La foi grandit au cœur de la tourmente

juin 12, 2013

Compilation

« La foi grandit au cœur de la tempête » – 7 petits mots, mais qu’ils sont importants pour celui ou celle qui a dû faire face à la tempête ! 

La foi est cette faculté venue de Dieu qui, lorsqu’elle s’exerce pleinement, fait apparaître en pleine lumière ce qui était invisible, et par laquelle l’impossible devient possible. Elle opère dans le domaine du surnaturel.

Mais elle « grandit au cœur de la tourmente », dans les turbulences de l’atmosphère spirituelle. Les tempêtes sont causées par la lutte des éléments ; et les tempêtes du monde spirituel ne sont rien d’autre que des conflits opposant des éléments hostiles.

C’est dans une telle atmosphère que la foi trouve son terrain le plus fertile; dans cet élément, elle parvient plus rapidement à maturation.

On ne trouve pas les arbres les plus résistants à l’abri, au cœur de la forêt, mais à découvert, là où la furie des vents s’abat sur eux, les fait plier et les tord jusqu’à ce qu’ils atteignent une stature géante – c’est du bois de ces arbres-là que le mécanicien fabrique ses outils et le carrossier ses wagons.

Donc, la prochaine fois que vous croiserez un géant du monde spirituel, n’oubliez pas que la route que vous devrez emprunter pour le rattraper n’est pas une allée ensoleillée, bordée de fleurs sauvages en pleine floraison; non, c’est un chemin étroit, semé d’embûches et rocailleux, où les bourrasques, venues des profondeurs de l’enfer, menacent à chaque instant de vous soulever de terre, où les rochers saillants vous coupent les chairs, où les ronces vous fouettent le visage, et où les animaux venimeux vous menacent de toute part.

C’est un chemin fait de peine et de joie, de souffrance et de réconfort, de pleurs et de rires, d’épreuves et de victoires, de luttes et de triomphes, d’adversité, de périls, de persécutions, de malentendus, de difficultés et de détresse ; toutes choses par lesquelles nous sommes bien plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés.

« Au cœur de la tourmente ».  Quand elle se déchaînera, vous aurez sans doute un mouvement de recul pour échapper à la violence de l’épreuve – mais allez-y! Dieu est là, qui vous attend au cœur de l’épreuve. Il vous murmurera à l’oreille Ses secrets qui illumineront votre visage et vous donneront une foi inébranlable que tous les démons de l’enfer ne pourront plus jamais entamer. – E. A. Kilbourne[1]

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Il y a des jours où tout me paraît bien sombre—tellement sombre que même l’espoir se fait attendre. L’espoir qui tarde à se réaliser apporte son lot de douleur, mais attendre que l’espoir se manifeste sans en voir la moindre indication, et refuser de sombrer dans le désespoir; ne voir que la nuit derrière la fenêtre, mais garder les volets ouverts en espérant que les étoiles finiront par briller ; avoir une partie de son cœur vacante, mais n’y accepter aucune présence inférieure – voilà la plus belle forme de patience. C’est Job dans la tourmente; c’est Abraham sur la route du mont Moriya; c’est Moïse dans le désert de Madian; c’est le Fils de l’homme dans le Jardin de Gethsémané. —George Matheson

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Les creusets les plus ardents produisent les métaux les plus purs, et c’est dans la tempête la plus sombre que surgissent les éclairs les plus lumineux. —Charles Caleb Colton

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Au plus fort de la tempête, les rameaux du pampre s’agrippent au tronc du chêne. Même quand le déchaînement des éléments menace de déraciner le chêne, les vrilles entrelacées du pampre y restent attachées. Si les rameaux sont du côté opposé au vent, le grand chêne les protège ; s’ils sont sur le côté exposé, la tempête les plaque encore plus contre le tronc.

