Jésus, le bon Berger

mai 13, 2013

Compilation

Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. – Jésus, Jean 10:11[1]

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Comme un berger, Il paîtra Son troupeau et Il rassemblera les agneaux dans Ses bras. Sur Son sein, Il les porte et conduit doucement les brebis qui allaitent. – Esaïe 40:11[2]

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Car l’Agneau qui est au milieu du trône prendra soin d’eux comme un berger, Il les conduira vers les sources d’eaux vives, et Dieu Lui–même essuiera toute larme de leurs yeux. – Apocalypse 7:17[3]

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Moi, Je suis le bon berger ; Je connais Mes brebis et Mes brebis Me connaissent, tout comme le Père Me connaît et que Je connais le Père. Je donne Ma vie pour Mes brebis. – Jésus, Jean 10:14–15[4]

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« Je suis le bon Berger »[5] est la quatrième des sept fois où Jésus déclare « Je suis » dans l’évangile de Jean. Ces professions de foi « Je suis » sont la marque de Son identité et de Sa mission divines et uniques. Immédiatement après avoir déclaré qu’Il est « la porte » en Jean 10:7, Jésus déclare « Je suis le bon berger. » Il se décrit non seulement comme le berger, mais comme « le bon berger ». Qu’est-ce que cela peut bien signifier ?

Il faut bien comprendre que Jésus est « le » bon berger, et pas simplement « un » bon berger parmi tant d’autres; Il est à part, Il est unique.[6] Le mot grec kalos, qui a été traduit par « bon », décrit quelque chose de noble, de sain, de bon et de beau, par opposition à ce qui est vil, hideux, mauvais et malsain. Cela désigne non seulement ce qui est bon intérieurement – c’est-à-dire le caractère – mais également ce qui est beau et agréable extérieurement. C’est une bonté intrinsèque. Par conséquent, lorsque Jésus se présente comme « le bon berger », Il fait référence à Sa bonté inhérente, à Sa droiture et à Sa beauté. En Sa qualité de berger des brebis, Il est Celui qui protège, qui guide et qui nourrit Son troupeau.

Comme Il l’a fait en Jean 10:7, en déclarant qu’Il est « la porte de l’enclos des brebis », Jésus se différencie des chefs religieux, les pharisiens.[7] Il les compare à des mercenaires, à des hommes à gages qui ne se soucient pas le moins du monde des brebis. En Jean 10:8, Jésus parle des voleurs et des brigands qui tentent de s’introduire furtivement dans la bergerie. Dans ce passage, les dirigeants juifs, en l’occurrence les pharisiens, sont opposés au Christ qui est la Porte. Ici en Jean 10:12, le mercenaire est confronté au vrai berger, qui est fidèle et qui donne de plein gré sa vie pour ses brebis. Le mercenaire travaille pour de l’argent, c’est ce qui le motive principalement. Il ne se soucie pas des brebis, il ne se soucie que de lui-même. Par conséquent, lorsqu’un loup surgissait – ce qui, à l’époque, représentait la principale menace pour les brebis – le mercenaire s’enfuyait en abandonnant le troupeau, laissant ainsi les brebis à la merci du loup.[8]

Tout d’abord, pour bien comprendre la responsabilité d’un berger à l’époque de Jésus, il est utile de rappeler que les brebis sont sans défense et qu’elles dépendent entièrement du berger. Les brebis sont constamment exposées à des dangers, et le berger doit continuellement les surveiller lorsqu’elles paissent dans les pâturages. Elles peuvent se faire emporter par des torrents qui descendent des montagnes à la suite d’importantes chutes d’eau, elles peuvent être victimes de voleurs, et elles peuvent se faire attaquer par des loups. David raconte comment il a tué un lion et un ours pour défendre le troupeau de son père, alors qu’il n’était encore qu’un jeune berger.[9] Qu’il s’agisse de tempêtes de neige en hiver ou de tempêtes de poussière et de sables brûlants en été, ou encore de longues heures de solitude, le berger devait endurer tous ces périls pour le bien de son troupeau. En fait, les bergers étaient fréquemment exposés à de graves dangers, et il leur arrivait de donner leur vie pour protéger leurs brebis.

