Une nouvelle vie révolutionnaire

février 10, 2015

Par David Brandt Berg

Quelle est la nature de cette nouvelle vie révolutionnaire ? C’est un don de Dieu, qui se réalise par la transformation miraculeuse de notre vie lorsque nous acceptons sa vérité dans l’amour de son Fils, Jésus, par l’œuvre de l’Esprit de Dieu. Il nous suffit de Le recevoir. Notre nouvelle vie ne peut être obtenue que par la grâce, jamais par nos efforts ou en nous battant contre nos péchés dans l’énergie de la chair. « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies. Personne n’a donc de raison de se vanter. »[1] Si Dieu ne peut pas vous sauver, personne ne le pourra!

Avec foi, vous devez croire la Parole et accepter que vous avez été sauvé uniquement par elle. C’est tout ce qui nous sauve, rien d’autre. Dans le baptême de l’eau, par exemple, le prêtre ou le pasteur ne vous lave pas de vos péchés ; il ne fait qu’accomplir un rituel illustrant une transformation spirituelle intérieure.  Nous ne devons pas placer notre foi dans l’eau du baptême, mais dans Jésus, qui est la Parole ! Comme Jean l’a écrit : Au commencement était Celui qui est la Parole de Dieu et .... Celui qui est la Parole (Jésus) est devenu homme, et à tous ceux qui L'ont accueilli (Jésus, la Parole), Il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu.[2]

Cette nouvelle vie révolutionnaire est souvent assez surprenante pour les personnes qui nous aiment et pour nos proches ; on l’appelle parfois le salut ou encore la conversion. Jésus appelait cela « être né de nouveau » par son Esprit,[3] et Paul l’appelait la nouvelle naissance, par laquelle ce qui est ancien a disparu, et ce qui est nouveau est déjà là.[4]

Le salut est éternel! Pendant des années, quand j’étais un jeune chrétien, j’ai été induit en erreur par la fausse doctrine de l’insécurité perpétuelle du croyant, « maintenant je suis … sauvé, …  perdu, …. sauvé à nouveau » et par une religion basée sur les bonnes œuvres. Mais un beau jour, quand j’étais encore adolescent, j’ai été émerveillé de découvrir la vérité toute simple de Jean 3:36. J’ai découvert qu’il me suffisait de croire, et rien de plus ! « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle. » Là, maintenant ! Pas de « si », ni de « à condition que », ou de « sous réserve que… ». Pas « à condition que tu sois un gentil garçon et que tu ailles à l’église tous les dimanches. » Vous avez la vie éternelle grâce à son Fils, et c’est un cadeau de Dieu que vous ne pouvez pas perdre, parce que c’est Lui qui va vous garder. Jésus disait: « Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront »[5], et « Je ne repousserai pas celui qui vient à Moi. »[6]

Puisque votre nouvelle vie n’est pas le fruit de vos efforts ou de vos œuvres, votre situation est tellement assurée que même si vous vous suicidiez, comme l’a fait le roi Saül dans l’Ancien Testament, vous resteriez quand même sauvé. Vous ne pouvez pas perdre votre salut. Cela n’a rien à voir avec le fait que vous ayez réussi ou pas. Si vous étiez perdu, cela voudrait dire que Dieu a échoué, puisque le salut est une œuvre de Dieu. — Dieu, qui a commencé en vous un si bon travail, va le continuer jusqu’au bout[7]—parce que vous êtes son ouvrage.