Dans certaines des tempêtes de la vie, Dieu intervient pour nous protéger; dans d’autres, Il permet que nous soyons exposés pour que nous nous pressions davantage contre Lui. –  B. M. Launderville

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Nous sommes mieux protégés au cœur de la tempête envoyée par Dieu, que dans le calme, quand le monde se lie d’amitié avec nous. – Jeremy Taylor

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Le défunt Révérend Martin Luther King, disait : « Tout ce qui se fait dans ce monde est accompli par la force de l’espoir. » Je sais, sans l’ombre d’un doute, que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Vous et moi, nous ne sommes que des hommes. Nous ne pouvons pas lire l’avenir. Nous ne pouvons qu’imaginer ou supposer ce qui arrivera. Dieu seul sait de quoi notre vie sera faite. L’espoir est le cadeau qu’Il nous fait, une fenêtre ouverte sur le futur. Nous ne pouvons pas savoir quel avenir Il nous réserve. Faites-Lui confiance, gardez l’espoir au fond de votre cœur, et même lorsque vous êtes confronté au pire, faites tout votre possible pour vous préparer au meilleur !

Comment faire pour garder l’espoir parmi toute cette souffrance ? Une chose qui me soutient quand survient une de ces terribles catastrophes, c’est le fait qu’elles déclenchent toujours de formidables comportements de solidarité de la part d’autres êtres humains. Au moment même où vous vous demandez comment, parmi toute cette souffrance insensée, les gens pourraient conserver l’espoir, des centaines de bénévoles dévoués se rendent dans ces zones sinistrées.

Dans les pires moments de la vie, l’espoir est là pour nous donner la preuve de la présence de Dieu. – Nick Vujicic[2]

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Vous trouvez-vous dans des circonstances éprouvantes en ce moment-même ? Avez-vous de la difficulté à comprendre pourquoi c’est arrivé? Essayez donc d’accepter que Dieu vous aime et qu’Il a permis que cela arrive parce qu’Il sait que c’est une bonne chose. Louez-Le pour ce qu’Il a amené dans votre vie.

Louer Dieu n’est pas une formule magique qui vous apportera la réussite. C’est un mode de vie qui s’appuie solidement sur la Parole de Dieu. Nous louons Dieu, non pas parce que nous espérons des résultats, mais pour la situation telle qu’elle est.

La louange trouve sa raison d’être dans l’acceptation totale et joyeuse du présent, considéré comme la volonté parfaite de Dieu et la marque de Son amour pour nous. Elle ne repose pas sur ce que nous pensons ou ce que nous espérons qu’il arrivera dans le futur.

Il va de soi que, lorsque nous louons Dieu en toute sincérité, quelque chose se produira. Évidemment, Sa puissance s’engouffre dans la situation et, tôt ou tard, nous allons remarquer qu’il s’est produit un changement en nous ou autour de nous. Il se peut que nous éprouvions une joie et un bonheur sincères, alors que nous sommes plongés dans une situation qui nous apparaissait jusque-là comme catastrophique ; ou bien il se peut que la situation elle-même change. Mais ce doit être la conséquence de nos louanges et non pas leur but.

Dieu a un plan parfait pour notre vie, mais tant que nous n’acceptons pas joyeusement que notre situation actuelle fait partie intégrante de Son plan, Il ne peut pas nous amener à la prochaine étape de ce plan. Après, c’est à Dieu de jouer, pas à nous. – Merlin R. Carothers[3]

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Il semble bien que Jésus pensait le contraire de tout le monde à propos de tout. « Vous êtes bienheureux quand vous êtes au bout du rouleau. Plus vous diminuez, plus il y a de place pour Dieu et Son autorité. » Voilà comment Eugène Peterson traduit la première béatitude.

Je n’ai encore jamais entendu quelqu’un se lever pour témoigner et dire: « Je sais que je suis béni aujourd’hui parce que je suis le dos au mur. J’ai tout perdu : je suis au bout du rouleau et je n’ai plus rien à quoi je puisse me rattacher. » Nous ne considérons pas que ces personnes sont bénies. Nous estimons qu’elles sont démunies. Nous nous considérons bénis quand tous nos besoins sont satisfaits et qu’aucun nuage noir n’est en vue à l’horizon. Quelle erreur !

