Lettre à un ouvrier

octobre 28, 2013

Par David Brandt Berg

Cher ami,

Salutations au nom précieux de Jésus ! Merci de nous avoir raconté l’histoire de ta vie.

Nous sommes désolés d’apprendre que tu as eu beaucoup de problèmes, mais nous sommes heureux de savoir que tu aimes le Seigneur et que tu fais de ton mieux pour Le servir. Nous sommes certains que tu as été une grande bénédiction dans la façon dont tu as aidé les autres et dans ta participation actuelle au ministère.

Nous te remercions d’être un messager fidèle et un bon intendant des affaires du Seigneur, et nous espérons que tu continueras à l’être aussi longtemps que le Seigneur te le demandera, et que tu seras heureux à Son service.

Nous t’aimons et nous prions pour que tu trouves ta place et que tu sois content et satisfait dans l’exercice de tes tâches, aussi humbles soient-elles. Ton aide nous est très utile, et nous avons besoin de toi là où tu es.

Rappelle-toi que toutes les voix que tu entends ne sont pas celle de Dieu. Tu dois « mettre les esprits à l’épreuve »[1] pour t’assurer que ce que tu entends vient du Seigneur. Si ce que tu entends contredit sa Parole ou si cela te rend mécontent, amer, malheureux, insatisfait, ou critique à l’égard des autres, cela ne vient pas du Seigneur, et il faut que tu repousses l’ennemi, au nom de Jésus, lorsqu’il te tente en t’envoyant des pensées négatives.

Une des meilleures protections contre les pensées négatives consiste à rester occupé pour Dieu et à Lui obéir; il faut aussi te remplir l’esprit et le cœur de pensées positives et encourageantes, de pensées tirées de Sa parole, qui fortifient ta foi; il faut mémoriser Sa Parole et la garder constamment à l’esprit ; il faut la citer pour riposter lorsque l’ennemi t’attaque, et t’accrocher à elle, en l’invoquant continuellement.

Voici des versets qui m’ont beaucoup encouragé quand je me battais contre l’ennemi et que je me débattais avec les doutes, l’anxiété et la peur : « Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de maîtrise de soi. »[2] « Dans l’amour, il n’y a pas de place pour la crainte, car l’amour véritable chasse toute crainte. »[3] « Tu garderas dans une paix parfaite l’esprit de celui qui s’appuie sur Toi, parce qu’il se confie en Toi. »[4]

« Pensez à celui qui a enduré de la part des hommes pécheurs une telle opposition contre Lui, pour que vous ne vous laissiez pas abattre par le découragement. »[5] « Puisque Dieu a ainsi manifesté sa bonté pour nous, je vous exhorte à vous offrir vous–mêmes en sacrifice vivant, réservé à Dieu et qui Lui est agréable. C’est là le véritable culte que vous Lui devez. »[6] « Ne vous laissez pas modeler par le monde actuel, mais laissez–vous transformer par le renouvellement de votre pensée, pour pouvoir discerner la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui Lui plaît, ce qui est parfait. »[7]

Le Psaume 23 et le Notre Père ont toujours été d’un grand réconfort lorsque j’étais découragé, en me rappelant que le Seigneur ne me laissera pas, et qu’Il ne m’abandonnera jamais.[8] Et le verset suivant m’a toujours interpelé: « Pardonne–nous le mal que nous avons commis, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont fait du mal »[9], ainsi que le passage où Jésus dit : « si vous ne pardonnez pas aux autres, notre Père ne vous pardonnera pas vos fautes non plus. »[10]

Donc, nous devons Lui demander en toute humilité de nous aider à être indulgents envers les autres, sachant que nous aussi, nous avons beaucoup de péchés à nous faire pardonner. Le fait de nous rappeler que nous sommes des pécheurs, nous aussi, et que nous avons commis beaucoup d’erreurs, nous aussi, devrait nous aider à rester humbles et nous éviter de tomber dans cet esprit d’orgueil hypocrite qui nous fait critiquer et condamner les autres.

C’est important de se rappeler que nous sommes tous pécheurs, que nous faisons tous des erreurs, et que nous devons « nous pardonner les uns aux autres, comme Dieu nous a pardonné dans le Christ. »[11] « Ce n’est plus vous qui vivez, c’est le Christ qui vit en vous, car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. »[12]

Tu n’as pas besoin d’offrir ta vie à Dieu, puisqu’Il l’a déjà prise. Lorsque tu t’es soumis à Lui sur son autel et que tu Lui as offert ta vie en sacrifice, Il l’a prise, et depuis, Il s’emploie à s’en servir pour Sa gloire, pour autant que tu Le laisses faire!

Alors continue comme ça; ta vie Lui appartient. Tu Lui appartiens, Il t’aime et Il fait de son mieux pour te rendre heureux et utile à son service pour les autres, et pour qu’à ton tour tu puisses leur apporter la vie et le bonheur que tu as toi-même trouvés en Jésus.

Reste près de Lui et Il ne te décevra pas. Il ne t’abandonnera jamais et Il ne te laissera jamais tomber. Il se peut qu’Il ne te réponde pas toujours exactement de la façon dont tu l’aurais voulu, mais continue à Lui faire confiance et tu ne le regretteras pas.

Continue à aimer les autres, et ils t’aimeront. Continue à servir Jésus, et Il te servira – et bien! « Quand l’ennemi viendra comme un fleuve, l’Esprit de l’Éternel lèvera un étendard contre lui. »[13] « Résistez au diable, et il fuira loin de vous. »[14]

 N’oublie pas non plus qu’un « guerrier à lui seul peut en poursuivre un millier, et deux seulement en font fuir dix mille »[15] :  c’est très important de pouvoir compter sur quelqu’un d’autre pour prier avec toi quand tu te sens déprimé, oppressé, ou attaqué par l’ennemi. « Car là où deux ou trois s’assemblent en mon nom, Je suis au milieu d’eux. »[16] Et « si deux d’entre vous, sur la terre, se mettent d’accord pour prier au sujet d’une affaire, mon Père qui est dans les cieux fera pour eux ce qu’ils demandent. »[17]

Les prières faites ensemble et dans l’unité sont très puissantes. Il ne faut jamais avoir honte de demander de l’aide ou des prières quand tu en ressens le besoin : « Confessez vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. »[18]

En attendant, il ne faut pas mépriser les petits efforts[19] ni les tâches humbles que le Seigneur peut te demander d’exécuter. Moins tu as de responsabilités, moins tu auras de comptes à rendre ; mais si tu es fidèle dans les petites choses, le Seigneur pourra t’en confier de plus grandes, quand tu auras prouvé que l’on peut te faire confiance. Rappelle-toi qu’il vaut mieux « rester sur le seuil de la maison de mon Dieu, que de demeurer sous les tentes des méchants. »[20]

Quoi qu’il en soit, « Remercie Dieu en toute circonstance. » Sois reconnaissant pour tout[21], et « sois content de ton sort », que tu sois « dans la pauvreté ou dans l’abondance »[22] ; sois reconnaissant pour toutes tes bénédictions, et parce que Jésus t’aime et que ta compagne t’aime. Nous prions pour toi et pour que tu continues d’être un serviteur fidèle – débordant de foi et d’amour en Jésus.

Que Dieu te bénisse ! Puisse-t-Il te protéger et faire de toi une bénédiction.

Première publication janvier 1975. Mise à jour et réédition sur le site Anchor le 14 octobre 2013. Traduit de l’original anglais « Letter to a Laborer » par Bruno et Françoise Corticelli

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