de la crainte de Dieu est différent du sens positif qui exprime la révérence envers Dieu ; c'est-à-dire le fait d’avoir de l’admiration, de la vénération, de l’honneur, et du respect pour Lui. Les synonymes de ces mots sont émerveillement, admiration, stupéfaction, étonnement, estime, vénération, adoration, dévotion, haute opinion, déférence, respect. Craindre Dieu de cette façon procure des bénédictions et des bienfaits dans notre vie.

En tant que Chrétiens sauvés, nous n’avons pas à redouter d’être punis pour nos péchés, puisque Jésus a déjà pris cette punition sur Lui par Sa mort sur la croix. Nos péchés ont été pardonnés et nous sommes délivrés du « salaire du péché » grâce au don du salut offert par Dieu et de la vie éternelle avec Dieu.

Cela ne signifie pas que nous n’aurons à subir aucune conséquence pour nos péchés au cours de notre vie ; ni que Dieu tolère le péché commis délibérément et la désobéissance à Ses lois morales. La Bible parle de châtiment et de discipline. Le châtiment dans les Ecritures est généralement synonyme de correction ou de discipline, c’est un moyen d’enseigner une leçon à quelqu’un, ou une façon de former le caractère par la réprimande et les remontrances, ce qui assez différent d’une punition pour nos péchés. Le Seigneur peut nous corriger pour nos péchés dans le but de nous éduquer et de nous former, ce qui est un acte d’amour. « Car le Seigneur prend sous sa discipline celui qu’il aime : il corrige tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. »[4]

En tant que croyants, la réaction appropriée vis-à-vis de tout ce que Dieu est et de ce qu’Il a fait est de craindre le Seigneur – dans le sens de la vénération et de la dévotion, de la révérence et de la déférence, de l’adoration et de la piété, de l’admiration et de l’émerveillement. Quand on pense à sa création de l’univers, depuis les lointaines étoiles jusqu’aux plus petites particules, on ne peut que s’émerveiller devant sa puissance et sa gloire. Quand nous constatons qu’en tant qu’êtres humains nous sommes des pécheurs et que par conséquent nous méritons son châtiment, mais qu’à cause de son amour Il nous a donné la possibilité d’être sauvés et de nous réconcilier avec Lui, alors la réaction qui s’impose est la louange et l’adoration, l’honneur, l’amour, l’obéissance, et le respect. Tout cela découle de notre prise de conscience qu’Il est Dieu – Père, Fils, et Saint Esprit.

Ceux d’entre nous qui aiment le Seigneur n’ont pas besoin d’éprouver ce type de crainte qui consiste à avoir peur de Dieu et de Sa colère. Nous faisons partie de sa famille, ayant reçu ce droit par notre foi en Jésus. Nos péchés sont pardonnés, donc nous n’aurons pas à affronter le châtiment de Dieu. Nous sommes rachetés. Notre relation avec le Seigneur est fondée sur l’amour, la gratitude, la louange et l’adoration. A ce titre, il est juste que nous honorions le Seigneur en Lui donnant notre amour, en obéissant à Sa Parole, et en nous comportant d’une façon qui Le glorifie, car Il est infiniment digne. – Peter Amsterdam

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Seigneur, notre Dieu, Tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance. Car c’est Toi qui as créé toutes choses, elles sont venues à l’existence parce que Tu l’as voulu. – Apocalypse 4:11.[5]

Le devoir essentiel l’homme.

Quelle est notre tâche principale ? Que dit la Bible à propos de la principale responsabilité de l’homme ? « Sois rempli de respect pour Dieu et obéis à ses commandements, car c’est là l’essentiel pour l’homme. »[6] Depuis la venue de Jésus parmi nous, Dieu l’a résumé ainsi : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée, et tu aimeras ton prochain comme toi–même. »[7] Tout cela était déjà inclus dans « crains Dieu », mais le Seigneur en a fait une relation personnelle plus intime entre Lui et vous et moi, et au lieu de craindre Dieu, Il nous a demandé d’aimer le Seigneur. Et à la place de « obéis aux commandements », Il a dit : « Aime ton prochain comme toi-même. Car tout ce qu’enseignent la Loi et les prophètes est contenu dans ces commandements. »[8]

Bien sûr, si nous voulons avoir de l’amour pour notre prochain, nous devons avant tout aimer Dieu. Vous ne pouvez aimer celui qui est perdu ou l’étranger ou celui qui n’est pas sauvé ou votre ennemi, ni qui que ce soit si vous n’avez pas le pouvoir surnaturel et miraculeux de l’amour de Dieu qui fait des miracles dans votre cœur. « Nous L’aimons parce que Dieu nous a aimés le premier. »[9] Nous aimons les autres parce qu’Il nous a aimés, nous et eux, en premier. C’est seulement cela qui peut vous donnez suffisamment d’amour pour les autres au point d’être prêts à renoncer à vous-mêmes pour aller dans tout le monde prêcher l’évangile à toute la création – à des gens que vous n’avez jamais vus auparavant, dont vous ne connaissez ni la langue ni la religion ni tout ce qui les distingue, que ce soit leurs différences de race, de couleur, et de spécificités. Ce n’est possible qu’avec l’amour de Dieu. Alors vous devez commencer par ça ; rien d’autre ne fera l’affaire.

