janvier 13, 2015
Il n’existe aucune donnée historique fiable sur la date de naissance de Jésus. Il y a eu par contre beaucoup de spéculations – d’aucuns disent qu’Il serait né au printemps, d’autres en automne – mais personne ne sait avec certitude quel jour Il est né. Il n’existe aucune preuve historique permettant d’affirmer qu’Il est né le 25 décembre. Nous savons aussi qu’il n’y avait pas de sapin de Noël, ni de dinde ni de chants de Noël. Alors comment se fait-il que nous célébrions sa naissance le 25 décembre ? Et que dire du sapin, des chanteurs et de toutes nos traditions de Noël modernes ?
Ce n’est qu’aux environs de l’an 350 de notre ère que les gens ont commencé à célébrer la naissance de Jésus le 25 décembre. Il a fallu attendre plusieurs siècles avant que Noël soit accepté par les chrétiens comme le jour où l’on célèbre la naissance de Jésus, sans doute parce qu’une bonne partie de nos traditions de Noël tirent leur origine de l’histoire païenne ancienne. A l’origine, le 25 décembre, on célébrait la naissance du fils de la déesse égyptienne Isis. C’était l’occasion pour les gens de faire la fête et d’échanger des cadeaux. Chaque année, les Romains célébraient le solstice d’hiver par des réjouissances, en mangeant et en buvant. C’est également de Rome qu’est venue la tradition des chants et des déguisements de Noël. Les gens se déguisaient et allaient chanter de maison en maison pour divertir leurs voisins. Les sapins de Noël étaient une tradition à travers toute l’Europe, où on les vénérait comme des porte-bonheur. Les druides considéraient les sapins comme un symbole religieux, et ils les vénéraient en tant que tels en leur rendant un culte.
Au fur et à mesure que les peuples de l’Empire romain se convertirent, leurs traditions furent incorporées dans la fête de Noël.
Pourquoi est-ce que je vous raconte tout cela ? Les gens ont prétexté ces contradictions pour donner une image négative de Noël. Les incroyants ont souvent prétexté ces faits pour attaquer le christianisme, en arguant que c’était une religion de « copieurs ». A l’opposé, certains chrétiens refusent de célébrer Noël à cause de l’origine païenne de certaines traditions de Noël. Dans un cas comme dans l’autre, je trouve dommage que les gens réagissent ainsi.
Jésus comprend qu’il existe une grande diversité de cultures et de milieux, et plutôt que d’exiger que les gens renoncent à tout ce qu’ils connaissent et apprécient, Il s’invite dans notre monde. Jésus vous accepte tel que vous êtes. Il n’exige pas que vous vous soumettiez à un difficile apprentissage avant d’avoir le droit de Le toucher. Il n’exige pas que vous changiez avant de vous accepter. Il n’attend pas que vous ayez atteint un certain seuil de perfection avant de vous recevoir. Jésus dit qu’Il acceptera tous ceux qui viennent à Lui, et qu’Il ne vous rejettera pas, peu importe qui vous êtes. Si vous venez à Lui, Il vous accueillera à bras ouverts.
Alors que je lisais un article sur la vie de Jésus, j’ai été frappée de voir qu’Il s’adaptait sans cesse pour répondre aux besoins de chaque personne dont Il croisait la route. Avec Nicodème, qui était un intellectuel et un haut dignitaire du clergé juif, Jésus parlait de manière à piquer sa curiosité et à stimuler son intellect.[1] Quand Jésus était avec des enfants, Il les prenait dans ses bras et leur parlait avec douceur.[2] Lorsqu’Il était en compagnie de publicains et de pécheurs, Il allait chez eux pour manger, boire, et rire avec eux.[3] En deux occasions, après avoir enseigné des foules, Il leur donna à manger car Il savait que les gens commençaient à avoir très faim.[4]
Que ce soit avec une foule ou un individu, Jésus faisait ce qui était nécessaire pour toucher chaque personne et lui montrer qu’Il l’aimait.
C’est ainsi que Jésus a vécu, tout au long de sa vie, jusqu’à son dernier jour, et c’est pour cette raison qu’Il est venu parmi nous. Il est devenu comme l’un de nous. Il s’est incarné dans un corps d’homme et s’est abaissé pour descendre à notre niveau. Il a enduré les vicissitudes de la vie, Il a connu la faim et la fatigue. Par moments, Il a dû connaître le découragement. Mais Il a partagé notre expérience humaine afin de pouvoir ressentir ce que nous ressentons et comprendre ce qui a de l’importance pour nous.
Il peut prendre les choses qui vous sont familières et que vous aimez – ces choses qui sont importantes à vos yeux, comme vos traditions de Noël – et leur donner un sens encore plus profond.
