Poursuivre L’Esprit de Dieu

juin 27, 2014

Par Peter Amsterdam

Le Seigneur a souvent répété que notre travail à Son service devait être l’œuvre de Son Esprit. Maria et moi croyons que c’est un principe fondamental quand il s’agit de la mission – notre travail pour faire connaitre au monde Son amour et Son salut –  à savoir qu’elle a toujours été et qu’elle continuera d’être l’œuvre de l’Esprit Saint. Quand on considère les tout premiers jours de la Chrétienté, qui a commencé le jour de la Pentecôte, on voit que l’Esprit de Dieu était à l’œuvre dans la vie des disciples, dans les circonstances, dans de nombreux cœurs, et, qu’en conséquence, des multitudes furent converties. Dans les années qui suivirent, l’église continua de grandir et de progresser.

Jésus avait dit à Ses disciples : « Mais le Saint-Esprit descendra sur vous: vous recevrez sa puissance et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'au bout du monde »[1] Et c’est exactement ce qui s’est passé. À partir du moment où ils furent remplis de l’Esprit de Dieu, ils reçurent sa puissance et cette puissance les poussa à agir, ce qui les conduisit au succès. La clé de leur succès c’était la puissance du Saint-Esprit.

L’action du Saint Esprit n’a pas été le seul facteur de réussite dans l’expansion de l’église primitive ; les disciples ont également dû faire leur part. L’onction du Saint-Esprit leur a donné la puissance de témoigner, mais pour faire usage de cette puissance ils ont dû quitter la pièce où ils se cachaient ; ils ont dû s’armer de courage pour aller prêcher dans la rue et de maison en maison. Ils ont dû se mettre en mouvement et passer à l’action. C’est alors que la puissance du Saint-Esprit s’est manifestée; des miracles se sont produits et le Seigneur leur a donné des occasions extraordinaires de témoigner, de convertir et d’enseigner.

C’est un peu comme le verset qui dit : « La foi sans les œuvres est morte. »[2] L’Esprit peut bouger, mais si nous ne faisons pas notre part, si nous ne faisons pas notre travail, les « œuvres », nous risquons fort de limiter Son action.  

Il est évident que nous ne devrons pas ménager nos efforts pour accomplir le plan du Seigneur, mais le seul fait de travailler dur sera loin d’être suffisant. C’est l’Esprit qui assurera la réussite de notre témoignage et de notre mission. L’Esprit de Dieu doit ouvrir les portes, nous conduire au bon endroit au bon moment, nous donner l’onction nécessaire pour témoigner et pour enseigner, et nous montrer des méthodes et des manières nouvelles de faire notre travail, exactement comme à l’époque de l’église primitive.

C’est intéressant, cependant, car comme David l’a expliqué, le Saint-Esprit est semblable à une colombe facilement effrayée.[3] Si nous ne sommes pas assez sensibles et ouverts à l’Esprit, nous risquons de Le chasser. Autrement dit, si nous ne sommes pas ouverts à l’Esprit, nous limitons sa capacité à agir à travers nous. Nous devons permettre à l’Esprit de bouger, d’apporter des changements, de créer, et de souffler en toute liberté. Nous devons donner à l’Esprit davantage de liberté d’action en acceptant d’ouvrir notre esprit et d’élargir nos horizons.

David a souvent évoqué le fait qu’au cours de l’histoire beaucoup d’églises sont devenues rigides, inflexibles, et réfractaires aux changements. Elles se sont accrochées au passé et au statu quo, et en conséquence elles sont devenues paralysées, stériles, impuissantes, et sans vie. En somme, elles ont étouffé l’Esprit, elles ont perdu l’Esprit. Nous ne voulons pas que cela puisse nous arriver un jour!

Dans toutes nos prières et nos discussions sur les changements et leur importance pour progresser, nous devons aussi rester désespérés avec le Seigneur afin de bien comprendre les enjeux, de prendre les bonnes décisions, et de ne pas perdre contact avec l’Esprit de Dieu. À nos yeux c’est cela qui est capital : l’Esprit de Dieu, plein de vie, continuellement en mouvement et en action. De la même manière nous considérons que le fait de donner la primauté à L’Esprit est le critère ultime d’après lequel nous évaluons toutes nos décisions. 