Quand Jésus est apparu à Ses disciples après sa crucifixion, Il a demandé à Pierre : « Simon, M'aimes–tu plus que ne le font ceux–ci ? Pierre Lui répondit : Oui, Seigneur, Tu connais mon amour pour toi. Alors Jésus lui dit : Prends soin de mes agneaux. Puis Il lui demanda une deuxième fois : Simon, M'aimes–tu ? Oui, Seigneur, Tu sais bien que je T’aime. Alors Jésus lui dit : Eh bien, prouve-le, Pierre : nourris mes brebis. » Pierre a dû être pas mal agacé que Jésus lui redemande la même chose trois fois, et il a répondu : « Seigneur, Tu sais tout, comment se fait-il que Tu me le redemandes ? Tu sais bien que je T’aime ! Eh bien, lui répondit Jésus, si tu M’aimes, Pierre, prouve-le en prenant soin de mes brebis. »[10]

Si vous voulez aimer votre prochain, vous devez d’abord aimer le Seigneur; c’est donc sans doute la première question que vous devez vous poser : « Est-ce que j’aime suffisamment le Seigneur ? Est-ce que je T’aime assez, Seigneur, au point de rester proche de Toi, le Berger, dans Ta volonté, à Te suivre de très près, sur le bon chemin, dans la voie que Tu sais être la meilleure ? Est-ce que je marche dans Ta voie en Te suivant pas à pas ? »

Si vous restez proches du Berger, Il a promis de vous conduire dans des prairies verdoyantes, de vous conduire au bord des eaux calmes, et de vous rendre des forces neuves. Il prendra soin de vous. Même dans la vallée où règnent les ténèbres de la mort, vous ne craindrez aucun mal. Face à ceux qui vous veulent du mal, Il dressera une table devant vous, Il oindra votre tête de parfum. Sa houlette vous conduira et son bâton vous protègera avec quelques coups ici et là si vous sortez du droit chemin. Cela n’a pas l’air très plaisant, mais parfois le bâton est une protection.[11]

Si vous restez proches du Berger, vous serez bien nourris, bien soignés, et bien protégés. Pourquoi les bergers élèvent-ils des brebis ? Pour l’accroissement. Pour qu’elles produisent du fruit ! « Voici comment la gloire de mon Père se manifeste : quand vous portez beaucoup de fruits »[12] Et comment allons-nous porter du fruit ? Tout d’abord, nous aimons Dieu. Reste à savoir à quel point nous aimons Dieu ? Est-ce que nous Lui obéissons ? Est-ce que nous Le suivons de près ? Est-ce que nous aimons assez notre prochain pour porter beaucoup de fruit ?

Ce sont les questions que nous devons nous poser : « Est-ce que j’aime suffisamment le Seigneur ? Suis-je assez proche de Lui ? Est-ce que je Lui obéis, et est-ce que je Le suis pas à pas, en restant proche de Lui, à ses côtés, et sans m’égarer dans la nature ou au fin fonds des bois ? »

Nous devons mettre de l’ordre dans nos priorités. Nous avons besoin de nous asseoir pour évaluer le coût, et même de faire un calcul chiffré. C’est pourquoi j’aime tenir des statistiques et tenir les comptes, comme ça je sais où nous en sommes. Tout commerçant qui ne fait pas un inventaire de temps en temps pour savoir où il en est, court le risque de fermer boutique. Il peut perdre de l’argent et faire faillite sans même s’en rendre compte. Vous devez tenir une comptabilité – financièrement, et avec vous-même et avec Dieu – et tenir des statistiques sur vos progrès, vos résultats et vos fruits pour voir si vous avancez ou si vous reculez, et pour savoir où vous en êtes exactement.

Pour conclure, et c’est le plus important de tout, n’oublions pas « qu’il n’y a qu’une seule chose qui soit vraiment nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, et personne ne la lui enlèvera. »[13] Elle s’est assise aux pieds de Jésus et a écouté le Seigneur. C’est la seule chose qui est vraiment nécessaire : écouter le Seigneur, s’asseoir à ses pieds pour L’écouter et écouter sa Parole.

Aide-nous à nous rappeler, Seigneur, que ta Parole vient avant tout le reste, que ton amour vient en premier, et que ton amour est manifesté dans ta Parole, ta Parole d’amour sur laquelle se fondent notre vie et notre travail pour Toi. C’est là tout notre devoir, toute notre obligation, et tout notre travail : T’aimer et aimer les autres, aimer ta Parole et aimer les autres avec ta Parole. – David Brandt Berg

Publié sur Anchor en septembre 2015. Traduit de l’original anglais « Loving and Reverencing God » Par Jeff de Tahiti et Bruno Corticelli.

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