Courez la course

janvier 10, 2014

Par David Brandt Berg

Hébreux 12:1 SEM: « C’est pourquoi, nous aussi qui sommes entourés d’une telle foule de témoins, débarrassons–nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés, et courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée. »

Le texte original n’était pas divisé en chapitres, il faut donc se remettre dans le contexte du chapitre précédent pour comprendre quelle est la « grande foule de témoins » dont il parle. Ce sont tous les saints décédés qui ont rejoint le Seigneur. Et ils ne se contentent pas de nous observer, mais ils prient pour nous et, de temps à autre, Dieu en envoie un ici-bas pour nous prêter main-forte, quand nous avons besoin de renfort. Louons le Seigneur! Ils sont en quelque sorte nos supporters, sur les gradins, qui nous acclament et encouragent l’équipe ; et lorsque vous êtes victorieux, ils applaudissent à tout rompre et se réjouissent! Quand vous gagnez une âme, tous les anges du ciel se réjouissent.[1]

C’est merveilleux de savoir qu’ils sont des millions à vous regarder et à prier pour vous ; et un grand nombre d’entre eux descendent parmi nous pour vous prêter main-forte! C’est ici-bas que ça se passe. C’est ici que se déroulent les grandes épreuves. Une fois que vous serez au ciel, vous en aurez d’autres, mais l’épreuve principale a lieu ici-bas. C’est ce que l’univers entier regarde — c’est la Coupe du Monde.

Et sachant qu’ils nous observent, que sommes-nous censés faire ? « Débarrassons–nous donc de tout fardeau. » De quel fardeau s’agit-il ? De tout ce qui vous ralentit, de tout ce qui vous empêche d’accomplir votre mission. Parfois le Seigneur permet que vous soyez ralenti par ces fardeaux pendant un moment, dans le but de vous éprouver. Dans le passé, les coureurs portaient des poids pour s’entraîner et fortifier leurs muscles, et une fois qu’ils les ôtaient, ils avaient l’impression d’avoir des ailes. 

Parfois le Seigneur vous charge de quelques fardeaux pour renforcer vos muscles spirituels et vous éprouver, afin de vous fortifier spirituellement. Mais une fois que les poids ont rempli leur fonction, il faut les enlever et courir la course.

« Et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés. » Qu’est-ce que le péché ? C’est le fait de rater la cible, c’est tirer à côté, c’est ne pas faire la chose la plus importante que Dieu attend de nous, qui est de tirer en plein dans le mille pour accomplir sa volonté. Donc, « débarrassons–nous de tout fardeau, et du péché »—de tout ce qui nous entrave et nous empêche d’accomplir au mieux la grande mission que Dieu nous a confiée, de tout ce qui nous empêche d’être en plein cœur de sa volonté.

Donc, une fois que nous nous sommes débarrassés de tous ces fardeaux et de toutes ces distractions, que sommes-nous censés faire? «  Courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée ». Autrement dit, nous devons faire la volonté de Dieu, faire le travail qu’Il nous a confié. Tant que vous Le servez et que vous faites sa volonté, vous êtes dans la course. 

Vous ne pouvez « courir avec endurance » que si vous avez la foi et que vous faites confiance au Seigneur. Si vous n’aviez pas cette endurance, vous perdriez courage, n’est-ce pas? « J’en ai assez, et plus qu’assez, de travailler pour des gens qui ne me disent jamais merci, qui ne m’apprécient pas à ma juste valeur et ne se rendent pas compte de la difficulté de mon travail. » Sans endurance, ce serait au-dessus de vos forces. « Faisons le bien sans nous laisser gagner par le découragement. Car si nous ne relâchons pas nos efforts, nous récolterons au bon moment. »[2]

Donc, nous devons courir avec endurance la course qui nous est proposée, pour nous rendre là où Dieu nous appelle. Et la seule façon  d’aller jusqu’au bout de cette course, c’est de …? « Garder les yeux fixés sur Jésus. »[3] C’est le seul moyen d’avoir l’endurance de faire le travail qu’Il nous a confié. Alors gardons les yeux fixés sur Jésus « qui nous a ouvert le chemin de la foi et qui la porte à la perfection. »[4]

*

Heureux l’homme qui tient ferme face à la tentation, car après avoir fait ses preuves, il recevra la couronne du vainqueur : la vie que Dieu a promise à ceux qui l’aiment. —Jacques 1:12 SEM

La tâche que le Seigneur vous a confiée est votre croix. La couronne est votre récompense, elle est réservée aux vainqueurs. Nombreux sont ceux qui prennent part à la course pour obtenir une couronne impérissable et des récompenses éternelles, mais les plus belles récompenses iront à ceux qui auront fait preuve de loyauté, de fidélité et d’obéissance jusqu’à la fin.

Mais certains faiblissent juste avant la ligne d’arrivée. Ils abandonnent trop tôt. C’est d’ailleurs le péché dont Ésaü s’est rendu coupable : il a abandonné trop facilement. Il a dédaigné son droit d’aînesse et s’est contenté d’une chose qu’il pouvait voir et en laquelle il était facile de croire, plutôt que de croire en quelque chose d’invisible et qui lui aurait demandé d’avoir la foi.

Soyez fidèles jusqu’à la fin. Si vous êtes fidèles, vous fortifierez et donnerez du courage à d’autres fidèles dans le temple de son corps – de son église. Celui qui tiendra bon jusqu’à la fin recevra une couronne de vie !

*

Dieu vous donnera la force nécessaire, le moment venu, et la grâce pour l’occasion. Il ne vous laissera pas : non, Il ne vous abandonnera jamais, Il sera avec vous jusqu’à la fin du monde. Le ciel et la terre passeront, mais ses Paroles ne passeront jamais. Jésus ne peut échouer ! L’amour ne périt jamais.[5]

Continuez le beau combat de la foi, gardez la foi, luttez pour la foi, et faites le bien sans vous laisser gagner par le découragement. Car si vous ne relâchez pas vos efforts, vous récolterez au bon moment![6]

Que Dieu vous bénisse et puisse-t-Il continuer à faire de vous une grande bénédiction là où vous êtes, jusqu’à ce que vous ayez achevé votre course. Car la couronne de la victoire est déjà préparée pour vous; à celui qui sera fidèle jusqu’au bout, Il donnera la couronne de vie.[7] 

Compilation des écrits de David Brandt Berg. Adaptation et réédition sur le site Anchor, le 1^er janvier 2014. Traduit de l’original anglais « Run the Race » par Bruno et Françoise Corticelli.  

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