Comme David l’a dit dans « La prophétie dans le temple », nous ne voulons pas perdre ce lien vital avec le Seigneur et avec « sa vie, sa beauté, sa puissance et sa sagesse divines qui font de ses prophètes ce qu’ils sont. » Nous savons que sans Jésus, sans son Esprit et sa puissance, nous ne sommes rien. Nous savons aussi qu’aucun de nous ne serait capable d’accomplir quoique ce soit sans Son Esprit qui est source de vie. Tous nos efforts seraient réduits à néant sans la puissance du Seigneur, l’essence de Son Esprit, qui souffle librement dans la vie de chacun d’entre nous.

Réussir dans notre travail et notre vie nécessite à la fois d’agir et de dépendre de l’Esprit. Sans l’Esprit, notre action n’aura pas plus d’effet qu’un coup d’épée dans l’eau. Si par malheur nous venions à perdre l’Esprit du Seigneur, nous serions finis. Comme David l’a décrit, nous serions comme des vases créés pour verser et étancher la soif des autres, mais désormais vides et inutiles ; des lampes faites pour éclairer, désormais éteintes; des fleurs créées pour donner vie et beauté, désormais fanées et mourantes.

Comme l’a dit le Seigneur en prophétie: « Sans Moi, ils ne sont plus qu’un simple vase, un simple cierge, une simple lampe, une simple fleur et une simple parole, qui ont perdu tout leur pouvoir, leur raison d’être, leur utilité, et leur beauté. »[4] Le Seigneur a dit cela en 1970 dans « La prophétie dans le temple », et c’est tout aussi vrai aujourd’hui.

C’est ce que nous sommes sans le Seigneur. Nous ne sommes rien sans Lui et sans l’essence et la plénitude de Son Esprit. Lorsqu’Il souffle librement, avec puissance et de façon manifeste, Son Esprit est ce qui nous garde en vie. C’est ce qui nous rend capable d’accomplir le travail qu’Il nous a confié.

Si je devais résumer en quelques mots, je dirais que l’Esprit est absolument capital pour garantir notre réussite. Et je considèrerai aussi comme une priorité notre aptitude à nous laisser porter par l’Esprit et à suivre Dieu où Il nous guide.

Avec tous nos efforts pour changer et améliorer les choses, et avec tout ce que le Seigneur nous amène à faire, il y a une chose qui doit rester immuable et dont on ne peut pas se passer : c’est notre dépendance vis à vis de la puissance du Seigneur et notre connexion à l’orbite de son Esprit. Au cœur de nos croyances réside une vérité que nous n’abandonnerons jamais—le fait que Dieu est vivant, qu’Il parle et que Son Esprit souffle aujourd’hui. C’est notre passion. C’est notre conviction profonde. C’est notre croyance. Cette croyance immuable est ce qui anime notre foi. Tant que le Seigneur est en nous et nous guide, nous serons vivants spirituellement, nous serons dans sa volonté. Quels que soient les changements que nous faisons individuellement ou collectivement, si nous restons ancrés à Son Esprit qui est source de vie, nous ne risquons pas de disparaître ou de nous solidifier. L’Esprit de Dieu est au cœur de tout – de tout ce que nous faisons, de tout ce que nous sommes, et de tout ce que nous deviendrons.

La clef c’est l’Esprit – c’est désirer l’Esprit, dépendre de l’Esprit, accorder une grande valeur à l’Esprit et permettre à l’Esprit d’entrer dans notre cœur et notre vie et de les influencer.

Première publication: décembre 2008. Mise à jour et réédition sur le site Anchor, le 10 février 2014. Traduit de l’original anglais « Pursuing God’s Spirit » par Hugues de Gaalon et Bruno Corticelli.

 

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[1] Actes 1:8 SEM

[2] Jacques 2:20 SEG21

[3] « Prière pour l’amour et la miséricorde », mai 1971.

[4] « La prophétie dans le temple », novembre 1970.

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