Chacun des auteurs du Nouveau Testament s’est fait l’écho des paroles de Jésus. Tous sans exception nous disent que nous pouvons nous réjouir dans nos moments les plus difficiles, parce que, pour notre bien, Jésus va se servir de ces situations que nous ne Le laisserions pas influencer quand tout va bien. Il ne nous a pas dit de nous réjouir d’avoir des épreuves, mais dans les épreuves, parce qu’Il transformerait notre peine en glorieuse victoire pour Lui. – Wayne Jacobsen[4]

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Nous ne comprenons pas toujours immédiatement pour quelle raison Dieu a fait quelque chose ou l’a laissé arriver, et dans certains cas, nous le saurons seulement quand nous arriverons au Ciel. J’ai l’intention de lui poser beaucoup de questions quand j’arriverai Là-Haut. Quoi qu’il en soit, nous devons Lui faire confiance!

Il y a bien des choses que nous ne comprenons pas pour l’instant. Parfois, nous avons même un peu honte de ne pas comprendre, et pourtant nous essayons d’expliquer à d’autres ce que nous ne comprenons pas nous–mêmes. Nous pensons que nous sommes censés connaître toutes les réponses, alors que la meilleure chose à faire serait de dire honnêtement : « Je n’en sais rien ! » 

Une des grandes questions que nous nous posons dans cette vie, c’est de savoir pourquoi Dieu permet que des événements en apparence tragiques frappent les gens, à commencer par nous-mêmes. Nous ne connaîtrons sans doute pas la réponse complète à cette question tant que nous ne serons pas au Ciel. Nous pouvons entrevoir la réponse et comprendre en partie certaines de Ses raisons, mais nous ne comprendrons tout à fait qu’une fois au Ciel, quand nous aurons enfin une vision d’ensemble. Je pense que découvrir le pourquoi des choses fera partie de notre éducation permanente dans l’au-delà. Comme le disait Paul : « Dans le temps présent, je connais d’une manière imparfaite et partielle, mais alors, je connaîtrai aussi parfaitement que Dieu me connaît. »[5]

Tout ce que nous connaissons c’est Dieu ! Nous ne comprenons pas toujours le pourquoi ni le comment des choses, mais nous savons que le Seigneur nous aime et qu’Il sait ce qu’Il fait. Et s’il y a quelque chose que nous ne comprenons pas pour l’instant, nous comprendrons plus tard. En attendant, nous devons faire confiance à Dieu quoi qu’il advienne, même si nous ne comprenons pas. D’ailleurs, c’est peut-être la raison pour laquelle Dieu laisse arriver certaines choses incompréhensibles : pour éprouver notre foi et voir si nous continuerons à Lui faire confiance malgré tout!

C’est ça la règle du jeu: la foi et la confiance – la foi de faire confiance à Dieu. « Quand bien même Il me tuerait, j’espérerais en Lui! Même si je traverse un moment difficile et que je ne sais pas pourquoi, je vais quand même Lui faire confiance ! Même s’Il a laissé telle ou telle chose arriver, je vais quand même Lui faire confiance ! Même s’Il m’a laissé, ou a laissé une personne qui m’est chère, tomber malade, je vais quand même Lui faire confiance ! » 

Dieu aime tester votre foi pour voir elle est authentique, et si vous allez continuer à Lui faire confiance quoi qu’il arrive. Il n’y a pas de plus grande victoire que de continuer à Lui faire confiance alors que, selon toute apparence, vous venez de subir une défaite. Rien ne pourrait Lui faire davantage plaisir que de voir que vous continuez à Lui faire confiance, alors qu’apparemment vous avez été vaincu et vous avez tout perdu, comme Job. C’est la foi qui ne perd pas courage à l’heure du désastre et de l’agonie, la foi qui défie la mort! – David Brandt Berg[6]

Publié sur Anchor le 14 mai 2013. Traduit de l’original anglais « Faith Grows Amid Storms » par Bruno et Françoise Corticelli.

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