novembre 12, 2015
La nuit qui précéda la mort de Jésus, Il parla à ses disciples de la nécessité de demeurer en Lui, et des bénéfices qu’ils en retireraient.
Je suis le cep de la vigne, vous en êtes les sarments. Celui qui demeure en Moi et en qui Je demeure, portera du fruit en abondance, car sans Moi, vous ne pouvez rien faire. —Jean 15:5[1]
Il dit aussi qu’Il vivra en ceux qui L’aiment et qui suivent ses enseignements.
Comme le Père M'a toujours aimé, Moi aussi Je vous ai aimés ; maintenez–vous donc dans mon amour. Si vous obéissez à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, tout comme Moi–même J'ai obéi aux commandements de mon Père et Je demeure dans son amour. Tout cela, Je vous le dis pour que la joie qui est la mienne vous remplisse, vous aussi, et qu’ainsi votre joie soit complète. —Jean 15:9–11[2]
Si quelqu'un M'aime, il obéira à ce que J'ai dit. Mon Père aussi l'aimera : nous viendrons tous deux à lui et nous établirons notre demeure chez lui. —Jean 14:23[3]
Jésus nous disait que nous devons demeurer en Lui, et demeurer dans son amour, et que ses paroles doivent demeurer en nous; tout cela signifie que nous devons continuellement être attachés à Lui et que ses paroles doivent demeurer en nous. Cela souligne le rôle essentiel que notre connexion à Lui joue dans notre vie, car sans cela, nous ne pourrons pas porter de fruit ; tandis que si nous demeurons en Lui, non seulement nous porterons du fruit mais nous aurons aussi sa joie en nous.
C’est ce principe – « Demeurez en Moi, et Moi (Je demeurerai) en vous »—qui est le fondement de notre vie spirituelle et de notre relation avec Dieu. Cela inclut notamment de prendre le temps de lire et d’absorber la Parole de Dieu, et de faire des choses qui nous connectent au Seigneur et approfondissent notre relation avec Lui. Cela implique aussi d’être en communion intime avec Jésus, de prendre le temps de prier, de Le louer, et de L’écouter.
Lorsque nous sommes intimement liés à Dieu parce que nous demeurons en Lui, nous ressentons une paix intérieure et nous Lui faisons confiance pour s’occuper de nous et subvenir à nos besoins matériels, même quand nous faisons face à des difficultés ou des obstacles.
J’ai tendance à m’inquiéter. Je me fais du souci pour le futur, pour nos enfants et nos petits-enfants, et je me demande ce que leur réserve l’avenir et s’ils vont s’en sortir. Ces préoccupations et beaucoup d’autres me pèsent, elles me gardent éveillé la nuit, et je dois lutter pour remettre toutes ces choses entre les mains du Seigneur et pour avoir la foi. Donc, quand je parle de faire confiance à Dieu, je me prêche aussi à moi-même.
Jésus disait à ses disciples— à ceux qui donnaient la priorité à son royaume et à sa justice—qu’ils ne devraient pas s’inquiéter ni se préoccuper des choses matérielles de la vie; Il leur disait de Lui faire confiance, car Il était au courant de leurs besoins et Il était tout à fait capable d’y subvenir. Il leur conseillait de ne pas avoir peur ni de s’inquiéter de ce qui pourrait arriver ou ne pas arriver dans le futur, mais d’être en paix intérieurement, dans leur cœur et leur esprit, sachant que Dieu est aux commandes, et qu’Il a toujours nos intérêts à cœur et présents à l’esprit, parce qu’Il nous aime et qu’Il s’occupera bien de nous. Cela ne veut pas dire que nous ne faisons rien pour subvenir à nos besoins, mais plutôt que nous n’avons pas à nous inquiéter ou à avoir peur. Il s’agit de faire confiance à Dieu et à ses promesses. Voilà le principe qu’il faut bien comprendre : Dieu est fidèle, Il va tenir ses promesses. Le Dieu de l’univers nous aime et Il va bien s’occuper de nous.
Voilà pourquoi Je vous dis : ne vous tracassez pas sans cesse en vous demandant avec inquiétude : « Qu'allons–nous manger pour vivre ? Qu'allons–nous mettre pour être habillés ? » La vie ne vaut–elle pas bien plus que la nourriture ? Et le corps ne vaut–il pas bien plus que les habits ? Voyez ces oiseaux qui volent dans les airs, jamais ils ne se préoccupent de semer ou de moissonner, ils n'amassent pas de provisions dans des greniers, et pourtant, votre Père céleste pourvoit à leur nourriture. N'avez–vous pas bien plus de valeur à ses yeux ?
D'ailleurs, qui de vous peut, à force de soucis, prolonger son existence ne fût–ce que de quelques minutes ? Quant aux vêtements, pourquoi vous mettriez–vous en peine à leur sujet ? Observez les anémones sauvages ! Regardez comment se forment leurs fleurs : elles poussent sans se fatiguer à filer de la laine ou à tisser des habits. Et pourtant, Je vous assure que le roi Salomon lui–même, malgré toute sa gloire, n'a jamais été aussi bien habillé que l'une de ces fleurs ! Si Dieu habille avec tant d'élégance la petite plante champêtre qui est là aujourd'hui et demain déjà sera jetée au feu, à combien plus forte raison s'occupera–t–Il de votre habillement. Ah, votre foi est encore bien petite !