Quand vous célébrerez Noël, quand vous ouvrirez vos cadeaux, quand vous entonnerez vos chants de Noël et que vous savourerez un bon repas, rappelez-vous de l’immense amour que Jésus a pour vous. Que chacune de ces traditions que vous chérissez puisse vous rappeler le merveilleux don que Jésus nous a fait en venant vivre ici-bas, parmi nous, et en mourant pour nous. —Marie Story[5]
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Un ange du Seigneur lui apparut en rêve et lui dit : « Joseph, descendant de David, ne crains pas de prendre Marie pour femme, car l'enfant qu'elle porte vient de l'Esprit Saint. Elle donnera naissance à un fils, tu L’appelleras Jésus. C’est Lui, en effet, qui sauvera son peuple de ses péchés. »—Matthieu 1:20–21 SEM
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C’est le moment de l’année où une grande partie du monde s’arrête, en reconnaissance de la naissance de Jésus-Christ. C’est aussi le moment où l’on parle volontiers de paix et de bonne volonté entre les hommes. Bien que ce soient de merveilleux à-côtés de la naissance du Christ, ce n’est pas pour ces raisons que les chrétiens célèbrent Noël.
A Joseph, l’ange du Seigneur dit : « Elle donnera naissance à un fils, tu L’appelleras Jésus. C’est Lui, en effet, qui sauvera son peuple de ses péchés. »[6] Aux bergers, un ange du Seigneur dit : « Cette nuit même, dans la ville de David, est né votre Sauveur. »[7] En Adam, nous sommes tous nés spirituellement morts et incapables de nous comporter comme Dieu l’aurait voulu. Paul écrit en Romains 7:23 : « Mais je vois bien qu’une autre loi est à l’œuvre dans tout mon être : elle combat la Loi qu’approuve ma raison et elle fait de moi le prisonnier de la loi du péché qui agit dans mes membres. »[8] Cette « loi du péché » fonctionne en faveur de ce qui est mauvais, et les péchés que nous commettons sont symptomatiques de notre nature corrompue.
Nous vivons dans un monde où règnent la corruption, la cupidité et les préjugés. Il est donc facile et plus pratique d’attribuer l’état lamentable du monde à ces dérèglements, mais le problème, c’est que le monde est fait de gens comme vous et moi. Tant que nous n’aurons pas compris que Jésus est venu ici-bas pour nous sauver de nos péchés, Noël ne sera rien de plus qu’une occasion sentimentale de faire la fête. Pour comprendre sa naissance, il nous faut quitter Bethléem et remonter la route qui mène à Jérusalem, sur une dizaine de kilomètres. C’est là, sur la croix de Jésus, que le prix du péché a été payé, et c’est l’unique moyen par lequel la vie de Dieu peut être restaurée dans l’expérience humaine.
La plus grande aspiration du cœur de l’homme c’est d’être sauvé. Noël marque le début de l’histoire de notre salut ; un bébé né à Bethléem, envoyé dans le monde par un Dieu d’amour, pour qu’Il soit l’agneau sacrificiel, pur et sans défaut, qui allait mourir à notre place. Les chrétiens célèbrent la naissance de leur Sauveur, parce que, comme le disait l’ange à Joseph : « C’est Lui qui sauvera son peuple de ses péchés », et son peuple sait qu’ils sont les pécheurs qu’Il est venu sauver. —Charles Price
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Le plus grand amour que quelqu’un puisse montrer, c’est de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que Je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître. Je vous appelle amis, parce que Je vous ai fait connaître tout ce que J’ai appris de mon Père. —Jean 15:13–15 BFC
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Le Père a prouvé son amour infini pour chaque être humain en orchestrant ma venue sur la terre. Cette mission allait amener son lot de souffrances, mais aussi la joie de la rédemption pour tous ceux qui deviendraient mes amis.
J’étais emballé à l’idée de venir sur la terre parmi les hommes, parmi des gens comme vous qui, Je le savais, deviendraient mes amis et mes proches. En effet, Je ne vous ai pas considérés comme des serviteurs mais comme des amis – mes amis en compagnie desquels Je passerai l’éternité.
Je suis content que, même si nous n’avons pas vécu sur la terre à la même époque, nous pouvons quand même être proches. Nous pouvons être de vrais amis. Tout ça parce que le Père M’a envoyé sur terre sous la forme d’un petit bébé, le jour de Noël, il y a très longtemps. Il l’a fait parce qu’Il savait qu’une immense joie en résulterait. Je me réjouis que vous soyez mes amis, et que Je puisse être votre ami pour toujours. —Message de Jésus, reçu en prophétie
Publié sur Anchor en anglais, le 23 décembre 2014. Traduit de l’original « He came to Us », par Bruno et Françoise Corticelli.
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[1] Cf. Jean 3:1–21.
[2] Marc 10:13–16.
[3] Matthieu 9:10.
[4] Matthieu 14:13–21; Marc 6:30–44; Luc 9:10–17; Jean 6:1–15.
[5] Extraits de http://just1thing.com/podcast/2011/12/16/he-came-to-us.html [Il est venu à nous, in Activated Volume 15 n°12]
[6] Matthieu 1:21 SEM.
[7] Luc 2:11 PVV.
[8] SEM
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