De la même façon, Jésus a donné Sa vie sur la croix comme le bon berger donne sa vie pour les siens. Celui qui sauva les autres, choisit de ne pas se sauver Lui-même, bien qu’Il en ait eu le pouvoir. « Le Fils de l’Homme n’est pas venu pour se faire servir, mais pour servir Lui–même et donner Sa vie en rançon pour beaucoup. »[10] Grâce à Son sacrifice volontaire, le Seigneur a permis à tous ceux qui viennent à Lui par la foi d’être sauvés. En proclamant qu’Il est le bon berger, Jésus déclare qu’Il donne Sa vie pour ses brebis.[11]Site web GotQuestions.org[12]

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Chaque fois que le Sauveur use d’un emblème pour se décrire, cet emblème est sublimé et glorifié sans pour autant définir pleinement ce que Jésus représente. Le Seigneur remplit tous les modèles, toutes les représentations, toutes les images, et même une fois que le vase est plein, Il en déborde. Jésus, le bon Berger, dépasse largement les limites du concept habituel du berger. Il est le Bon Berger, le Grand Berger, le Berger en Chef – mais Il est bien plus que cela. Pour Le représenter, on pourrait multiplier à l’infini les symboles mais cette multitude d’attributs et d’emblèmes ne parviendrait pas à refléter la plénitude de Sa splendeur ! Le cadre de la création est trop étroit pour pouvoir Le représenter. L’esprit humain est trop étriqué, la parole humaine trop faible, pour Le définir dans toute Sa plénitude. Une fois qu’on aura épuisé tous les symboles et tous les emblèmes pour Le décrire, il restera toujours une partie de Lui qu’on ne pourra décrire. Vous parviendrez à résoudre la quadrature du cercle avant d’avoir pu définir le Christ dans la langue des hommes ! Il est à des années-lumière de notre entendement. Il est tout simplement inexprimable !

Mais vous remarquerez que dans ce passage, Il se présente comme un berger. Attardons-nous un instant sur cette définition ! Le berger tel que nous le connaissons en Angleterre est un employé qui prend soin des brebis pendant quelques mois, le temps qu’elles atteignent une taille suffisante pour qu’on les mène à l’abattoir. Un berger oriental, comme l’étaient Abraham, Jacob, ou David, c’est quelqu’un de complètement différent.

Le berger oriental est généralement propriétaire de son troupeau, ou au moins le fils du propriétaire, ce qui fait de lui le futur propriétaire. Les brebis lui appartiennent. Rarement, pour ne pas dire jamais, les bergers anglais sont-ils propriétaires des brebis ; ce sont des employés payés pour en prendre soin, et leur intérêt ne va pas plus loin. Les bergers de chez nous sont en général excellents—ceux que j’ai connus étaient de remarquables ouvriers, plutôt intelligents, mais ils sont néanmoins très différents des bergers orientaux, ce qui est logique vu qu’en général, ces derniers sont propriétaires du troupeau dont ils ont la charge. Le berger oriental se souvient des circonstances dans lesquelles il a acquis son troupeau, et quand et où chaque brebis a vu le jour. Il connait tous les endroits où il les a conduites et se souvient des difficultés auxquelles il a dû faire face avec chacune d’elles. Et il s’en souvient d’autant plus qu’elles sont son héritage. Elles sont sa richesse. Il est rarement propriétaire d’une maison, et en général, il ne possède pas de terres. Il emmène paître ses brebis sur une grande étendue de terre ouverte et commune à toute sa tribu – mais son troupeau est sa seule possession. Si vous lui demandez: « Que possèdes-tu ? » Il vous répondra: « J’ai tant de brebis. » En latin, le mot qui signifie argent est lié étymologiquement au mot brebis (NDLT : le latin pecuniarius, qui a donné « pécuniaire » en français et qui signifie « qui concerne l'argent », vient du latin pecus, le troupeau.) Dans l'ancienne Rome, la laine était une richesse, et la fortune d’un homme était dans ses troupeaux.

