Une vie exempte d’anxiété

avril 12, 2014

Compilation

Ce n’est pas en vous faisant du souci que vous pouvez ajouter un seul jour à votre vie !—Matthieu 6:27 PDV

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Êtes-vous enclin à traverser des rivières avant même d’arriver sur leurs rives, à redouter des problèmes qui n’arrivent jamais ? Vous attendez-vous à ce que le Seigneur vous envoie du mal plutôt que du bien ? Autrement dit, est-ce que vous avez l’âme remplie d’inquiétude ? Car qu’est-ce que l’inquiétude sinon des craintes inutiles ?

« Ne vous inquiétez pas » a beau être un ordre clair et net, ce n’est pas facile d’y obéir. M. D. Babcock a offert quelques suggestions bénéfiques à la personne qui se sent vaincue par ce mal courant qu’est l’inquiétude : « Le chrétien anxieux ne se fait pas seulement du mal à lui-même; il heurte la foi de ceux qui le connaissent et la renommée du Seigneur qui a promis de subvenir à tous ses besoins. » Il n’y a rien pour quoi nous ne puissions prier. Je vous invite à approfondir votre compréhension du texte suivant : « Mais en toute chose, exposez vos besoins à Dieu et adressez–Lui vos prières et vos requêtes. » Nous pouvons faire confiance à Dieu pour les requêtes que nous Lui adressons. Les choses pour lesquelles nous nous efforçons d’être fidèles, Il les rend parfaites par sa fidélité. Alors que nous faisons pour le mieux, Il arrange tout à la perfection pour nous. Nous ne réussissons peut-être pas comme nous l’avions espéré; nous sommes peut-être surpris d’être disciplinés, mais le Père sait de quoi son enfant a besoin. Ce que Dieu attend de nous, nous pouvons le faire, et nous pouvons endurer ce qu’Il nous demande d’endurer. Son océan est-il vide que nous ne puissions remplir notre pichet ? Chaque jour qui passe verra s’accomplir sa promesse de subvenir à nos besoins. — « Ma grâce te suffit. »

N’oubliez pas que le verset cité se termine par ces mots : « avec un cœur reconnaissant ».  Soyez à l’affût des miséricordes de Dieu. Les bénédictions brillent d’un éclat particulier lorsque nous les comptons. C’est le cœur qui détermine ce que les yeux perçoivent. Si vous voulez être maussade, ce ne sont pas les occasions de morosité qui manquent ; mais si vous voulez être joyeux, ce ne sont pas les occasions de joie qui manquent. Mieux vaut perdre le compte de vos bénédictions que perdre vos bénédictions en énumérant vos malheurs.

Défaites la tresse du verset en trois cordons et attachez-vous à Dieu par des liens de confiance, de prière et de reconnaissance – ne vous mettez en souci de rien, priez pour chaque chose, et soyez reconnaissant pour tout – « Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera votre cœur et votre pensée sous la protection de Jésus–Christ. » —Pensées pour chaque jour[1]

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Dieu ne nous ouvre pas des chemins à l’avance. Il ne promet pas de l’aide avant que nous en ayons besoin. Il ne supprime pas les obstacles qui se dressent en travers de notre route tant que nous ne les avons pas atteints. Mais lorsque notre besoin se fait pressant, la main de Dieu se tend pour nous venir en aide. Beaucoup de gens l’oublient et s’inquiètent constamment d’éventuelles difficultés qu’ils entrevoient pour le futur. Ils comptent sur Dieu pour aplanir les difficultés sur des kilomètres à l’avance ; alors qu’Il a promis de le faire petit à petit, au fur et à mesure de leurs besoins. Vous devez attendre d’être dans les flots, dans les grandes eaux, pour invoquer la promesse de Dieu. Beaucoup de gens ont peur de mourir et se lamentent de ne pas avoir « la grâce de mourir ». Il est évident qu’ils n’ont pas la grâce de faire face à la mort alors qu’ils sont en bonne santé, occupés aux nombreuses activités de la vie, et il est peu probable qu’ils meurent avant longtemps. Dans ces conditions, pourquoi auraient-ils la grâce de mourir ? Ce qu’il leur faut, c’est la grâce d’accomplir leur devoir, la grâce de vivre ; et la grâce de mourir peut attendre le moment où ils seront près de mourir. J. R. Miller

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Ne vous inquiétez de rien.[2]