Bannissez donc toute inquiétude et ne dites pas : « Que mangerons–nous ? » ou : « Que boirons–nous ? Avec quoi nous habillerons–nous ? » Ce sont les gens de ce monde qui ont sans cesse de tels soucis. Mais vous, vous avez au ciel un Père qui sait bien que vous avez besoin de tout cela. Préoccupez–vous donc en premier lieu du Règne de Dieu et de ce qui est juste à ses yeux, alors tout le reste vous sera donné par–dessus le marché. Ne vous mettez pas en souci pour le lendemain ; il vous apportera ses propres soucis et ses solutions. A chaque jour, sa peine. Vous avez suffisamment à porter avec celle d’aujourd’hui. —Matthieu 6:25–34[4]
Jésus dit que nous ne devrions pas nous préoccuper et nous inquiéter à propos de notre nourriture, de nos vêtements ou de ce que nous réserve le futur. Bien entendu, il ne s’agit pas d’être irresponsables, de ne pas penser à ces choses ou de ne pas nous en occuper, mais Il dit que nous ne devrions pas nous inquiéter et craindre de manquer de quelque chose. Dieu connaît tous nos besoins. Il a promis que si nous avions les bonnes priorités, et que nous faisions passer le royaume de Dieu et sa justice en premier, Il subviendrait à tous nos besoins. L’anecdote suivante illustre parfaitement ce concept:
On raconte que la reine d’Angleterre, Elizabeth 1ère, confia un jour à un prince de son empire, qui était aussi un riche marchand, une mission d’une importance capitale pour la couronne; en échange de ses services elle lui promit une somptueuse récompense. Le marchand envisagea de refuser la mission sous prétexte que ses affaires pâtiraient de son absence, mais la souveraine le rassura en ces termes: « Vous vous occupez de mes affaires, et moi je m’occuperai des vôtres. » A son retour, il découvrit que sa reine avait tenu sa promesse : il était devenu plus riche qu’avant son départ.[5]
En tant que disciples, nous sommes appelés à nous occuper des affaires de Dieu. Quand nous nous le faisons, Il s’occupe de nous. Jésus enseigna ce principe à ses disciples en envoyant les douze apôtres en mission, puis lorsqu’Il envoya les soixante-douze disciples prêcher la bonne nouvelle.
Il leur recommanda de ne rien emporter pour la route, sauf un bâton. Il leur dit : – Ne prenez ni provisions ni sac, ni argent dans votre ceinture. —Marc 6:8[6]
Ne vous procurez ni or, ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos poches ; ne prenez pas de sac pour le voyage, ni une deuxième chemise, ne prenez ni chaussures, ni bâton. En effet, l’ouvrier a droit à sa nourriture. —Matthieu 10:9–10[7]
Après cela, le Seigneur choisit 72 autres disciples. Il les envoie deux par deux devant Lui, dans toutes les villes et tous les endroits où Lui–même doit aller. Il leur dit : « Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N’emportez pas d’argent, pas de sac, pas de sandales. —Luc 10:1–4[8]
Le principe que Jésus enseignait à ses disciples était de Lui faire confiance pour leurs besoins. Il ne prêchait pas contre l’argent. En fait, le soir précédant sa mort, Il leur conseilla de prendre de l’argent, un sac et même une épée. Et Il profita de l’occasion pour leur rappeler qu’Il était parfaitement capable de subvenir à tous leurs besoins.
Puis, s'adressant à l'ensemble des disciples, Il continua : –– Quand Je vous ai envoyés sans bourse ni sac de voyage ni sandales, avez–vous manqué de quoi que ce soit ? –– De rien, dirent–ils. –– Maintenant, c'est différent, poursuivit–Il, si vous avez une bourse, prenez–la ; de même, que celui qui a un sac le prenne. Et si quelqu'un n'a pas d'épée, qu'il vende son manteau pour en acheter une.”—Luc 22:35–36[9]
Quand ses disciples demandèrent à Jésus de leur apprendre à prier, Il leur enseigna le Notre Père, qui inclut « Donne–nous aujourd'hui la nourriture dont nous avons besoin. »[10] Autrement dit, nous sommes tenus de prier pour nos besoins physiques et matériels élémentaires. Plutôt que de nous voir anxieux et préoccupés, Jésus veut que nous ayons la paix dans notre cœur ; Il désire que nous Lui fassions confiance, que nous sachions qu’Il calmera les eaux agitées de nos craintes et que nous pouvons Lui faire confiance pour subvenir à nos besoins.
Dieu ne veut pas que nous soyons anxieux, soucieux ou agités, mais Il désire que nous Lui fassions confiance, en ayant l’assurance que si nous faisons sa volonté, si nous demeurons en Lui, si nous Lui donnons la priorité dans notre vie, et que nous Le suivons là où Il guide personnellement, Il s’occupera bien de nous. Il nous donnera la paix intérieure du cœur et de l’esprit.
Première publication: novembre 2011. Adapté et réédité sur Anchor le 2 novembre 2015. Traduit de l’original anglais « Abiding and Trusting in Jesus » par Bruno et Françoise Corticelli.
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[1] SEM
[2] SEM
[3] SEM
[4] PVV
[5] Good Thots, Commitment [l’engagement], 53.
[6] SEM
[7] BFC
[8] PDV
[9] PVV
[10] Matthieu 6:11 SEM.
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