Le Seigneur Jésus est notre Berger – nous sommes Sa richesse! Si vous Lui demandez quel est Son héritage, Il vous parlera des « richesses de la gloire de Son héritage dans les saints. » Demandez-Lui où sont Ses pierres précieuses; Il vous répondra : « ce jour-là,  ils seront pour Moi un trésor précieux ». Demandez-Lui où sont Ses trésors, Il vous dira : « L’Éternel a pour bien Son peuple ; les enfants de Jacob, voilà Sa possession. »

Rien n’est plus précieux aux yeux du Seigneur Jésus-Christ que Son peuple. Pour eux, Il a renoncé à tout ce qu’Il avait et Il est mort nu sur la croix. Non seulement peut-Il dire : « J’ai donné l’Éthiopie et Seba en échange de toi », mais Il « a aimé l’église jusqu’à donner Sa vie pour elle ». Il considère l’église comme Son propre corps, « Lui en qui habite la plénitude du Dieu qui remplit tout en tous. »—Charles Spurgeon

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Les histoires que racontait Jésus pour illustrer l’amour de Dieu possèdent une qualité aux accents désespérés. En Luc 15, Il nous montre une femme qui cherche toute la nuit une pièce de monnaie qu’elle a perdue, et un berger qui part à la recherche d’une brebis qui s’est égarée dans les ténèbres. Chacune de Ses paraboles se conclut par une scène de réjouissances, une fête céleste pour célébrer le retour d’un pécheur à la maison. Pour finir, l’émotion est à son comble quand Jésus nous raconte l’histoire du fils prodigue qui, dédaignant l’amour de son père, dilapide son héritage dans une lointaine contrée.

Le célèbre prêtre, Henri Nouwen, était assis un jour dans une salle du Musée de l’Ermitage de Saint-Petersbourg, (en Russie), où il contemplait depuis des heures le fameux tableau de Rembrandt « Le Retour du Fils Prodigue ». Alors qu’il était perdu dans la contemplation de cette œuvre d’art, Nowen porta un regard nouveau sur la parabole : il entrevit le mystère que Jésus était devenu une sorte de fils prodigue pour nous.

« Il a quitté la maison de Son Père céleste, est venu dans un pays étranger, a renoncé à tout ce qu’Il avait, et est retourné vers Son Père en passant par la croix. Il accomplit tout cela, non pas en fils rebelle mais en fils obéissant à Son Père, envoyé par le Père pour ramener tous les enfants de Dieu perdus. … Jésus est le fils prodigue du Père prodigue, Il donna tout ce que le Père Lui avait confié afin que je puisse devenir comme Lui et rentrer avec Lui  dans la maison de Son Père. – Philip Yancey[13]

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Jésus disait que lorsque le bon berger emmène paître ses brebis, il va devant elles et les brebis le suivent.[14] Jésus est le Bon Berger, Il connaît le chemin. Il sait où sont les verts pâturages et les cols de montagne. Il sait où trouver les cours d’eau rafraichissants. Il sait où sont les enclos à brebis où vous serez à l’abri et en sécurité. Il connaît aussi les endroits dangereux, alors vous avez intérêt à rester tout près de Lui.

Vous devriez toujours aller là où vous mène la main de Dieu. Vous ne pouvez pas vous fier à votre compréhension de la situation. Ne faites pas l’erreur de vous appuyer sur votre sagesse ou sur votre expérience personnelle.Vous devez chercher et trouver les directives surnaturelles et miraculeuses du Seigneur. Laissez-vous guider par la main de Dieu. Tant que vous suivez Jésus, vous ne pouvez pas vous tromper ! Il est là, tout près de vous, et Il sait exactement ce qu’il faut faire. N’essayez pas de vous précipiter devant Lui ou de Lui montrer quelle direction vous pensez devoir prendre. C’est Lui qui doit diriger, parce qu’Il est le seul à pouvoir le faire.

Puissiez-vous toujours faire vôtre cette prière: « Seigneur, je veux Te suivre. Montre-moi le chemin. »—David Brandt Berg[15] 

Publié sur Anchor le 23 avril 2013.  Traduit de l’original anglais « Jesus, The Good Shepherd » par Bruno et Françoise Corticelli.

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[1]SEM                                                                                    

[2]SEM

[3]SEM

[4]SEM

[5] Jean 10:11.

[6]Psaume 23; Zacharie 13:7; Hébreux 13:20; 1 Pierre 2:25; 1 Pierre 5:4.

[7]Jean 10:12–13.

[8]Jean 10:12–13.

[9]1 Samuel 17:36.

[10]Matthieu 20:28.

[11]Jean 10:15, 17–18.

[12]http://www.gotquestions.org/Good-Shepherd.html

[13]Le Jésus que je n’ai jamais connu (Grand Rapids, MI: Zondervan, 1995).

[14]Jean 10:4.

[15]Fortifie-toi (Aurora Production, 2004).

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