Trop de chrétiens vivent dans un état d’anxiété permanente, et d’autres sont trop souvent en colère ou dans tous leurs états. Avoir la paix parfaite, au milieu du tohu-bohu quotidien, est un secret qui vaut son pesant d’or. À quoi cela sert-il de s’inquiéter? Cela n’a jamais fortifié qui que ce soit, cela n’a jamais aidé quelqu’un à faire la volonté de Dieu, ni à lui permettre de sortir de son état d’indécision. L’inquiétude ronge des vies qui autrement pourraient être belles et utiles. L’agitation, l’anxiété et l’inquiétude sont absolument interdites par notre Seigneur qui a dit: « Ne vous inquiétez pas », c’est-à-dire ne vous tracassez pas la tête, « et ne dites pas : ‘Que mangerons–nous ? ‘ ou : ‘ Que boirons–nous ? Avec quoi nous habillerons–nous ?’ » Il ne veut pas dire par là que nous n’avons pas besoin de prévoir quoi que ce soit et que nous devrions vivre n’importe comment, au jour le jour ; non, Il dit simplement que nous ne devrions pas nous tracasser à tout propos. Les gens se rendent compte que vous êtes rongé par les soucis aux rides qui creusent votre visage, au ton de votre voix, à votre air morose, à l’absence de joie dans votre esprit. Prenez de la hauteur, en vous abandonnant à Dieu; et bientôt, vous vous verrez marcher sur les nuages. —Révérend Darlow Sargeant[3]

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Le souvenir de la fidélité passée de Dieu, combiné à l’espérance d’un avenir meilleur, nous permet de faire face au présent. Comme le disait Tolstoï, nous n’avons de prise que sur le moment présent. Le passé est immuable, l’avenir imprévisible. La seule vie que je peux vivre est celle qui est devant moi. Les chrétiens fidèles prieront : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », et ils s’emploieront à mettre en œuvre la volonté de Dieu – l’amour, la justice, la paix, la miséricorde, le pardon – ici-bas, sur la terre.

Si je repense à la totalité de mon pèlerinage spirituel, je me laisse envahir par la nostalgie de l’époque où, me semble-t-il, Dieu était beaucoup plus près de moi. Mais j’ai appris que la foi n’est pas une chose dans laquelle on s’installe, ni un talent que l’on apprend à peaufiner. C’est un don de Dieu pour lequel je dois prier chaque jour, de la même façon que je prie pour mon pain quotidien. Une de mes amies, qui est restée paralysée à la suite d’un accident, retrace le tournant de sa foi exactement au même principe. Elle aurait été incapable d’affronter une vie de paralysie totale; toutefois, avec l’aide de Dieu,  il lui était possible d’affronter un jour à la fois. La Bible contient 365 fois la phrase « ne crains pas » – c’est le commandement le plus souvent répété dans la Bible – comme pour nous rappeler, jour après jour, que nous serons toujours confrontés à des difficultés, lesquelles peuvent, naturellement, engendrer des craintes.

« Il n’y a pas de crainte dans l’amour », écrit l’apôtre Jean, « mais l’amour parfait chasse la crainte ». Puis il indique la source de cet amour parfait : « Quant à nous, nous aimons parce que Dieu nous a aimés le premier. » Autrement dit, le remède à la peur n’est pas dans un changement de circonstances mais plutôt dans un profond enracinement dans l’amour de Dieu. Je demande à Dieu de me révéler son amour, directement ou par l’intermédiaire de ma relation avec ceux qui Le connaissent aussi – et à mon avis, c’est une prière que Dieu prend beaucoup de plaisir à exaucer.Philip Yancey[4]

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Quand un guide vous emmène sur un chemin qui est nouveau pour vous, il ne vous révèle pas ce que allez devoir faire tant que vous n’êtes pas parvenus à ce tournant de la route ou à cette bifurcation. Il attend que vous arriviez à l’endroit où vous aurez besoin de savoir quoi faire ou quelle direction prendre – et c’est exactement la même chose avec le Seigneur : la plupart du temps, vous n’avez pas besoin de connaître tous les détails de ce que vous ferez le lendemain. Jésus a dit de ne pas se mettre en souci du lendemain. Vous devez prévoir pour demain, bien sûr, mais vous ne devez pas vous en inquiéter. Contentez-vous de faire ce que Dieu attend de vous, ce qu’Il vous demande de faire aujourd’hui, et soyez prêt à le refaire demain. —David Brandt Berg[5]

Publié sur Anchor, le 4 mars 2014. Traduit de l’original anglais « Live without Worry » par Bruno et Françoise Corticelli

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[1] Des ruisseaux dans le désert, Volume 2 (Zondervan, 1977).

[2] Philippiens 4:6 BFC.

[3] Des ruisseaux dans le désert, Volume 1 (Zondervan, 1965).

[4] En quête du Dieu invisible (Zondervan, 2000).

[5] Plus que vainqueurs. Un livre de la collection Sources d’Eau Vive (Aurora Production, 2002).

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