La controverse religieuse la plus vive que le monde ait connue est celle qui oppose depuis toujours les religions du type « vous pouvez y arriver tout seul » à celle qui enseignent que « Dieu seul peut vous sauver ». En fait, ce fut la plus grande dispute religieuse qui divisa les premiers chrétiens : suffisait-il de croire pour être sauvé, ou bien fallait-il en plus obéir aux commandements de la Loi mosaïque ? « Bien sûr, nous croyons que Jésus est le Messie, » disaient-ils, « mais nous devons quand même L’aider à nous sauver en obéissant à l’ancienne Loi. » Paul consacra de nombreuses années de sa vie à combattre et à réfuter dans ses épitres ce mélange exécrable d’œuvres et de grâce. D’ailleurs, il résuma fort bien le point de vue de Dieu lorsqu’il dit : « En effet, si c’est l’obéissance à la Loi qui permet d’être déclaré juste, alors le Christ est mort pour rien ! »[8] Autrement dit, si vous pouviez être sauvé en obéissant à la Loi, pourquoi Jésus a-t-Il dû mourir ? C’est pourquoi il a dit: « Puisque c’est par grâce, cela ne peut pas venir des œuvres, ou alors la grâce n’est plus la grâce. »[9]

Vous n’avez aucune justice propre, à part la justice du Christ, et Lui seul peut vous la donner. Votre justice à vous, elle pue! Comme des linges souillés.[10] Et c’est tout ce qu’il y a à dire; c’est comme ça et pas autrement. Aucune justice, aucune bonne œuvre, il n’y a rien que vous puissiez faire pour vous sauver ou pour conserver votre salut. Il n’y a que Jésus qui puisse vous sauver. Non seulement Il vous sauve, mais c’est Lui qui agit à travers vous. Tout le mérite revient à Jésus; cela ne vient pas de vous ni de votre bonté—C’est Jésus qui fait tout! Paul disait que « le Christ a mis fin au régime de la Loi pour que tous ceux qui croient soient déclarés justes. »[11] Autrement dit, le fait d’avoir reçu Jésus et de suivre son Esprit est la seule loi qui vous justifie—le reste ne compte absolument pas.

Toutefois, la vraie foi se traduit par des actes. Nous ne sommes pas sauvés par nos œuvres, mais si nous sommes sauvés, nous mettrons toute notre énergie à apporter le salut aux autres. Vos récompenses célestes seront fonction des services rendus au royaume de Dieu pendant cette vie. Quand Jésus disait: « Tiens ferme ce que tu as pour que personne ne te ravisse le prix de la victoire »[12], Il ne parlait pas de votre salut. Il parlait de votre récompense, qui sera décernée à ceux qui courent et remportent l’épreuve. Il parlait de la course des bonnes œuvres, et non pas du salut.

En cas d’échecs et d’erreurs, nous devrions nous rappeler l’histoire du fils prodigue. Bien qu’il ait dilapidé son héritage, il n’avait pas tout à fait perdu sa place de fils à la table du père. De même, le Seigneur ne perd aucun de ses enfants.

J’attends le jour – cela va probablement en choquer certains – où tout le monde ou presque sera sauvé – en tout cas, où il n’y aura plus grand monde en enfer. Le travail ne sera pas fini au ciel, ni même dans la cité céleste après le Millénium (le règne de 1 000 ans du Christ sur la terre). Nous continuerons à servir Dieu, puisque nous aurons encore des choses à finir : la rédemption universelle, la réconciliation totale, la réhabilitation cosmique. Il y aura encore des rois et des nations qui auront besoin de guérison. « Au milieu de l’avenue de la ville … se trouve l’arbre de vie … ses feuilles servent à guérir les nations. »[13]

Pour avoir droit à cette nouvelle vie révolutionnaire, il vous suffit de recevoir Jésus, le Fils de Dieu, comme votre Sauveur, en L’invitant dans votre cœur. Essayez! Vous allez adorer ça ! Que Dieu vous bénisse !

Première publication: juin 1974. Adapté et réédité sur Anchor le 29 janvier 2015. Traduit de l’original anglais « Revolutionary New Life » par Bruno et Françoise Corticelli. 

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[1] Ephésiens 2:8–9.

[2] Jean 1:1, 14, 12.

[3] Cf. Jean 3:1–9.

[4] Cf. 2 Corinthiens 5:17.

[5] Jean 10:28.

[6] Jean 6:37.

[7] Philippiens 1:6.

[8] Galates 2:21.

[9] Romains 11:6.

[10] Cf. Esaïe 64:6.

[11] Romains 10:4.

[12] Apocalypse 3:11.

[13] Apocalypse 22:2.

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